Accident Vasculaire Cérébral : une pathologie grave encore mal connue des Français
Moins de 1 Français sur 2 sait identifier une personne qui fait un AVC :
- 85% des Français jugent que l’AVC est une pathologie très grave
- Moins d’un Français sur 2 sait identifier une personne qui fait un AVC
- 31 % ne savent pas auprès de qui se diriger en cas d’AVC
L’AVC : une pathologie connue des Français… :
99% des Français déclarent avoir déjà entendu parler de l’accident vasculaire cérébral.
C’est d’ailleurs une pathologie qui peut toucher tout le monde : 61% pensent pouvoir en être atteint personnellement au cours de leur vie.
- En France, chaque année, 155 000 nouvelles personnes sont touchées par un AVC, une toutes les 4 minutes, et 62 000 vont en décéder1.
- Près de 800 000 français sont touchés aujourd’hui et plus de 500 000 en gardent des handicaps.
… et perçue comme très grave et inquiétante
9 Français sur 10 jugent que l’AVC est une pathologie très grave au même titre que les cancers. Plus d’un Français sur deux (58 %) cite spontanément « l’inquiétude » lorsqu’il pense à l’AVC.
- L’AVC est la 1ère cause de handicap acquis chez l’adulte2
- C’est la 1ère cause de mortalité chez les femmes3
Difficile de reconnaître un AVC en cas d’urgence
Si la notion d’urgence semble intégrée en cas d’AVC avec 95% des Français qui savent que : « la prise en charge est urgente : chaque minute compte », les signes d’alertes sont encore mal identifiés : plus d’1 Français sur 2 (56%) citent spontanément des signes d’alerte erronés concernant l’AVC et 31% déclarent ne pas savoir auprès de qui se diriger en cas d’AVC.
Paralysie du visage, faiblesse ou engourdissement d'un bras ou d'une jambe, troubles de la parole. Si au moins un de ces trois signes apparaît brutalement, il faut vite appeler le 15.
Une méconnaissance des facteurs de risque
Les Français ont une notion très incertaine des facteurs de risques d’un AVC.
68 % en ont une faible connaissance (note de connaissance inférieure à 8/10) et 21 % ne peuvent pas citer spontanément un facteur de risque précis.
Les facteurs de risque sur lesquels on peut agir en collaboration avec son médecin sont entre autres : l’hypertension artérielle, le tabagisme, le surpoids, la sédentarité, le diabète, l'excès de cholestérol et la FA (fibrillation auriculaire ou atriale)
Un besoin d’information sur lequel les médecins et les médias sont attendus
Un quart des Français (24 %) s’estiment encore assez mal ou très mal informés.
95 % des Français pensent que le médecin généraliste et spécialiste est la source la plus crédible pour leur apporter de l’information sur l’AVC.
87 % jugent également les médias comme une source d’information crédible sur le sujet.
Pour plus d’information, consultez également le site : www.preventionavc.com
- Société Française NeuroVasculaire : la journée mondiale de l'accident vasculaire cérébral
- La prévention et la prise en charge des accidents vasculaires cérébraux en France : Rapport présenté par la docteure Elisabeth Fery-Lemonnier, Conseillère générale des établissements de santé - Juin 2009
- Prévalence des accidents vasculaires cérébraux et de leurs séquelles et impact sur les activités de la vie quotidienne : apports des enquêtes déclaratives Handicap‑santé‑ménages et Handicap‑santé‑institution, 2008-2009 – Bulletin épidémiologique hebdomadaire –janvier 2012 - Christine de Peretti ([email protected]), Olivier Grimaud, Philippe Tuppin, Francis Chin, France Woimant
Fiche technique :
Sondage Ipsos réalisé du 31 Juillet au 29 Août 2013 auprès de 1 018 Français âgés de 18 ans et plus interrogés par Internet constituant un échantillon national représentatif, selon la méthode des quotas de sexe, âge, région, catégorie d’agglomération et profession du chef de famille (Sources INSEE).