Intentions et Préoccupations des Européens pour les Vacances

Ipsos a réalisé pour le compte d’Europ Assistance, du 15 février au 23 mars 2007, une enquête auprès d’un échantillon de 3.500 Européens (Français, Allemands, Britanniques, Italiens, Espagnols, Belges et Autrichiens). A la veille des vacances d’été 2007, cette étude a pour objectif d’estimer les intentions de départ des ressortissants des pays concernés, leurs motivations, les destinations et les types de séjours privilégiés. Le Baromètre Ipsos / Europ Assistance « Intentions et Préoccupations des Européens pour les Vacances » s’est également fixé pour but d’évaluer les risques perçus par les touristes, et d’apprécier leur sentiment de couverture par rapport à ces risques.Ecoutez Joachim Soëtard, Directeur du développement d'Ipsos Public Affairs, dans l'émission "Carrefour de l'Europe" du 13 Juillet 2007.

Auteur(s)
  • Jean-François Doridot Directeur Général Public Affairs
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Les deux tiers des Européens ont l’intention de partir en vacances cet été

Les deux tiers des Européens (66%) partiront cet été, dont 23% plusieurs fois. Ces chiffres sont en nette progression par rapport à ceux enregistrés en 2005 et en 2006 (+ 6 points par rapport à 2006).
Les Britanniques sont toujours les plus enclins à bouger, et retrouvent le niveau qui était le leur en 2005 (74% partiront, + 6 points). Les Allemands (60% + 6 points) et les Belges (61%, + 6 points) progressent sensiblement, mais demeurent les pays dans lesquels la déclaration d’intention de départ est la moins généralisée. L’Espagne enregistre quant à elle la plus forte progression (14 points en un an), devant l’Autriche (+ 10 points) et l’Italie (+ 9 points).
La France, avec 65% d’intentions de départ, se situe dans la moyenne, mais il s’agit du seul pays n’enregistrant pas de progression par rapport à 2006.
On définit les « vacanciers » comme des personnes déclarant passer au moins une fois, entre juin et septembre 2007 inclus, plus de quatre nuits consécutives en dehors de leur foyer, pour des raisons autres que professionnelles.

Intentions de départ par pays pour la période juin à septembre 2007 inclus

 
Oui, plusieurs fois
Oui, une fois
S/T Oui
Evolution par rapport à 2006
Ensemble
23%
43%
66%
+ 6 points
Grande-Bretagne
47%
27%
74%
+ 6 points
France
15%
50%
65%
- 1 point
Italie
23%
45%
68%
+ 9 points
Allemagne
14%
46%
60%
+ 6 points
Belgique
16%
45%
61%
+ 6 points
Autriche
17%
53%
70%
+ 10 points
Espagne
17%
48%
65%
+ 14 points

Dans la majorité des cas (42%), la durée des vacances sera de deux semaines, voir inférieure (33% partiront une semaine). Tout comme en 2006, ces courts séjours seront notamment le fait des Italiens (39% partiront une semaine), des Autrichiens (47%) ou encore des Britanniques (41%). A l’inverse, les Allemands se positionnent plutôt sur des durées de vacances plus longues : 55% partiront deux semaines, 16% trois semaines. Les Français modifient quelque peu leurs pratiques : 26% partiront une seule semaine (contre 22% en 2006), et 39% deux semaines (contre 42% en 2006). Ils retrouvent là des comportements comparables à ceux enregistrés en 2005.

