Deuxième édition du Baromètre Sport Santé

La Fédération Française d’Education Physique et de Gymnastique Volontaire (FFEPGV) publie la deuxième édition de son Baromètre annuel Sport-Santé. L’occasion de faire le point sur la relation qu’entretiennent les Français avec le sport, d’une part, et leur pratique sportive, d’autre part. Même si le sport est la résolution numéro 1 des Français pour la nouvelle année, la moitié d’entre eux avoue manquer de temps pour s’y consacrer.

Auteur(s)
  • Emilie Rey-Coquais
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Le sport-santé : une évidence pour les Français !

  • 2 Français sur 3 associent en priorité au sport, le mot « santé » (68%)
  • Pour 58% d’entre eux, le mot « effort » est cité, suivi de « plaisir » (42%) et de « vitalité » (38%)

Garder la forme et se déstresser : les 2 motivations majeures de la pratique sportive pour les sportifs comme pour les non-sportifs

  • Un constat : le sport demeure une activité davantage pratiquée pour se maintenir en forme que pour se divertir : sportifs, 67% ; non-sportifs, 58%
  • Se défouler, se déstresser : sportifs, 56% ; non-sportifs, 47%
  • La perte de poids apparait comme un élément incitatif chez les non-sportifs : raison davantage évoquée par les non-sportifs (46%), alors que les sportifs plébiscitent davantage le fait d’être en bonne santé (45%)

Cependant, la pratique hebdomadaire demeure minoritaire et il y a une véritable fracture sportive

La pratique hebdomadaire d’une activité sportive reste minoritaire et les Français concernés y passent en moyenne 3 heures et 18 minutes par semaine, principalement les hommes, les plus jeunes (16-24 ans) ainsi que les seniors (55-64 ans).
On remarque également une réelle fracture sportive à différents niveaux :

  • Près d’1 Français sur 2 n’exerce pas d’activité physique de façon hebdomadaire (46%)
  • Ce phénomène touche plus souvent les femmes (48%) que les hommes (44%) et davantage les foyers les plus modestes (revenus net mensuel inférieur à 1250€, 51%)
  • Les Français qui n’exercent pas d’activité sportive le justifient par un manque de temps (51%) : Les plus jeunes (moins de 35 ans, 64%) tout comme les foyers avec enfants (68%) sont plus nombreux à évoquer cette raison

Les non-sportifs sont prêts à investir 185€ en moyenne par an dans une pratique sportive

A l’heure où le pouvoir d’achat est la principale préoccupation des Français, cet argument reste un levier important à la pratique sportive (38%). Cet élément est d’autant plus plébiscité par les plus jeunes (moins de 35 ans, 45%) ou les plus modestes (51%).

  • Les non-sportifs seraient prêts à consacrer en moyenne 185€ par an à la pratique sportive
  • Les 35 ans et plus : 193€
  • Les hommes : 206€

Et les foyers les plus aisés (revenu net mensuel > à 3000€) : 224€ 


Fiche technique :

Cette enquête a été menée par Ipsos sur Internet du 18 au 20 décembre 2012 auprès d’un échantillon de 1005 personnes, constituant un échantillon national représentatif de la population française âgée de 16 à 64 ans.

Auteur(s)
  • Emilie Rey-Coquais

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