Brésil : futur vainqueur de la Coupe du monde de foot ?
À l'approche de la Coupe du monde de football 2014, au Brésil, un sondage Ipsos global @dvisor dévoile les dessous de l’événement : degré de médiatisation, intérêt porté par les sondés à travers le monde, vainqueur attendu, mais également si et de quelle manière les rencontres vont être regardées et perception de l'organisation par le Brésil et les sponsors.
- Sept personnes sur dix (69 %) pensent que l'organisation de la Coupe du monde par le Brésil sera un succès.
- Mais seulement un Brésilien sur trois (36 %) en est convaincu.
Qui a entendu parler de la prochaine Coupe du monde de football 2014 ?
Une grande majorité (78 %) des sondés à travers le monde a entendu parler de la Coupe du monde au Brésil, 46 % d'entre eux déclarant qu'ils en ont entendu parler (« énormément » (22 %), « assez largement » (24 %)) alors que 54 % n'en ont pas ou peu entendu parler (« un peu » (32 %) et « pas du tout » (22 %)).
Les répondants originaires du Brésil (69 %), le pays organisateur, sont les plus susceptibles de répondre qu'ils en ont entendu parler « énormément », puis viennent ceux issus du Mexique (53 %), d'Argentine (44 %), d'Indonésie (43 %), de Belgique (34 %), d'Arabie Saoudite (32 %), de France (30 %) et d'Inde (29 %). Moins d'un quart a connaissance des rencontres impliquant les pays suivants : Afrique du Sud (26 %), Corée du Sud (23 %), Chine (21 %), Espagne (19 %), Pologne (17 %), Turquie (17 %), Italie (15 %), Japon (15 %), Grande-Bretagne (13 %), Égypte (12 %), Allemagne (9 %), Roumanie (8 %), États-Unis (7 %), Hongrie (7 %), Australie (6 %), Suède (6 %), Canada (6 %) et Russie (5 %).
Parmi ceux qui en ont entendu parler, dans quelle catégorie se placent-ils en matière de football ?
Il semblerait qu'un sondé sur six (16 %) ayant entendu parler de la prochaine Coupe du monde au Brésil se qualifie de « passionné de football qui regardera autant de rencontres que possible, quelle que soit l'heure. ».
Ce groupe est suivi par un second dont les membres précisent qu'ils « suivent le football, mais uniquement les rencontres jouées par leur équipe/ligue favorite et leur équipe nationale » (27 %).
Au total, 43 % des sondés sont plus que susceptibles de regarder des rencontres de football de manière plus fréquente alors que parmi les 57 % restants qui sont moins férus, un tiers (34 %) « regardera très occasionnellement des rencontres de football jouées par une équipe/ligue de premier plan et des équipes nationales » et un quart (23 %) « ne suit pas le football et ne regarde pas du tout les rencontres de football. »
Qui, selon eux, jouera la finale de la compétition ?
Il a été demandé aux personnes ayant entendu parler de la prochaine Coupe du monde au Brésil (78 % des sondés) de désigner les deux pays qui, selon eux, s'affronteront lors de la finale de la Coupe du monde 2014, quel sera le grand vainqueur et qui sera le finaliste.
Une majorité relative (39 %) a désigné le Brésil comme vainqueur de la compétition alors qu'un pourcentage plus faible prédit la victoire de l'Espagne (14 %), de l'Allemagne (9 %), de l'Argentine (8 %), de l'Italie (4 %), de l'Angleterre (2 %) et 1 % a porté son choix sur le Portugal, la France, les Pays-Bas, le Mexique, la Belgique, la Russie ou les États-Unis.
Concernant le finaliste, les sondés ont choisi le Brésil (16 %), l'Espagne (16 %), l'Allemagne (14 %), l'Argentine (8 %), l'Italie (6 %), l'Angleterre (4 %), la France (3 %), le Portugal (3 %), les Pays-Bas (2 %) et Mexique/Uruguay/Belgique/États-Unis/Japon/Russie/Corée du Sud et Australie à égalité avec 1 %.
