Difficile d'oublier le franc
Si un peu moins d'une personne sur cinq déclare aujourd'hui "penser définitivement en euros, sans avoir à effectuer la conversion de l'euro en franc", les trois quarts des interviewés estiment qu'il leur faudra encore "quelques mois" (34%), voire "quelques années" (41%) pour ne plus avoir à faire cette gymnastique. Petit à petit, les Français ont ainsi pris conscience de l'ampleur de la tâche : interrogés au lendemain de l'arrivée de la monnaie unique, seuls 9% d'entre eux pensaient que la période d'adaptation dépasserait l'année. Ils sont parallèlement de plus en plus nombreux à souhaiter que le double affichage des prix perdure "au-delà de l'année 2002" (48%, contre 21% en février dernier).
Les Français sont par ailleurs une majorité à estimer que la mise en place de l'euro "a rendu ses vacances plus chères" (43%), tandis qu'un bon tiers des personnes interrogées juge plutôt "que cela n'a pas eu d'influences sur le coût des vacances" (35%).