La France des déclinologues
L'observatoire Ipsos-La Tribune présente des Français inquiets du contexte économique et social dans lequel ils évoluent : un regard anxieux sur une France "mauvaise élève", une vision consumériste du rôle du travail, un rapport à l'entreprise teinté de méfiance, méfiance que l'on retrouve dans la perception des acteurs et des grandes notions et socio-économiques. Dans ce contexte empreint de pessimisme, les Français appellent à la réforme, voire à la "rupture" pour la moitié d'entre-eux.
Un état de la France jugé très moyen par des Français particulièrement critiques sur la question de l'emploi et du pouvoir d'achat : un pays en déclin
Un bulletin de note « médiocre »…
Invités à noter l'état de la France sur une dizaine de sujets, les Français sont loin d'attribuer les félicitations du jury à « l'élève France ». La note globale qu'il donne à leur pays est très moyenne (10,5 sur 20) et dans aucun domaine, ils lui attribuent une note supérieure à 12,4.
Il faut dire que leur appréciation globale est plombée par la sévérité du jugement qu'ils portent sur la situation de l'emploi (7,9/20) et le pouvoir d'achat (8,7/20). Sur l'emploi, même les plus favorisés (cadres supérieurs) ou les plus protégés sur le marché du travail (salariés du secteur public) mettent une note inférieure à la moyenne. Le pouvoir d'achat suscite un jugement à peine moins sévère (8,7/20) mais les sympathisants de droite mettent une note supérieure à la moyenne (10,3/20). A noter que dans les deux cas, le jugement est d'autant plus sévère que le niveau de revenu et de diplôme est faible.
Mais en dehors de ces deux thèmes qui sont en tête de leurs préoccupations, les Français ne portent pas de jugements très tranchés sur les autres sujets. Les notes sont toutefois très « médiocres ». D'une manière générale, elles tournent autour de 10 comme sur la protection de l'environnement et la qualité du cadre de vie (10/20), la santé des entreprises (10,2/20), la place des entreprises françaises dans le monde (10,3/20) et la qualité des prestations des services publics (10,8/20). A noter que sur ce dernier point, il y a peu de différences entre salariés du public (11.3/20) et salariés du privé (10,6/20).
Enfin, il faut noter la place occupée dans ce classement par la qualité du système de protection sociale qui obtient la meilleure note (12,4/20). Ce point suscite un certain consensus politique mais il faut noter que cette satisfaction diminue plus les revenus et le niveau de diplôme baissent.
…et un quasi-consensus autour du “déclin” de la France
Loin d'être un thème spécifiquement de droite, le déclin de la France est un constat que fait aujourd'hui une majorité de Français (53%) et en particulier une majorité de sympathisants de gauche (57%). Les sympathisants de droite s'avèrent même moins enclins à juger la France en “déclin” (43%) que ces derniers. La sensibilité politique du gouvernement actuel y est certainement pour beaucoup. D'autres variables que les affinités politiques entrent donc en jeu à propos d'un sujet qu'une part importante de sondés est incapable de trancher (33% choisissent de “ni l'un ni l'autre”) : seuls 12% d'entre eux répondent que la France “progresse”.
Parmi elles, il semble que la confrontation au principe de réalité économique et le contact avec la concurrence internationale soient pour beaucoup dans la prise de conscience de ce déclin. En effet, les Français les plus enclins à juger la France en “déclin” se situent parmi les classes d'âge les plus actives (les 25-59 ans), le secteur privé et les catégories sociales les plus en contact avec la concurrence internationale (artisans, commerçants, chefs d'entreprise).
Mais les Français les moins diplômés (niveau d'études inférieur au bac) et ceux aux revenus les plus modestes (moins de 1200 € de revenu net mensuel par foyer) s'avèrent aussi des “déclinologues”. A l'inverse, les plus optimistes sur l'avenir de l'a France sont plus des inactifs (retraités à 15%), encore en marge de la vie professionnelle (moins de 25 ans) ou plus tellement en âge de travailler (les plus de 60 ans). Les salariés des entreprises publiques sont aussi un peu plus représentés dans leurs rangs.
