84% des jeunes déclarent que rien n’est joué et que tout est encore possible
D'ailleurs, une majorité d'entre eux indique, soit ne pas avoir encore fait leur choix en vue du premier tour (20%), soit avoir fait leur choix mais « pouvoir encore changer d'avis » (38%). En définitive, seuls 42% ont fait leur choix et ne changeront plus d'avis. Ces chiffres corroborent donc l'idée que même à quelques jours de l'échéance, une proportion non négligeable de jeunes n'est pas encore décidée sur l'attitude à adopter le 22 avril. Les sympathisants de gauche semblent plus indécis ou hésitants que les sympathisants de droite : ainsi, 50% des jeunes proches de la droite ont fait leur choix et ne changeront pas d'avis, contre 37% des jeunes proches de la gauche.
Enfin, alors que la campagne touche à sa fin, Ipsos et Choc Hebdo ont cherché à savoir si les jeunes parlaient de politique avec leurs proches, et de quelle manière ils pouvaient être amenés à en parler. En fait, un jeune sur deux (49%) « évite délibérément de parler politique à un repas ou une soirée pour ne pas provoquer de disputes ». Une bonne partie des jeunes fuie donc les polémiques. Toutefois, une proportion non négligeable d'entre eux (40%) déclare qu'il leur arrive souvent (10%) ou parfois (30%) de « se disputer avec leurs proches à propos de l'élection présidentielle parce qu'ils ne sont pas d'accord » , signe que les échanges enflammés entre amis ou en famille n'ont pas disparu. De même, la proximité du scrutin présidentiel conduit un certain nombre de jeunes de 18 à 35 ans à « chercher à convaincre ou dissuader leurs proches de voter pour un candidat » : 12% le font souvent, 24% parfois.