Durée totale des séjours d’été

 
Moins d’une semaine
1 semaine
2 semaines
3 semaines
4 semaines et plus
Ensemble
8%
33%
42%
14%
11%
France
3%
26%
39%
20%
14%
Allemagne
9%
27%
55%
16%
8%
Grande-Bretagne
13%
41%
42%
11%
6%
Espagne
9%
33%
33%
8%
17%
Italie
6%
39%
35%
12%
12%
Belgique
7%
28%
41%
16%
12%
Autriche
9%
47%
38%
13%
7%

Total supérieur à 100, l’interviewé pouvant donner plusieurs réponses


Les Européens donnent une nouvelle fois la priorité au repos, devant la découverte, et continuent de faire de l’Europe leur espace de prédilection

La majorité des personnes interrogées (59%) fait de la recherche de repos sa principale motivation, sensiblement devant la notion de découverte (39%). Cette hiérarchie, cohérente avec celles enregistrées en 2005 et en 2006, est globalement commune à l’ensemble des pays européens interrogés, même si, une nouvelle fois, les Britanniques se distinguent par un appétit plus important pour la découverte, phénomène déjà mis à jour en 2005 et en 2006, et qui se confirme cette année (46%, contre 42% en 2005 et 47% en 2006). Mais d’autres pays enregistrent de très fortes progressions sur cette idée de « découverte » : il s’agit de la Belgique (40%, + 11 points), de l’Espagne (40%, + 5 points) et de l’Italie (39%, + 5 points).Par ailleurs, l’Europe, avec 80%, constituera encore, à l’été 2007, la destination favorite des Européens. Trois destinations y sont particulièrement privilégiées : la France (17%, - 2 points), l’Italie (18%, - 1 point), et l’Espagne (16%, - 2 points). Par ailleurs, 47% resteront dans leur propre pays (sans changement par rapport à 2006). C’est notamment le cas des Espagnols (59%), des Italiens (66%), et des Français (64%). Mais il est à noter que la proportion d’Espagnols déclarant rester dans leur pays est en nette diminution (- 11 points), au profit d’autres pays européens.

C’est sur le type de séjours que l’on enregistre les évolutions les plus importantes, au profit d’une plus grande autonomie des touristes. 32% des touristes interrogés déclarent qu’ils organiseront eux-même leur voyage, en achetant des prestations séparées (soit une progression de 6 points en l’espace d’un an), 30% achèteront un forfait tout compris, comprenant le transport et l’hébergement (+ 5 points). A l’inverse, 24% déclarent avoir l’intention de louer une maison, une chambre d’hôtel ou une chambre d’hôte (- 7 points), et 14% se rendront dans leur résidence secondaire ou chez des amis (- 6 points). Enfin une proportion stable (10%, - 1 point) optera pour le camping-caravaning.

Les facteurs qui ont amené ces choix de destination

Le budget (79%, - 2 points), le climat (78%, - 2 points), les risques sanitaires (71%, - 2 points) constituent les critères de choix essentiels, au même niveau que les éléments propres à l’offre touristique que sont la qualité des infrastructures touristiques sur place (73%, - 1 point) ou encore les possibilités d’activités de loisirs ou culturelles (69%, - 1 point). Les risques d’attentats jouent quant à eux un rôle « essentiel » ou « important » pour 61% des Européens concernés (- 4 points). Les risques de catastrophe naturelle (53%, sans changement) ou de troubles sociaux (52%, - 2 points) demeurent quant à eux relativement stables, tout comme le temps de trajet entre le domicile et le lieu de vacances (53%, + 3 points).

Tout comme en 2005 et en 2006, on observe que la hiérarchie des facteurs de décision varie très fortement en fonction des pays. Le tableau ci-après présente cette distinction hiérarchique. On notera la prépondérance du facteur économique pour la France et l’Italie, les craintes relatives aux risques d’attentats s’agissant des Espagnols ou des Autrichiens, ou encore la nécessité d’un climat agréable pour les Britanniques et les Belges. Plus généralement, on notera que les éléments relatifs à l’offre touristique proprement dite arrivent sensiblement derrière ces éléments, à l’exception de l’Allemagne.