Parmi ceux qui ont vu, lu ou entendu parler de la Coupe du monde, combien vont la suivre ?
Sept sur dix (70 %) indiquent qu'ils prévoient de regarder une partie de la compétition.
13 % n'ont pas encore décidé s'ils suivront la Coupe du monde cette année alors que 17 % précisent qu'ils ne pensent pas la regarder du tout.
Les plus susceptibles de la regarder viennent de Corée du Sud (93 %), Turquie (85 %), Argentine (85 %), Italie (83 %), Inde (80 %), Allemagne (79 %), Mexique (78 %), Indonésie (77 %), Brésil (77 %) et Arabie Saoudite (75 %).
Ils sont plus nombreux à affirmer qu'ils prévoient de regarder des rencontres que les sondés d'Espagne (73 %), Roumanie (70 %), Afrique du Sud (70 %), Chine (69 %), Égypte (67 %), Pologne (64 %), Suède (64 %), Grande-Bretagne (63 %), Japon (62 %), Hongrie (59 %), Belgique (57 %), Russie (53 %), États-Unis (50 %), France (49 %), Australie (49 %) et Canada (47 %).
Par quel moyen ?
Une majorité des 78 % de sondés ayant entendu parler de la prochaine Coupe du monde 2014 prévoit de regarder la compétition sur un écran de télévision (62 %) alors que deux sur dix (19 %) déclarent qu'ils la suivront sur Internet, 6 % sur un appareil mobile, 6 % sur une tablette telle qu'un iPad, 5 % à la radio et 2 % sur un autre appareil.
Avec qui & où ?
Parmi ceux qui prévoient de la regarder, la grande majorité (86 %) regardera les rencontres avec des amis et/ou des membres de leur famille alors que quatre sur dix (43 %) le feront avec des collègues de travail.
Quatre sur 10 (41 %) se rendront dans un bar ou un restaurant pour regarder une partie de la Coupe du monde, trois sur 10 (30 %) déclarent qu'ils achèteront des produits dérivés de la Coupe du monde et 16 % indiquent qu'ils auront « un porte-bonheur qu'ils garderont sur eux pendant les rencontres ». Dans ce dernier groupe, 16 % admettent qu'ils « feront l'impasse sur le travail ou l'école pour regarder les rencontres ».
Voici quelques faits intéressants concernant ces résultats :
- Pays les plus susceptibles de regarder les rencontres avec des amis et/ou des membres de leur famille :
Brésil (96 %), Afrique du Sud (92 %), Espagne (92 %), Argentine (92 %), Indonésie (91 %) et Mexique (90 %). Pays les moins susceptibles de regarder les rencontres avec des amis et/ou des membres de leur famille : Japon (61 %), Australie (75 %), Hongrie (77 %) et Canada (77%). - Pays les plus susceptibles de regarder les rencontres avec des collègues de travail :
Chine (72 %), Indonésie (71 %), Inde (68 %), Mexique (58 %), Afrique du Sud (53 %), Turquie (53 %) et Arabie Saoudite (52 %). Pays les moins susceptibles de regarder les rencontres avec des collègues de travail : Japon (8 %), Hongrie (22 %), Australie (25 %), Belgique (28 %) et Italie (28%). - Pays les plus susceptibles de se rendre dans un bar ou un restaurant pour voir une partie de la Coupe du monde :
Afrique du Sud (63 %), Espagne (59 %), États-Unis (53 %), Grande-Bretagne (52 %), Inde (48 %), Chine (48 %) et Mexique (49 %). Pays les moins susceptibles de se rendre dans un bar ou un restaurant pour voir une partie de la Coupe du monde : Japon (6 %), France (28 %), Australie (29 %), Roumanie (31 %) et Belgique (31 %). - Pays les plus susceptibles d'acheter des produits dérivés de la Coupe du monde :
Indonésie (65 %), Inde (56 %), Chine (54 %), Brésil (42 %) et États-Unis (40 %). Pays les moins susceptibles d'acheter des produits dérivés de la Coupe du monde : Japon (5 %), France (12 %), Corée du Sud (16 %), Suède (16 %) et Hongrie (19 %). - Pays les plus susceptibles d'avoir un porte-bonheur qu'ils garderont sur eux pendant les rencontres :
Inde (60 %), États-Unis (31 %), Chine (29 %), Argentine (24 %) et Turquie (21 %). Pays les moins susceptibles d'avoir un porte-bonheur qu'ils garderont sur eux pendant les rencontres : Japon (2 %), Hongrie (3 %), Suède (3 %), Belgique (7 %), Corée du Sud (8 %), Allemagne (8 %), Grande Bretagne (8 %) et Roumanie (8 %). - Pays les plus susceptibles de faire l'impasse sur le travail ou l'école pour regarder les rencontres :
Inde (46 %), États-Unis (31 %), Turquie (26 %), Indonésie (23 %), Argentine (21 %) et Chine (21 %). Pays les moins susceptibles de faire l'impasse sur le travail ou l'école pour regarder les rencontres : Belgique (4 %), Afrique du Sud (7 %), Hongrie (4 %), France (7 %), Allemagne (8 %), Japon (7 %), Espagne (7 %) et Roumanie (7 %) .
