La religion n’est pas le seul " opium " du peuple israélien en herbe. Une enquête réalisée par l’institut Por auprès de 3376 jeunes de 12 à 18 ans et publiée par le War on Drugs Authority fait état d’une consommation de drogues touchant une fraction non négligeable de la jeunesse religieuse du pays. Globalement, la consommation de substances psychotropes semble avoir cessé d’augmenter : elle concerne 9,8% de cette tranche d’âge contre 9,3% en 1995 et 4,9% en 1992. Soulignons que ces chiffres cumulent la consommation des drogues dures, du cannabis et des médicaments psychotropes. La hiérarchie de la consommation des hards drugs fait apparaître une curieuse hiérarchie parmi les jeunes Israéliens. Ces usages à hauts risques sont plus répandus parmi les " traditionnalistes " déclarés (6%) et les élèves d’écoles religieuses (5,1%) que chez ceux des établissements laïcs (4,1%).