Hiérarchie des facteurs de choix en fonction des pays (réponses « essentiel »)

 
1er facteur
2ème facteur
3ème facteur
Ensemble
Le climat
Le budget que vous comptiez allouer
Les risques d’attentats
France
Le budget que vous comptiez allouer
Le climat
Les risques sanitaires
Allemagne
Les possibilités d’activités de loisirs ou culturelles
Le climat
Le budget que vous comptiez allouer
Grande-Bretagne
Le climat
Les risques d’attentats
Les risques sanitaires
Espagne
Les risques d’attentats
Les risques sanitaires
Le budget que vous comptiez allouer
Italie
Le budget que vous comptiez allouer
Le climat
La qualité des infrastructures touristiques sur place
Belgique
Le climat
Les risques sanitaires
Les risques d’attentats
Autriche
Les risques d’attentats
Les risques sanitaires
Le climat


D’autres facteurs ont été testés à l’occasion de l’édition 2007 du baromètre. L’attention portée au travail des enfants (57% se déclarent « très attentifs » à cette question dans l’hypothèse d’un départ à l’étranger), au niveau de pollution (50%), au statut de la femme (40%), à la nature du régime politique (31%) et enfin aux conditions de travail des populations locales (28%) témoignent de la sensibilité de l’opinion à ces questions. Sans qu’ils constituent tous des facteurs discriminants, il semble évident que leur prise en compte impacte sur l’image de la destination. Allemands, Autrichiens et dans une moindre mesure Espagnols se montrent particulièrement attentifs à ces dimensions. A l’inverse, Italiens et Belges se situent en retrait.

Parallèlement, 45% des Européens qui déclarent avoir l’intention de partir en vacances cet été disent faire plus attention à la protection de l’environnement en vacances que dans leur vie de tous les jours. C’est notamment le cas des Espagnols (50%) et surtout des Italiens (71%). En revanche, les autres pays testés ne témoignent pas d’un comportement propre spécifique à la période estivale.

La préparation des vacances s’inscrit dans la durée pour une majorité des Européens

Pour la plupart des personnes concernées (69%, + 1 point par rapport à 2006), les vacances se préparent longtemps en avance. A l’opposé, moins d’un tiers des personnes interrogées (29%, - 2 points) déclare qu’elles décideront à la dernière minute de leur destination. C’est notamment le cas des Espagnols (38%, sans changement) et des Italiens (38%, sans changement), la plus forte progression sur cet item étant toutefois enregistrée en France (32%, + 6 points par rapport à 2006).

Internet est aujourd’hui un vecteur particulièrement privilégié, en hausse sensible et continue par rapport à 2005 (28%) et 2006 (35%) : 39% des vacanciers européens déclarent qu’ils utiliseront internet pour effectuer leurs réservations. 51% des Britanniques déclarent par exemple avoir recours à ce média pour effectuer leurs réservations (+ 1 point), de même que 41% des Français (+ 9 points). L’ensemble des pays concernés par l’enquête enregistre des hausses très sensibles, en l’espace d’un an, sur cet item. C’est notamment le cas de l’Italie 28% (+ 9 points), qui était, en 2005 et 2006 en retrait par rapport aux autres pays concernés par l’enquête.

Un budget vacances en légère baisse, et toujours variable selon les pays

Le budget prévisionnel consacré par les Européens à leurs vacances sera de 2.145 € en moyenne par foyer (contre 2.235 € en moyenne en 2006), avec de fortes variations en fonction des pays. Il est ainsi de 2.579 € pour les Britanniques, qui demeurent les plus dépensiers, et de 1.910 € pour les Espagnols. Il est bien évidemment tributaire du lieu de vacances : c’est dans les pays dans lesquels la proportion de personnes déclarant faire du tourisme dans leur propre pays est la plus importante que le budget est le moins élevé.

Budget vacances 2007

 
Rappel : Budget moyen 2006
Budget moyen 2007
Evolution
Ensemble
2.235 €
2.145 €
-
Grande-Bretagne
2.795 €
2.579 €
-
Allemagne
2.233 €
2.025 €
-
Belgique
2.195 €
2.120 €
-
Autriche
2.170 €
2.267 €
+
Italie
2.085 €
2.029 €
-
France
1.884 €
2.006 €
+
Espagne
1.880 €
1. 910 €
+


Les voyageurs européens témoignent d’une préoccupation vis-à-vis des différents risques en nette progression, quel que soit le domaine testé

La hiérarchie des préoccupations à l’égard des risques confirme la prédominance des inquiétudes relatives à la santé, qu’il s’agisse de sa santé personnelle ou de celle d’un proche, accompagnant ou non. Les préoccupations exprimées concernent ainsi, pour plus de la moitié des Européens interrogés, un problème de santé, qu’il s’agisse de la santé du ou des voyageurs (55% déclarent qu’il s’agit de quelque chose qui les préoccupe « beaucoup », soit une hausse de 3 points par rapport à 2006), ou de personnes de la famille restées dans le pays d’origine (52%, + 3 points).