Ce clivage se retrouve en grande partie sur la question de l'ampleur des réformes à réaliser pour améliorer sa situation. Mais si une majorité des Français partagent le constat d'un déclin de la France , ils sont beaucoup plus partagés sur la nécessité d'une rupture.
L'entreprise et le travail souffrent d'un très net « détachement »
Le « travail » n'est pas aujourd'hui une source d'épanouissement en tant que telle, notamment pour les cadres…
Dans ce contexte économique très morose, à peine un salarié sur trois (34%) voit dans son travail un moyen d'accomplissement qui contienne une dimension réellement hédoniste, c'est-à-dire d'abord comme un moyen de s'épanouir au sein d'une activité professionnelle qui leur plaît. Les autres, c'est-à-dire près des deux tiers (64%), n'ont qu'une vision utilitaire de leur activité professionnelle. Ils la perçoivent avant tout comme le moyen d'avoir de l'argent et de pouvoir s'épanouir à l'extérieur de leur vie professionnelle.
Plus grave, cette tendance est aujourd'hui majoritairement partagée au sein des différentes catégories socioprofessionnelles. Le rapport des cadres au travail est aujourd'hui très contrasté. Si pour 45% d'entre eux, il est une source d'épanouissement en soi, à l'opposé 53% n'y voient qu'un moyen de gagner de l'argent pour se réaliser à l'extérieur de la sphère professionnelle. Sur ce sujet, on note surtout que les cadres affichent une perception au final assez proche de celle des employés (seulement 37% estiment que le travail est d'abord une source d'épanouissement au sein de leur activité). Le malaise des cadres semble avoir gagné en force au point de remettre en cause aujourd'hui leur attachement même à leur activité professionnelle en tant qu'outil à la réalisation personnelle. La rupture ne se fait qu'au niveau des ouvriers qui estiment beaucoup moins que les autres que leur travail est un moyen de réalisation en soi (26%).
Par ailleurs, cette perception du travail est aujourd'hui majoritaire au sein de l'ensemble des classes d'âge. Le nombre d'années d'activité n'y fait rien : les plus jeunes, les tranches du milieu et les plus âgés considèrent tous majoritairement que leur activité professionnelle a d'abord vocation à leur permettre de s'épanouir « à l'extérieur » (61% pour les salariés de moins de 35 ans contre 66% pour les 35 ans et plus).
On note aussi que le secteur d'activité (public ou privé) tout comme la proximité politique sont des variables qui ne jouent pas sur les perceptions des salariés. Le « détachement » vis-à-vis de l'activité professionnel est perçu par le plus grand nombre.
…et l'entreprise souffre d'une réelle crise de confiance
Nul doute que le désabusement dont souffre la majorité des salariés vis-à-vis de leur travail en tant que source d'épanouissement explique pour une part l'image qu'ils se font de l'entreprise. Cette méfiance est d'ailleurs aussi ressentie par la majorité de la population française.
Toutefois, il est aussi presque certain que la défiance que nos concitoyens expriment ici concerne le plus souvent les grandes entreprises et leurs dirigeants. De fait, paradoxalement, l'entreprise est aujourd'hui l'institution qui est perçue la plus positivement par les Français (79%), loin devant toutes les autres. En revanche, lorsqu'on leur demande quelle image ils ont aujourd'hui des entrepreneurs, on observe une très forte différence de perception suivant que l'on parle des dirigeants de PME qui bénéficient d'un fort capital de sympathie (76% d'opinions positives) ou de ceux des grandes entreprises qui sont majoritairement mal perçus (52% en ont une image négative). Ces données confirment les résultats d'une enquête réalisée par Ipsos en février 2006 qui montrait que les petites et moyennes entreprises bénéficiaient d'une bonne image auprès de plus de trois Français sur quatre (76%). A l'inverse, les opinions négatives à l'égard des grandes entreprises étaient importantes (49%). L'actualité des entreprises à laquelle les Français ont le plus souvent accès étant fréquemment « dramatique » (fermetures d'usines, licenciements alors que les profits sont élevés…) et concernant essentiellement les grandes sociétés, leur perception vis-à-vis de l'entreprise en général en souffre fortement. Il est probable que la mauvaise image qu'ils ont le plus souvent des grands groupes tire l'image de l'ensemble des entreprises vers le bas. Résultat, l'entreprise inspire plutôt de la “méfiance” aux Français (53%), seuls 30% d'entre eux éprouvant de la « confiance » à son égard.
