Bilan des opérations pré-électorales Ipsos
De haut en bas : N. Sarkozy, S. Royal, F. Bayrou, JM Le Pen et O. Besancenot
N. Sarkozy / S. Royal
A noter sur ces courbes la stabilité de l'instrument. Avec un échantillon renouvelé quotidiennement pour un tiers, les effets conjoncturels sont lissés, les tendances se dégagent. Ainsi, le fait majeur de la campagne a été observé début mars, avec la forte progression de François Bayrou qui a recomposé les équilibres entre les principaux candidats ; Ségolène Royal et Nicolas Sarkozy en ont été victimes. Sinon, le quinté gagnant est resté le même sur toute la séquence. Pour le second tour, l'échelle très resserrée est un peu trompeuse, le rapport de force est resté relativement stable lors des trois derniers mois, avec Nicolas Sarkozy dans une fourchette de 52 à 55%.
Nous avons également suivi en continu les indicateurs de fermeté du choix, de souhait de victoire et les reports de voix dans l'entre-deux tours.
Le baromètre s'est imposé comme une référence dans les media, et comme un outil incontournable de suivi de campagne électorale. Par ailleurs, les estimations Ipsos réalisées pour nos partenaires au cours des deux soirées électorales ont été bonnes. Avec le relais de 200 correspondants répartis dans les bureaux de vote sur tout le territoire, 20 enquêteurs pour le relais téléphoniques, 150 pour la réalisation du Sondage Sortie des Urnes qui dévoilait dès 21 heures la sociologie de l'électorat et ses motivations, la chaîne d'estimation installée chez France 2 a donné des résultats rapides et fiables.
Nous vous donnons rendez-vous pour les législatives, notamment sur Ipsos.fr où vous retrouverez l'ensemble des enquêtes pré-électorales.