Apporter un autre regard sur la consommation des médias.

Ipsos Media lance Passion Media, un nouveau protocole d’étude destiné à mesurer l’utilisation et la perception des supports médiatiques. Centré sur toutes les expériences vécues par une population autour de ses passions, Passion Media sonde avec une précision inédite la consommation et l’image des médias. Pour sa première déclinaison, Ipsos Media s’est penché sur le thème du sport. Olivier Lê Van Truoc, Directeur de la Recherche et des Études à Ipsos Media, trace les grandes lignes du protocole Passion Media.

Auteur(s)
  • Christelle Alexandre Directrice de Développement, Ipsos Connect
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Comment s’articule Passion Media ?
Olivier Lê Van Truoc : « La démarche de ce nouveau protocole d’étude des médias consiste à mener une investigation sur un centre d’intérêt en particulier (bricolage, jardinage, automobile, mode, etc.) en ayant identifié la population qui manifeste le plus d’intérêt sur ce thème. De là, sont décrites toutes les façons dont les personnes interrogées vivent leur passion. Nous partons ainsi des individus eux-mêmes pour observer comment ils organisent leur quête, leur suivi, leur prise de renseignement et d’information autour de ces centres d’intérêt grâce aux médias. Nos études qualitatives montrent qu’il y a deux catégories de temps dans la vie média des individus, des temps contraints (transports, travail, etc.) où l’on est bombardé d’informations, qui s’opposent aux temps choisis, durant lesquels les personnes font preuve de beaucoup plus d’intentionnalité dans leur démarche qui, de ce fait, s’avère plus riche et plus intense. C’est dans ce contexte précis que la consommation des médias est mesurée.»

« Nous partons vraiment des gens. »

Quels sont les supports étudiés ?
O.LVT: « Il nous a paru intéressant de repartir des individus et de leurs passions pour voir autour de cela, comment ils bâtissent leur fréquentation des médias. Nous ne nous restreignons pas en termes de supports. Nous regardons vraiment tout ce qui peut intéresser les gens, tout ce qui peut les aider à vivre et à suivre leur passion, aussi bien dans les médias qu’en hors médias. Dans l’étude que nous avons conduite sur le sport, par exemple, nous avons exploré tous les canaux d’information, en balayant tous les supports jusqu’au phénomène du bouche à oreille ! » 

Pourquoi avoir choisi le sport comme thème de lancement ?
O.LVT: « Ce protocole est déclinable de façon barométrique pour disposer d’une perspective temporelle applicable à tous les centres d’intérêt, qu’il s’agisse de la musique, de la décoration, des voyages ou du sport. Si nous avons choisi ce thème pour mener à bien notre démonstration, c’est parce qu’il est l’un des plus exigeants. Le sport intéresse énormément de monde. Des gens qui sont à la fois dehors et dedans, spectateurs et pratiquants. Cela rend l’approche à la fois plus complexe et plus riche. Et puis, pour ne rien vous cacher, dans notre équipe, nous sommes tous des mordus de sport ! »

« Passion Media enrichit considérablement la notion de contact avec les médias. »

Que vous a appris Passion Sport ?
O.LVT: « La première joie de l’homme d’études est d’avoir enregistré de très bons taux de participation sur un questionnaire assez exigeant. Notre pari qui était de se dire : « parler des passions, c’est passionnant », a été tenu. Nous sommes aussi parvenus à faire émerger des résultats et des familles de supports dont on parle rarement. Pour que les répondants se sentent impliqués, nous les avons laissés nous guider dans leurs propres démarches. Le principe était de dire : commençons par voir ce qu’ils cherchent dans cette thématique du sport, des infos pratiques, des résultats, etc., et autour de cela, voyons comment ils procèdent. Nous avons ainsi pu aller à la rencontre de petits supports très spécialisés, de disciplines très pointues, qui ne sont jamais étudiés. »

Passion Media est-il déclinable à l’envi quel que soit le thème retenu ?
O.LVT: « Nous avons trouvé un canevas capable de fonctionner pour de nombreuses thématiques. Il n’en reste pas moins vrai qu’il faut l’adapter en fonction des intérêts et des besoins des clients potentiels. Le protocole n’est pas du tout figé. Surtout, ce qui est intéressant, c’est que contrairement aux mesures de fréquentation des médias, nous étudions l’image des supports. En prolongement des données de fréquentation, nous délivrons des indicateurs d’intensité de contacts (satisfaction, attachement) qui permettent d’enrichir le discours et la connaissance des supports. Passion Media enrichit considérablement la notion de contact avec les médias. »

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Auteur(s)
  • Christelle Alexandre Directrice de Développement, Ipsos Connect

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