Bien-être durable® : les Français en re-demandent… aux marques !
Comment les Français définissent-ils le bien-être ? Quels sont les facteurs qui lui sont favorables ? Et comment les marques et les entreprises qui les accompagnent dans leur vie quotidienne peuvent s’impliquer ? Ipsos, pour Link-Up, agence conseil en stratégies d'adhésion, a conçu le 1er Baromètre du bien-être durable®, qui apporte des réponses inédites et esquisse les contours d'une nouvelle relation entre les marques et leurs clients.
Le bien-être, quelque chose de durable dont les Français sont acteurs
Ni éphémère ni ponctuel, le bien-être est perçu comme quelque chose qui dure dans le temps et qui se construit par soi-même. Si la «bonne santé» est désignée comme le premier facteur de bien-être durable, l’harmonie avec les autres apparaît également comme déterminante. Etre en bonne santé, bien dormir, passer du temps en famille et avec les amis, échanger et avoir un travail et/ou une vie sociale, tels sont les principaux ferments du bien-être durable.
Des marques légitimes… mais trop peu impliquées sur le bien-être
Si leur légitimité n'arrive qu'après celle des grands services publics (médecine, justice, école…), les marques ont tout de même un rôle à jouer en matière de bien-être pour 52% des Français.
En revanche, seuls 5% estime qu’elles agissent efficacement en la matière !
Alimentation, technologie, cosmétique : le top 3 des secteurs contributeurs au bien-être
Liés au plaisir, à la convivialité, à l’estime de soi et à la gestion de sa santé tout en induisant une projection dans l'avenir, ces trois secteurs confirment l’aspiration des Français au bien-être durable. Un constat encore plus marqué pour les personnes qui estiment légitime la contribution des marques au bien-être.
Un jugement sévère sur l’attitude des marques vis-à-vis de leurs salariés
Si la qualité, la fiabilité et le prix d’un produit restent les premiers critères d’attachement à une marque, l’opinion réclame davantage aujourd’hui. En particulier, elle attend que les entreprises portent attention à tout leur écosystème : salariés, fournisseurs, populations des pays fournisseurs de ressources naturelles... Or, si 61% des Français considèrent qu'elles choient de plus en plus leurs clients, seuls 31% estiment qu'elles le font pour leurs salariés, 57% dénoncent une dégradation de cette prise en compte en vingt ans, et 42% pensent que ce sera pire dans vingt ans….
- Pour les Français, le bien-être est quelque chose de durable et dont ils sont acteurs.
- Ils sont 1 sur 2 à considérer que les marques ont un rôle à jouer en matière de bien-être....
- ...mais seulement 1 sur 20 à estimer qu'elles le font suffisamment aujourd'hui.
- Ils se déclarent prêts à plébisciter les marques qui prennent en compte des critères essentiels à leur bien-être : envie d’achat (82%), attribution de confiance (81%), prescription à l’entourage (78%), voire prise de défense dans les conversations (67%)…
- …mais à sanctionner celles qui ne le font pas, notamment sur des critères comme « l’impact des produits sur la santé (73%) et l'environnement (72%) » ou « l’absence de mise en garde sur les risques liés à une consommation excessive des produits (56%) »...
Des consommateurs exigeants et matures, des attentes qui se sophistiquent
Outre le rapport qualité/prix – considéré comme un des « fondamentaux –, 8 Français sur 10 considèrent que l’impact de l’usage des produits et marques sur la santé et le bien-être des consommateurs est un critère incontournable dans l'appréciation de l’image d’une marque. Ils sont également attentifs à l’écoute du client, la réponse aux besoins, l’innovation et l’engagement dans la société…
Oui à l’information utile, non aux fausses promesses
6 Français sur 10 se renseignent sur la provenance des produits, et près de 4 sur 10 lisent les informations sur leur composition. De façon globale, l’opinion réclame une information plus honnête et plus utile sur l’identité du produit et les engagements de la marque. A contrario, la plupart des Français sont hostiles aux surpromesses (fausse innovation) ou à l’incitation à une consommation excessive.
Plébiscite ou sanction : les Français savent sur quels critères prendre leur décision
S’ils n’ont aucun problème à plébisciter les marques prenant en compte leurs attentes en matière de bien-être durable (allant jusqu'à «prendre leur défense dans les conversations»), les consommateurs se déclarent tout autant prêts à renoncer à un achat de produit ou service dans le cas inverse. C’est le cas notamment sur des critères comme «l’impact des produits sur la santé (73%) et l'environnement (72%)» ou «l’absence de mise en garde sur les risques liés à une consommation excessive des produits (56%)»...
«On le voit bien, les règles du jeu changent, conclue Sandrine Raffin, Présidentefondatrice de Link Up. Les consommateurs réclament une relation nouvelle avec les marques et les entreprises, plus horizontale, plus directe, plus riche de sens !»