La plupart des Canadiens (48 %) ne savent pas s’ils présentent un risque de maladie rénale
En majorité (59 %), ils disent ne rien savoir de la maladie rénale
TORONTO, ONTARIO, le 6 mars. ‒ Les reins ne semblent pas être une grande préoccupation pour de nombreux Canadiens, qui indiquent en majorité (59 %) qu’ils ne savent rien de la maladie rénale, selon un nouveau sondage Ipsos mené pour le compte de la Fondation canadienne du rein.
Lorsqu’on leur demande ce que font les reins, les Canadiens donnent des réponses variées : quatre sur dix (36 %) pensent qu’ils filtrent les déchets/toxines/liquides de l’organisme, alors que 31 % disent plus précisément qu’ils nettoient/filtrent le sang. D’autres disent qu’ils produisent des déchets/transforment les déchets en urine (15 %), et d’autres encore croient qu’ils filtrent les toxines dans l’urine (5 %), qu’ils procèdent à un certain nettoyage général/filtrent (7 %), qu’ils aident à la digestion (3 %) ou qu’ils aident l’organisme à fonctionner (2 %), entre autres. Les Canadiens semblent ne pas trop savoir quel est le rôle réel des reins, même s’ils en comprennent le fonctionnement général.
Les Canadiens en savent encore moins sur la maladie rénale. En effet, très peu de répondants mentionnent des causes possibles de maladie rénale (3 %), tandis que 14 % mentionnent certains des symptômes, comme un rein lésé ou une fonction rénale réduite (8 %) ou l’insuffisance rénale (3 %), entre autres, et un répondant sur dix (10 %) mentionne certains traitements comme la dialyse (8 %) ou une greffe (4 %). D’autres encore indiquent que la maladie rénale peut être mortelle (8 %) ou mentionnent autre chose à ce sujet (7 %).
Toutefois, une majorité de Canadiens (59 %) admettent qu’ils ne savent rien de la maladie rénale, et les hommes (67 %) ont plus tendance que les femmes (52 %) à le dire.
La moitié (48 %) des Canadiens ne sont pas certains s’ils présentent ou non un risque de développer une maladie rénale et, encore une fois, les hommes (52 %) ont plus tendance que les femmes (45 %) à dire qu’ils ne sont pas certains. En outre, les Canadiens de 55 ans et plus (54 %) ont plus tendance que ceux de 35 à 54 ans (47 %) ou de 18 à 34 ans (42 %) à être incertains de présenter ou non un risque. En ce qui concerne le risque perçu de maladie rénale, seulement un Canadien sur dix (10 %) croit qu’il présente un risque, alors que quatre sur dix (40 %) ne croient pas présenter de risque. Les 2 % restants indiquent être atteints d’une maladie rénale.
Les Canadiens ne savent pas trop non plus s’il existe un remède pour la maladie rénale. Quatre répondants sur dix (42 %) croient qu’il n’existe pas de remède, alors que 15 % croient qu’il en existe. Ainsi, 43 % des répondants indiquent qu’ils ne savent pas s’il existe un remède, et les hommes (47 %) ont plus tendance que les femmes (39 %) à admettre que c’est quelque chose qu’ils ne connaissent pas. En outre, ce sont les répondants de moins de 35 ans qui ont le plus tendance à admettre qu’ils ne le savent pas (52 %), suivis de ceux de 55 ans et plus (44 %) et de ceux de 35 à 54 ans (35 %).
Les Canadiens disent dans une proportion importante (23 %) connaître personnellement quelqu’un qui souffre d’une maladie du rein, y compris 26 % des femmes, ce qui peut expliquer le niveau de connaissance relativement plus élevé chez les femmes que chez les hommes.
Au cours de la pandémie et par la suite, le système de santé du Canada a été soumis à une pression considérable, et la plupart des Canadiens (74 %) sont préoccupés (26 % fortement/48 % plutôt) par les répercussions de la pandémie sur le système de santé en ce qui concerne la disponibilité des traitements (dialyse, greffes, etc.) pour les maladies du rein.
À propos du sondage
Voilà quelques-uns des résultats d’un sondage Ipsos réalisé du 9 au 15 décembre 2022, pour le compte de la Fondation canadienne du rein. Le sondage a été mené auprès de 1 001 Canadiens âgés de 18 ans et plus. Des quotas et des pondérations ont été utilisés pour faire en sorte que la composition de l’échantillon reflète celle de la population canadienne selon les paramètres du recensement. La précision des sondages Ipsos en ligne est mesurée au moyen d’un intervalle de crédibilité. Dans le cas de ce sondage, les résultats sont précis à plus ou moins 3,5 points de pourcentage, 19 fois sur 20, si tous les Canadiens de 18 ans et plus avaient été sondés. L’intervalle de crédibilité sera plus important au sein des sous-groupes de la population. Toutes les enquêtes par sondage peuvent comporter des erreurs d’autres sources, y compris, mais sans s’y limiter, des erreurs de couverture et de mesure.
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Sean Simpson
Vice-président principal, Ipsos Affaires publiques Canada
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