Automobile : l'ESP, système méconnu mais attractif
Sur la route, les Français veulent se sentir protégés. A la question "quels sont pour vous tous les critères déterminants lors de l'achat d'un véhicule ?", six conducteurs réguliers sur dix mentionnent "les équipements de sécurité" (60 %). Comme critère d'arbitrage, la sécurité est même plus souvent cité que le prix d'achat (58%). Les autres propositions sont moins souvent choisis : "la motorisation" (28% de citations), "les équipements de confort" (26%) et "l'esthétique de la voiture" (24%) sont tous cités par moins du tiers des interviewés.
En matière de sécurité, la prime va à la sécurité passive. Les évocations spontanées d'équipements de sécurité concernent principalement "la ceinture de sécurité" (78%) et "l'airbag" (75%). En retrait, "l'ABS" est tout de même cité par plus de la moitié des conducteurs réguliers (53%). En revanche, "l'ESP", le système électronique de stabilité, n'est cité spontanément que par 12% des personnes interrogées ; cet équipement de sécurité active reste méconnu de la plupart des conducteurs. D'ailleurs, seuls le tiers des conducteurs "réguliers" déclarent connaître, "ne serait-ce que de nom" le système ESP. De fait, si plus de 8 conducteurs sur 10 s'estiment bien informés sur l'airbag (87%) et l'ABS (80%), ils sont une large majorité à se déclarer, au contraire, mal informés sur l'ESP (71%). Après une description de ce système, qui permet notamment au conducteur de garder le contrôle de la trajectoire grâce à une intervention automatique sur l'accélération ou les freins, la quasi-totalité des conducteurs le juge "très" ou "plutôt" utile (94%).
Du coup, près d'un conducteur sur dix (9%) juge l'acquisition de l'ESP indispensable lors de l'achat de son véhicule, et six sur dix (58%) envisagent éventuellement d'acquérir l'ESP ; 8% des conducteurs utilisent un véhicule déjà équipé. Si les automobilistes assurent que rien ne remplace leur vigilance (96%), ils sont tout aussi nombreux à juger que les équipements automobiles tels que l'ESP devraient être proposés de série par les constructeurs. Les deux tiers des conducteurs réguliers seraient d'ailleurs prêts à investir dans un système ESP s'il était en option (66%).
L'enquête nous renseigne par ailleurs sur les sources d'informations mobilisées lors de l'achat d'un nouveau véhicule : les conducteurs français consultent d'abord "les concessionnaires automobiles" et "la presse" (71%, à égalité). Ils prêtent aussi attention au bouche à oreille (53%). Environ un conducteur sur quatre déclare encore s'informer par les émissions télévisées spécialisées (24%) et un cinquième par la publicité (20%). Les sites Internet des marques et les salons automobiles recueillent des scores un peu en retrait (respectivement 17% et 16%).
Pour tout renseignement complémentaire concernant cette étude, contacter:
Xavier Gueroux
Directeur du département Stratégies d'entreprise – Ipsos Opinion
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Fiche technique :
Cette étude a été réalisée auprès d'un échantillon de 843 personnes, possesseurs d'au moins un véhicule au sein du foyer et conduisant de manière régulière,issu d'un échantillon national représentatif
(méthode des quotas) de 1126 personnes âgées de 18 ans et plus.
Les interviews ont été réalisées par téléphone au domicile des personnes interrogées, du lundi 1ier septembre au vendredi 5 septembre 2003.
Etude réalisée pour Bosch Chassis Systems