Plus de 90 % des Canadiens pensent que le commerce est important pour l’économie du pays, mais seulement 9 % d’entre eux estiment que les infrastructures commerciales du Canada sont en bon état.
Cet écart entre l’importance et l’évaluation des infrastructures commerciales du Canada souligne l’urgence d’agir. Plus de neuf personnes sur dix (93 %) sont d’accord pour dire que, compte tenu de l'importance du commerce pour le Canada, nous devons surtout veiller à ce que nos infrastructures commerciales permettent aux gens de se rendre au travail et aux produits d'être acheminés aux marchés.
Toronto (Ontario), le 6 juillet 2023. – Un nouveau sondage Ipsos réalisé pour le compte de l’Association canadienne de la construction révèle que, si la plupart des Canadiens (95 %) considèrent que les infrastructures commerciales du Canada, telles que les autoroutes, les ports, les chemins de fer et les aéroports, sont importantes pour l’économie du pays, près de quatre personnes sur dix (38 %) trouvent qu’elles sont dans un état médiocre (30 %) ou mauvais (8 %), ce qui laisse un large écart entre l’importance perçue des infrastructures commerciales au Canada et l’évaluation de leur état actuel.
En ce qui concerne l’économie du pays, les Canadiens accordent également une grande importance à une main-d’œuvre qualifiée (95 %), aux chaînes d’approvisionnement, à la disponibilité de la main-d’œuvre, au commerce intérieur (94 % dans chaque cas) et au commerce international (avec d’autres pays; 92 %).
Tous ces éléments sont considérés comme encore plus importants chez les personnes âgées de 55 ans et plus par rapport aux personnes âgées de 18 à 34 ans. La disponibilité de la main-d’œuvre et le commerce intérieur sont jugés statistiquement plus importants par les femmes que par les hommes (95 % contre 92 %, et 96 % contre 92 %, respectivement).
Bien que le commerce international soit très important, les Canadiens sous-estiment la proportion de l’activité économique du Canada qui en dépend. Lorsqu’on leur a demandé de deviner quelle proportion de l’activité économique totale (PIB) du Canada dépendait du commerce international, les Canadiens ont répondu en moyenne 50,5 %, sous-estimant le chiffre réel (65,43 %[1]). Lorsqu’on leur a communiqué le chiffre réel, la proportion de ceux qui considèrent le commerce international comme « très important » est passée de 52 % à 62 %.
Les changements apportés aux infrastructures à long terme et la collaboration entre les gouvernements et l’industrie sont considérés comme importants
La majorité des Canadiens souhaitent que des changements soient apportés aux infrastructures commerciales et que les gouvernements et l’industrie collaborent à la création d’un plan national pour les infrastructures commerciales et l’investissement à long terme. Plus de neuf Canadiens sur dix (93 %) sont fortement d’accord (55 %) ou plutôt d’accord (38 %) pour dire que, compte tenu de l’importance du commerce pour le Canada, nous devons surtout veiller à ce que nos infrastructures commerciales permettent de procurer des emplois aux gens qui en ont besoin et d’acheminer les produits vers les marchés. C’est en Alberta (97 %) et en Ontario (95 %) que ce sentiment est le plus fort. Dans une proportion semblable (94 %), les Canadiens sont également fortement d’accord (54 %) ou plutôt d’accord (40 %) pour dire que les gouvernements et l’industrie du Canada doivent collaborer pour créer un plan national d’investissement dans la construction et l’entretien d’infrastructures commerciales à long terme.
Le niveau d’accord est d’au moins neuf sur dix dans chaque région – il est le plus élevé en Alberta (96 %) et en Ontario (95 %) – ce qui indique qu’un consensus national s’est dégagé sur la question. Les Canadiens se montrent également très préoccupés par la manière dont l’argent des contribuables sera dépensé, neuf sur dix (92 %) craignant qu’en l’absence d’un plan stratégique à long terme, l’argent des contribuables destiné aux investissements dans les infrastructures commerciales risque de ne pas être dépensé à bon escient.
Les Canadiens sont préoccupés lorsqu’ils comparent leurs infrastructures commerciales à celles d’autres pays
Lorsqu’ils comparent le Canada à d’autres pays, les Canadiens se montrent préoccupés par un certain nombre de facteurs et par ce que cela signifie pour leur avenir :
- Les Canadiens croient à 91 % que le niveau d’investissement du Canada dans les infrastructures commerciales devrait être proportionnel à celui des autres pays du G7.
- Les Canadiens trouvent à 87 % qu’il est inquiétant qu’au classement du Forum économique mondial, le Canada soit passé de la 10e place en 2009 à la 32e place (derrière l'Azerbaïdjan) en 2019 sur le plan de la qualité des infrastructures de transport.
Neuf personnes sur dix (91 %) pensent que les efforts pour que l’économie canadienne demeure concurrentielle par rapport à d’autres grandes économies commerciales comme celles des États-Unis, de l’Union européenne, du Royaume-Uni et de l’Australie sont très/assez importants. Toutefois, une proportion similaire (88 %) trouve inquiétant que, parmi les grandes économies commerciales comme celles des États-Unis, de l’Union européenne, du Royaume-Uni et de l’Australie, celle du Canada soit la seule à ne pas disposer d’un plan d’infrastructures commerciales à long terme.
À propos de l’étude
Voilà quelques-uns des résultats d’un sondage Ipsos réalisé entre le 2 et le 5 juin 2023 pour le compte de l’Association canadienne de la construction. Le sondage a été mené auprès de 2 000 Canadiens âgés de 18 ans et plus. La pondération a ensuite été utilisée pour équilibrer les données démographiques afin de faire en sorte que la composition de l’échantillon reflète celle de la population adulte selon les données du recensement et de fournir des résultats destinés à reproduire l’univers de l’échantillon. La précision des sondages menés en ligne par Ipsos se mesure au moyen d’un intervalle de crédibilité. Dans le cas de ce sondage, les résultats sont précis à plus ou moins 2,5 points de pourcentage, 19 fois sur 20, si tous les Canadiens de 18 ans et plus avaient été sondés. L’intervalle de crédibilité sera plus large parmi les sous-ensembles de la population. Toutes les enquêtes par sondage et les sondages peuvent être sujets à des erreurs d’autres sources, y compris, mais sans s’y limiter, l’erreur de couverture et l’erreur de mesure.
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[1]https://donnees.banquemondiale.org/indicateur/NE.TRD.GNFS.ZS?end=2019&locations=CA&most_recent_year_desc=true&start=2015