Mais les autres domaines testés progressent également. Suivent ainsi les préoccupations relatives aux accidents de transport (avion, train, voiture, etc.), perceptibles quel que soit le mode de transport envisagé (46%, soit une hausse de 8 points par rapport à 2006), à la perte des effets personnels (bagages, vêtements, argent), redoutée quant à elle par près de quatre personnes sur dix (44%, + 7 points). 37% (+ 1 point) craignent un problème concernant leur domicile (dégât des eaux, incendie, cambriolage…).

Les risques d’attentats (36%, + 3 points) et de catastrophe naturelle (30%, + 5 points) constituent également deux préoccupations notables. Les problèmes de transports, liés à une panne du véhicule (26%, + 6 points) ou à une grève ou des retards (18%, + 6 points) se situent en fin de hiérarchie.

Sur l’ensemble de ces dimensions, la France, la Grande-Bretagne et la Belgique enregistrent des hausses tout à fait notables, de même que l’Espagne.

Le sentiment d’être couvert progresse, mais il reste souvent déficitaire par rapport au niveau de préoccupation

L’analyse entre, d’une part, les risques perçus, et d’autre part, le sentiment d’être couvert par un contrat d’assurance ou d’assistance, montre que l’écart entre risques perçus et sentiment d’être couvert par les contrats d’assurance ou d’assistance souscrits demeure important.

Préoccupations exprimées et sentiment d’être couvert par rapport à ces préoccupations par un contrat d’assurance ou d’assistance

 
Niveau de préoccupation [Réponses « Beaucoup »]
Déclaration de couverture par un contrat d’assurance ou d’assistance 
Ecart entre Niveau de préoccupation et Couverture par contrat d’assurance ou assistance
Un problème de santé concernant un de vos proches, qui ne vous accompagne pas
52%
36%
- 16 points
Les risques d’attentats
36%
17%
- 19 points
Le risque de catastrophe naturelle (tremblement de terre, irruption volcanique, inondation, etc.)
30%
29%
- 1 point
Un problème de santé vous concernant vous ou une personne vous accompagnant
55%
69%
+ 14 points
Une grève ou un retard des transports
18%
24%
+ 6 points
Un accident de transport (avion, train, voiture, etc.)
46%
64%
+ 18 points
La perte de vos effets personnels (bagages, vêtements, argent)
44%
57%
+ 13 points
Un problème concernant votre domicile (dégât des eaux, incendie, cambriolage, etc.)
37%
71%
+ 34 points
Une panne de votre véhicule
26%
67%
+ 41 points

On note toutefois une progression importante du sentiment d’être couvert, ce qui tendrait à atténuer l’évolution, elle aussi en progression, des niveaux de préoccupation. Le sentiment d’être couvert a ainsi progressé en 2007, comme cela avait déjà été le cas en 2006 : on se pense majoritairement couvert pour un problème concernant le domicile (71%, + 6 points), pour un problème de santé pour soi ou un proche qui accompagne (69%, + 4 points), pour une panne du véhicule (67%, + 10 points), pour un accident de transport (64%, + 5 points), pour la perte des effets personnels (57%, + 4 points).

Focus 2007 : l’Espagne

Une population qui voit ses pratiques touristiques évoluer très fortement

Un tiers des Espagnols (33%) attendent de leurs vacances qu’elle leur offre l’opportunité de découvrir de nouvelles cultures, de changer complètement d’univers (contre 28% pour l’ensemble des Européens interrogés). Ils sont, sur cet item précis, les plus en pointe.

