4 femmes sur 10 se font vacciner pendant leur grossesse
Malgré une confiance généralisée dans le rôle de la vaccination chez les femmes enceintes, les professionnels de santé rencontrent des obstacles dans son application. Ce constat surprenant émerge d'une étude menée par Ipsos pour Pfizer, mettant en lumière un fossé entre la perception favorable de la vaccination et sa mise en œuvre. Découvrez les raisons de cette disparité, mettant l'accent sur le rôle clé des professionnels de santé et les freins rencontrés.
Les femmes enceintes sont majoritairement en faveur de la vaccination pendant la grossesse, lorsque celle-ci est recommandée. Parmi les 2 types de vaccinations existantes (dans le but principal de protéger la mère ou de protéger l’enfant), on note que les femmes sont davantage en faveur des vaccinations, lorsque recommandées, dans le but de protéger leur enfant à naître (71% vs. 57%).
Parmi les professionnels de santé assurant le suivi de la femme enceinte (médecins généralistes, sages-femmes et gynécologues), tous sont impliqués dans la vaccination. Ils y sont d’ailleurs, largement favorables (plus de 9 cas sur 10) lorsqu'elle est recommandée et ce, indépendamment du fait qu’elle ait pour but de protéger l’enfant ou la mère
Le rôle clé des professionnels de santé
8 femmes enceintes sur 10 font confiance aux professionnels de santé pour les conseiller au sujet de la vaccination pendant la grossesse : 85% font confiance au gynécologue, 81% au pharmacien, 81% au médecin généraliste, 81% à la sage-femme, 80% au pédiatre, 79% à l’infirmier.
La sage-femme est le professionnel de santé privilégié par les femmes enceintes pour la prise d’information au sujet de la vaccination pendant la grossesse. En effet, si plus de 4 femmes enceintes sur 10 souhaitent être informées sur la vaccination maternelle par le gynécologue (48%) ou le médecin généraliste (45%), près de 6 femmes enceintes sur 10 préfèrent être informées sur la vaccination pendant la grossesse via la sage-femme (58%).
Malgré une perception très favorable de la vaccination pendant la grossesse par les professionnels de santé, (entre 92% et 96%), seules 6 femmes enceintes sur 10 se voient effectivement recommander un vaccin pendant leur grossesse. Cette recommandation se répartit comme suit entre les différents professionnels de santé : 41% pour les médecins généralistes, entre 37% et 29% pour les gynécologues (respectivement de ville et hospitaliers), entre 22% et 34% pour les sages-femmes (respectivement de ville et hospitalières).
Malgré la confiance, une démarche peu pratiquée
On note une très forte déperdition entre les différentes étapes menant à la vaccination : recommandation, prescription puis administration. Ceci peut sembler logique car la vaccination durant la grossesse reste un acte médical assez récent. Dans le détail, si 9 professionnels de santé sur 10 sont favorables à la vaccination maternelle, seules 6 femmes enceintes sur 10 reçoivent une recommandation, et 5 femmes enceintes sur 10 une prescription. Elles ne sont plus que 4 sur 10 à finalement recevoir une administration de vaccin durant leur grossesse.
Les freins à la vaccination des femmes enceintes
Les professionnels de santé identifient plusieurs freins à la discussion, la recommandation, la prescription et l’administration de la vaccination chez la femme enceinte.
En effet, près d’un professionnel de santé sur 4 (28% des médecins généralistes, 28% des sages-femmes, 23% des gynécologues) présume que ses patientes enceintes vont refuser la vaccination et n’aborde donc pas avec elles le sujet de la vaccination maternelle.
De plus, environ un professionnel de santé sur 10 (14% des médecins généralistes, 2% des sages-femmes, 20% des gynécologues) estime que ce n’est pas son rôle de discuter, recommander ou prescrire un vaccin pendant la grossesse.
Enfin, ils sont un tiers (30% des médecins généralistes, 31% des sages-femmes et 32% des gynécologues) à être en attente d’informations complémentaires au sujet de la vaccination pendant la grossesse. Environ 1/4 d’entre eux (31% des médecins généralistes, 26% des sages-femmes, 19% des gynécologues) se questionne sur l’innocuité des vaccins sur les nourrissons.
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A propos de cette enquête
Cette étude a été menée auprès d'un échantillon de 150 femmes enceintes et d'un échantillon de 192 professionnels de santé (100 médecins généralistes, 51 sages-femmes et 41 gynécologues) entre le 10 novembre et le 24 décembre 2022.