En route vers les véhicules autonomes !
L’Industrie automobile connait sa plus grande révolution depuis 130 ans et nous sommes aujourd’hui à l’aube d’une nouvelle ère. Certes, les dernières technologies nous permettent une conduite plus détendue sur les autoroutes et le parcage est grandement simplifié, mais le conducteur doit encore se concentrer sur sa conduite et sur la route lorsqu’il est au volant. Il est bien assisté dans quelques-unes de ses manœuvres perçues comme les plus difficiles, par exemple, le parcage ou les marches arrière, mais le conducteur reste LE maître à bord.
Les véhicules sans conducteur semblent encore improbables pour certains d’entre nous, mais l’industrie a, elle, clairement défini son plan d’action vers la conduite 100% autonome. C’est-à-dire une conduite sûre sans aucune intervention humaine. Et d’ici 5 à 10 ans, nous pourrions bien croiser ces véhicules sans chauffeur sur nos routes.
Nous pouvons alors parler de véritable disruption technologique dans le monde automobile : une technologie qui change TOUT !
Ipsos, pour mieux appréhender ce changement et accompagner tous les acteurs de la mobilité, a interrogé plus de 130 000 automobilistes, dans 9 pays. L'objectif de cette étude : en savoir plus sur leurs attitudes face à la conduite autonome, connaitre les publics les plus réceptifs, identifier les acteurs reconnus comme les plus crédibles dans cette révolution, et également déceler les freins à ce changement de fond.
16 « services de mobilité » ont été évalués, du bouton d’urgence à bord du véhicule à la conduite 100% autonome sans toucher le volant, en passant par la prédiction de trafic, à la fois pour connaitre leur niveau d’intérêt mais aussi la propension des automobilistes à payer pour ces services.
Ipsos s’est aussi intéressé à l’utilisation du temps devenu libre, l'automobiliste étant « dispensé » de conduite. Qu’imagine faire un automobiliste en voiture lorsqu’il ne conduira plus ? La sieste ? Lire ? Discuter ? Ou encore continuer à prêter attention à la route ?
Et quels sont les acteurs perçus comme les plus pertinents : les constructeurs traditionnels, les nouveaux entrants, les GAFA,… ?
Enfin, Ipsos a investigué les freins à la conduite autonome : méfiance face aux nouvelles technologies, enjeu de protection des données personnelles, intrusion dans la vie privée…
Des différences percent bien évidemment, entre les automobilistes Européens, avec une longue tradition automobile, et les pays asiatiques, ou encore le Brésil. Des différences de génération aussi.
La suite dans ce passionnant article, « On the road to driveless car »