Cet intérêt général se traduit au niveau des pratiques : 65% des Espagnols déclarent qu’ils prendront des vacances cet été, soit une hausse de 15 points en l’espace d’un an. Il s’agit là de la plus forte progression enregistrée dans le cadre du baromètre. Les Espagnols devancent désormais Les Allemands (60%), les Belges (61%) et se situent au même niveau que les Français (65%).

Une ouverture marquée vers l’Europe, sur la base de séjours de courte durée

Leur mode de consommation est quant à lui particulier : plutôt plus intéressés que l’ensemble des Européens par des séjours de courte durée (une semaine, 33%, + 10 points par rapport à 2006), ils resteront massivement en Espagne (59%), mais moins que leurs homologues latins (France, 64% et Italie, 66%). Ils manifestent dans les faits un intérêt en nette progression pour les autres destinations européennes.

En revanche, la réflexion préalable sur le choix du lieu n’implique pas nécessairement un souci d’organisation particulier : 38% des voyageurs espagnols décideront à la dernière minute de leur destination (contre 29% pour l’ensemble).

Une plus grande mobilité

Les Espagnols modifient également leurs pratiques de consommation touristique. Moins intéressés qu’en 2006 par la location d’une maison, d’une chambre d’hôtel ou d’une chambre d’hôte (20% contre 31% en 2006), ou le recours à leur résidence secondaire ou à la maison d’amis, ils s’orientent en 2007 plus qu’en 2006 sur des formules comprenant transports et hébergement (26% contre 21%), et de manière plus marginale sur le camping caravaning (9% contre 5% en 2006).

Par ailleurs, les Espagnols demeurent attachés à la relation à l’agence de voyage (45% contre 38% pour l’ensemble), même si internet confirme la progression enregistrée entre 2005 et 2006 (29%).Quant au budget que les Espagnols déclarent consacrer à leurs vacances d’été 2007,il demeure relativement modeste (1910€, soit le 7ème rang des pays testés), mais il progresse entre 2006 et 2007.

Une population qui fait de la prise en compte de la notion de risque un élément essentiel au moment du choix

Au moment d’opérer leur choix de destination, les Espagnols prennent massivement en compte le risque d’attaques terroristes (50%, contre 39% pour l’ensemble), ce qui les situe juste derrière les Autrichiens sur cet item (55%), mais sensiblement devant les autres pays testés. Autres éléments auxquels les Espagnols sont particulièrement attentifs, le risque de catastrophe naturel est jugé primordial par 37% d’entre eux (contre 27% pour l’ensemble des Européens), de même que les risques sanitaires (48% contre 39%). Les Espagnols se caractérisent donc par une prise en compte exacerbée des risques.

Ils se distinguent également par une forte prise en compte, au moment de leur choix, des caractéristiques sociopolitiques de la destination. 65% déclarent porter beaucoup d’attention au travail des enfants (contre 57% pour l’ensemble), 54% au statut de la femme (contre 40%), 36% à la nature du régime politique (contre 31%) et 34% aux conditions de travail des populations locales (contre 28%). Les Espagnols devancent sur ces différents points la plupart des pays testés.

Des niveaux d’appréhension en lien direct avec la modification des aspirations et des comportements

Par ailleurs, la plus grande mobilité évoquée plus avant a un impact très net sur le niveau de craintes exprimées. Les Espagnols se montrent désormais particulièrement sensibles aux risques relatifs aux transports : deux tiers d’entre eux déclarent craindre « beaucoup » un accident de transport (66% contre 46% pour l’ensemble), 61% la perte de leurs effets personnels (contre 44%), 45% une panne de leur véhicule (contre 26%) et 33% une grève ou un retard des transports (contre 18%). Les niveaux de craintes relatifs à la question des transports s’accompagnent parallèlement d’une crainte en progression s’agissant du domicile (60% contre 37%).

Auteur(s)
  • Jean-François Doridot Directeur Général Public Affairs

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