Qui pense que l'organisation de cette compétition sportive par le Brésil sera un succès ?
Sept personnes ayant entendu parler de la Coupe du monde sur dix (69 %) pensent (19 % tout à fait d'accord, 50 % assez d'accord) que l'organisation de cette compétition par le Brésil sera un succès.
Ce chiffre contraste largement avec le fait qu'un Brésilien sur trois (36 %) pense que l'organisation de la Coupe du monde par le Brésil sera un succès (10 % tout à fait d'accord, 25 % assez d'accord).
Six sur dix (63 %) pensent (21 % tout à fait d'accord, 42 % assez d'accord) que l'organisation de la Coupe du monde sera bénéfique pour les citoyens brésiliens. Un Brésilien sur trois (36 %) a ce sentiment (9 % tout à fait d'accord, 27 % assez d'accord).
Les trois quarts d'entre eux (73 %) conviennent que la Coupe du monde permettra de savoir si le Brésil est prêt à accueillir les Jeux Olympiques de 2016 (22 % tout à fait d'accord, 51 % assez d'accord). Seules quatre personnes de ce groupe sur dix (39 % - 13 % tout à fait d'accord, 26 % assez d'accord) le pensent.
La Coupe du monde est-elle, de nos jours, plus axée sur le sponsoring d'entreprise que sur l'esprit sportif ? La Coupe du monde 2014 sera-t-elle exempte de corruption ?
Les trois quarts des sondés (76 %) pensent que, de nos jours, la Coupe du monde est plus axée sur le sponsoring d'entreprise que sur l'esprit sportif (31 % tout à fait d'accord, 45 % assez d'accord). En effet, parmi les sondés issus du pays organisateur, le Brésil, 86 % sont d'accord (60 % tout à fait d'accord, 26 % assez d'accord).
Seul un tiers des sondés (35 % - 7 % tout à fait d'accord, 29 % assez d'accord) pense que l'organisation et les préparatifs de la Coupe du monde 2014 ont été exempts de corruption alors que ceux issus du Brésil sont moins nombreux à le penser (16 % - 6 % tout à fait d'accord, 10 % assez d'accord).
Le Brésil devait-il organiser la Coupe du monde ?
Six sondés sur dix (59 %) pensent (24 % tout à fait d'accord, 35 % assez d'accord) que le Brésil n'aurait pas dû organiser la Coupe du monde parce que ces fonds auraient pu être utilisés à meilleur escient. Une grande majorité des Brésiliens (81 % sont d'accord ; 63 % tout à fait d'accord, 18 % assez d'accord) a ce sentiment.
Les sondés à travers le monde semblent ne pas vouloir se prononcer sur les répercussions de la Coupe du monde au Brésil sur les spectateurs, les citoyens brésiliens…
Une courte majorité (55 %) pense (11 % tout à fait d'accord, 44 % assez d'accord) que la sécurité des spectateurs de la Coupe du monde sera assurée alors que seul un quart des Brésiliens (25 %) est d'accord (5 % tout à fait d'accord, 19 % assez d'accord) .
