Intentions de vote : Nicolas Sarkozy reste en tête mais l'écart se resserre

La dernière vague d'intentions de vote Ipsos-Le Point réalisée vendredi et samedi dernier confirme la baisse des intentions de vote attribuées à Nicolas Sarkozy. A 31%, il enregistre son plus mauvais score depuis un an, mais reste devant Ségolène Royal (26%, +3) et François Bayrou (17,5%, +1,5 points)

La dynamique favorable de François Bayrou se poursuit. Il capte le soutien des 2/3 de l'électorat UDF, près de 20% des sympathisants socialistes, 10% des proches de l'UMP. Au sein de l'électorat socialiste, Ségolène Royal reste à un niveau de mobilisation (64%) supérieur à ceux mesurés en 2002 pour Lionel Jospin, mais moindre que ceux que l'on relève pour Nicolas Sarkozy dans son camp (77%). Malgré une légère progression, elle reste battue dans les intentions de vote second tour (47%, contre 53% pour N. Sarkozy). Jean-Marie Le Pen (13%) complète le quatuor des prétendants. Aucun des 10 "petits candidats" testés n'émerge dans pour l'instant dans les intentions de vote. Ils oscillent entre 3% (Besancenot) et 0,5% (Schivardi, Nihous, Lepage et Dupont-Aignan). Même Arlette Laguiller, qui avait pourtant passé le seuil des 5% en 2002, n'est pointée aujourd'hui qu'à 1% ; aucune dynamique non plus sur José Bové (2%) ou Dominique Voynet (1%).

L'élection polarisée sur 4 candidats
par Pierre Giacometti, interviewé par Paul QUINIO dans le quotidien Libération du mardi 27 février 2007.

«Le phénomène le plus important, c'est le niveau très élevé des deux principaux candidats par rapport à ce qu'on a connu lors des précédentes élections présidentielles. Ils sont ensemble autour de 60 %, alors que Lionel Jospin et Jacques Chirac étaient à 45 % en 2002. Si cette tendance ce maintenait, cela garantirait leur présence au second tour. Les Français ont vraiment légitimé Ségolène Royal et Nicolas Sarkozy, sans doute à cause du souvenir du 21 avril 2002, ensuite parce qu'ils n'ont pas été imposés par le système mais "fait" par l'opinion.
Autre phénomène original : il n'y a pas un troisième homme, mais deux challengers extrêmement compétitifs, au point qu'ils peuvent brouiller les pistes et participer au second tour. L'élection est en tout cas très polarisée autour des quatre principaux candidats, même si on sait que les "petits" profiteront de la campagne officielle à partir du 22 mars.»

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