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Strasbourg : la triangulaire pourrait faire le jeu du maire sortant
Selon les estimations Ipsos/Steria réalisées pour France Télévisions, Radio France, Le Monde, Le Point et LCP/Public Sénat, la liste PS du maire sortant Roland Ries et la liste UMP-UDI menée par Fabienne Keller arrivent au coude à coude au premier tour dans la capitale alsacienne (32% chacune). La liste de Roland Ries accuse un recul de plus de dix points par rapport à son score de 2008 alors que la liste Keller retrouve à peu près son niveau de l’époque (33,9%). A 11,1%, le FN se qualifie pour le second tour et crée une triangulaire, sans doute plus favorable au maire sortant qu’un duel avec la droite.
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Paris : rapport de force équilibré sur la ville, très favorable à la gauche dans les arrondissements stratégiques
La gauche n’a cessé de progresser à Paris depuis la prise de la mairie par Bertrand Delanoë en 2001 (majoritaire par le biais du système électoral par arrondissements mais minoritaire en voix à l’époque), pour atteindre des niveaux historiques lors des municipales de 2008 (57,8%) et au second tour de l’élection présidentielle de 2012 (55,5% pour François Hollande). Selon les estimations Ipsos/steria réalisées pour France Télévisions, Radio France, Le Monde, Le Point et LCP/Public Sénat, elle régresse sur l’ensemble de la capitale lors du scrutin 2014 avec un total de voix autour de 49%. Mais elle tient suffisamment bien "ses" arrondissements stratégiques (12 et 14) pour être quasi assurée de conserver la ville dimanche prochain.
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Nancy : la droite en ballotage favorable
Les Municipales 2014 à Nancy marquent la fin de l'ère André Rossinot, qui se retire après 31 ans passés à la tête de la ville. Nancy faisait partie des rares villes susceptibles de basculer à gauche au soir du 30 mars. Les estimations Ipsos/Steria réalisées pour France Télévisions, Radio France, Le Monde, Le Point, LCP/Public Sénat montrent qu’à l’issue du premier tour, la droite est plutôt en ballotage favorable.
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Saint-Etienne : triangulaire incertaine
Selon les estimations Ipsos/Steria réalisées pour France Télévisions, Radio France, Le Monde, la liste UMP-UDI-MoDem conduite par Gaël Perdriaux arrive en tête avec 36,3% devant la liste PS-PC-PRG du du maire sortant Maurice Vincent, à 31,6%.
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Avignon : le FN en tête, la gauche bien placée en triangulaire
Elue dans un scrutin serré en 2008 (51,8% des suffrages au second tour), Marie-Josée Roig ne se représentait pas en 2014. La percée du FN dans la cité des Papes crée une configuration de second tour qui pourrait faire perdre la ville à la droite.
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Reims : rapport de force légèrement favorable à la gauche
Profitant des divisions de la droite et d’un climat national favorable, Adeline Hazan avait fait basculer en 2008 ce bastion ancré à droite depuis plus de trente ans. Les estimations Ipsos/Steria réalisées pour France Télévisions, Radio France, Le Monde, Le Point, LCP/Public Sénat montrent que le scrutin reste très indécis au soir du premier tour.
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La droite bien placée pour reprendre Amiens
Dirigée par le PCF de 1971 à 1989, Amiens a ensuite été détenue par le centre-droit de 1989 à 2008 (Gilles de Robien et Brigitte Fouré). Elle avait basculé à gauche en 2008, le candidat PS Gilles Demailly créant la surprise en l'emportant largement au second tour (56,2%). Amiens fait partie des villes de plus de 100 000 habitants pouvant changer de camp lors de ces élections municipales.
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Nîmes : le maire sortant UMP en ballotage favorable
Le maire sortant Jean-Paul Fournier (UMP), qui avait ravi la ville au PCF en 2001, et avait été réélu en 2008 avec 54,3% des voix au second tour, brigue un troisième mandat.
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Perpignan : le FN en tête au premier tour
Après plus de 50 ans de règne de la famille Alduy (père et fils) sur Perpignan, Jean-Paul Alduy, réélu en 2009 (le scrutin 2008 avait été invalidé avec l'affaire des bulletins cachés dans les chaussettes d'un Président de bureau de vote), a passé la main quelques mois plus tard à son premier adjoint, Jean-Marc Pujol. Les estimations Ipsos/Steria réalisées pour France Télévisions, Radio France, Le Monde, Le Point et LCP/Public Sénat montrent qu’il devrait être en capacité de conserver la ville à droite, malgré la forte progression du FN.
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Quimper : la gauche en net recul, ballotage incertain
Maire depuis 1989, Bernard Poignant avait laissé sa place en 2001, pour une victoire de la droite. A nouveau tête de liste en 2008, il l'emportait avec 55,7% des voix en triangulaire face à une liste UMP (32,1%) et une liste Modem (12,2%). Selon les estimations Ipsos/Steria réalisées pour France Télévisions, Radio France, Le Monde, Le Point et LCP/Public Sénat, cette configuration de second tour pourrait se reproduire dimanche prochain.