Un peu moins de la moitié (45 %) pense (12 % tout à fait d'accord, 33 % assez d'accord) que les pauvres et les défavorisés au Brésil bénéficieront des retombées de la Coupe du monde pour leur pays et seuls deux Brésiliens sur dix (19 %) sont d'accord (8 % tout à fait d'accord, 11 % assez d'accord).
Les sondés sont également partagés quant à savoir si le Brésil possède les infrastructures nécessaires pour accueillir cette compétition et quant à savoir si la réputation du pays va s'améliorer grâce à l'organisation de cette compétition.
La moitié des sondés (52 %) pense (13 % tout à fait d'accord, 39 % assez d'accord) que le Brésil ne possède pas les infrastructures nécessaires (hôtels, transports publics, aéroports) pour accueillir des évènements tels que la Coupe du monde ou les Jeux Olympiques. En fait, les trois quarts (74 %) des Brésiliens (46 % tout à fait d'accord, 28 % assez d'accord) indiquent que leur pays ne possède pas les infrastructures nécessaires pour organiser les Jeux Olympiques.
La moitié (51 %) affirme (12 % tout à fait d'accord, 38 % assez d'accord) que le Brésil est plus légitime pour organiser la Coupe du monde, mais seuls trois Brésiliens sur dix (30 %) le pensent (9 % tout à fait d'accord, 21 % assez d'accord).
La moitié (48 %) pense (10 % tout à fait d'accord, 38 % assez d'accord) que les autorités brésiliennes se sont assurées que la décision d'organiser la Coupe du monde respecte les opinions et les besoins des citoyens alors que seuls deux Brésiliens sur dix (22 %) sont d'accord (10 % assez d'accord, 12 % assez d'accord).
Supporters officiels de la Coupe du monde
Lorsqu'on leur demande de nommer autant de partenaires officiels de la FIFA et de sponsors officiels de la Coupe du monde 2014 que possible, la moitié (52 %) des personnes ayant entendu parler de la compétition, cite Coca-Cola.
Parmi les autres partenaires, sponsors et supporters de la compétition, les réponses les plus fréquentes sont : Adidas (41 %), McDonalds (34 %), Visa (34 %), Sony (29 %), American Express (21 %), Hyundai-Kia Motors (20 %), Emirates (18 %), Budweiser (15 %), Johnson & Johnson (15 %), Castrol (13 %), Continental (10 %), Oi (4 %), Yingli Solar (2 %) et Moypark (2 %).
Les organisations suivantes sont également citées alors qu'elles ne sponsorisent pas la compétition : Nike (37 %), Samsung (32 %), MasterCard (31 %), Puma (23 %), Toyota (22 %), Volkswagen (19 %), Philips (18 %), Canon (17 %), Vodafone (16 %), P&G (Proctor et Gamble) (15 %), Carlsberg (11 %), Barclays (10 %) et AIG (6 %).
Fiche technique :
These are findings of the research conducted by global research company Ipsos. The research was conducted on the “G@57” wave between May 6-20, 2014. The monthly Global @dvisor data output is derived from a balanced online sample in 24 countries around the world via the Ipsos Online Panel system. For the results of the survey presented herein, an international sample of 19,032 respondents (15,064 who have seen, read or heard of the FIFA World Cup) in 26 countries were interviewed. Approximately 1000+ individuals were surveyed in Australia, Brazil, Canada, China, France, Germany, Great Britain, India, Italy, Japan, Spain and the United States of America. Approximately 500+ individuals were surveyed in Argentina, Belgium, Hungary, Indonesia, Mexico, Poland, Romania, Russia, Saudi Arabia, South Africa, South Korea, Sweden and Turkey. A sample in Egypt (n=512) was conducted via CATI (telephone) methodology and has a margin of error of +/- 4.1% points, 19 times out of 20. The precision of Ipsos online polls are calculated using a credibility interval. In this case, a poll of 1,000 is accurate to +/- 3.5 percentage points and one of 500 is accurate to +/- 5.0 percentage points in their respective general populations.