37 % des Français en couple ont déjà été ou pourraient être infidèles
Près de quatre Français en couple sur dix ont déjà été infidèles ou pourraient l’être (37%).Parmi eux, 17% confessent avoir été infidèles une (7%) ou plusieurs (10%) fois. Mais le potentiel d’infidélité est quant à lui beaucoup plus important puisqu’une personne sur cinq estime que cela pourrait lui arriver (20%).En France, plus de deux hommes sur dix (21%) avouent avoir trompé leur conjointe une (7%) ou plusieurs fois (14%). Les femmes sont un peu moins nombreuses à avoir été infidèles, ou tout au moins à l’avouer. Plus d’une femme sur dix reconnaît cependant avoir déjà trompé son partenaire (13% dont 6% plusieurs fois) et près d’une femme sur cinq (18%), si elle n’a pas cédé à la tentation, pense qu’elle pourrait le faire un jour.La majorité des Français en couple (53%) estime qu’il est possible d’aimer son ou sa partenaire tout en lui étant infidèle.Parmi ces Français en couple, 37% ont un avis nuancé puisqu’ils considèrent que « cela dépend des circonstances » quand 16% sont certains qu’il est possible d’aimer son/sa conjoint(e) tout en le/la trompant.Les hommes sont légèrement plus nombreux à penser qu’un tel cumul est possible (58% dont 21% qui en sont certains) que les femmes qui sont plus partagées (48% qui le pensent néanmoins, dont 11% qui en sont certaines).Plus d’un Français sur deux (58%) se dit capable de pardonner l’infidélité de son conjoint.Parmi ces Français prêts à pardonner, 9% l’ont déjà fait et 14% seraient certains d’y parvenir. En revanche, 35% se disent prêts à pardonner l’infidélité de leur conjoint « sous certaines conditions » uniquement.Les hommes seraient plus nombreux (62%) à pardonner l’infidélité de leur partenaire que les femmes (54%), pourtant ces dernières sont plus nombreuses que les hommes à déclarer qu’elles l’ont déjà fait (10% contre 8% des hommes). L’âge est un facteur différenciant considérable, dans la mesure où les plus de 35 ans sont 61% à envisager de pardonner, alors que les plus jeunes ont vraisemblablement une vision plus idéalisée du couple et sont « seulement » 48% à se dire capables d’accorder leur pardon. L’infidélité : une histoire de chair plutôt que de sentiments aux yeux des FrançaisLa quasi-totalité des Français, sans surprise, estime qu’avoir une relation sexuelle avec un autre partenaire constitue une infidélité, que cette relation soit suivie (95%) ou ponctuelle et sans amour (89%). Embrasser une autre personne sur la bouche est également très majoritairement jugé comme constituant une infidélité (74%), tout comme le fait de flirter (61%).En revanche, moins d’un Français sur deux (49%) voit dans le fait de tomber amoureux d’une autre personne une marque d’infidélité. Les Français sont enfin peu nombreux à juger qu’avoir des moments de complicité avec une personne du sexe opposée (29%) ou dialoguer fréquemment avec une autre personne sur internet (25%) constituent une infidélité.Accéder au site de Gleeden