Dans le détail de l'enquête, cette défiance semble liée au manque de reconnaissance de l'entreprise envers ses salariés et à son incapacité à garantir leur emploi. Ce manque de confiance à l'égard de l'entreprise semble en effet lié à un problème de reconnaissance. C'est particulièrement net sur la question salariale : les deux tiers des Français ne font pas confiance aux entreprises pour “proposer autant que possible à leurs salariés des niveaux de rémunération correspondant à leur mérite” (71%). Plus grave, l'évolution des moins de 25 ans sur la question indique en plus une accentuation de cette défiance depuis un an : 76% contre 62% en septembre 2005 (enquête Ipsos – La Tribune ).
D'autres éléments liés à la question de reconnaissance de l'entreprise participent à ce sentiment de défiance. C'est notamment le cas du diplôme qui joue en France un rôle particulièrement important au niveau hiérarchique et salarial. Ainsi, plus le niveau de diplôme est bas, plus la confiance en l'entreprise diminue. De même, la confiance varie en fonction du niveau de revenu qui correspond, pour la plupart des Français, à la reconnaissance financière de leur entreprise. Là aussi, plus les revenus sont bas, plus la confiance envers l'entreprise est faible.
Cependant, la méfiance envers l'entreprise est loin d'être l'apanage des classes moyennes ou populaires. Si les ouvriers (à 62%), les employés (à 67%) ou les professions intermédiaires (à 58%) éprouvent ce sentiment à l'égard de l'entreprise, les cadres supérieurs s'avèrent aussi plus méfiants (40%) que confiants (33%).
L'autre élément qui semble jouer est la perception d'une incapacité des entreprises à protéger l'emploi de leurs salariés. En effet, une large majorité de Français (62%) ne leur font pas confiance pour le faire. La méfiance de nos concitoyens sur ce point est à peine plus forte que sur leur capacité à assurer “à leurs salariés une vie professionnelle épanouissante” (56%) mais elle est nettement plus profonde : à l'exception des personnes à leur compte, aucune catégorie de Français ne leur exprime de confiance sur l'emploi, signe d'un consensus très fort sur la question.
Un contexte qui génère des aspirations vers la réforme, même si les Français restent très partagés sur les modalités de sa mise en oeuvre
Nul doute que l'état d'esprit très pessimiste des Français contribue aujourd'hui pour une bonne part à générer de réelles attentes en matière de changements. Comme on le verra plus loin, ils sont aujourd'hui souhaités. Toutefois, le décodage des valeurs économique et sociales de nos concitoyens illustre déjà à quel point s'il y a réforme, cette dernière devra faire extrêmement attention aux chemins qu'elle empruntera. De fait, comme cela a déjà été souligne, les Français ont aujourd'hui une opinion majoritairement positive de la « valeur » entreprise (79%) mais aussi dans une moindre mesure de la réforme (58%) ou encore, plus étonnant, du libéralisme (54%). Toutefois, au sein de leur univers économique, ils expriment dans le même temps un attachement très fort au service public (71% en ont une image positive) qui arrive en deuxième position, juste derrière l'entreprise. Ils expriment aussi une méfiance majoritaire vis-à-vis de la mondialisation (53% la perçoivent de façon négative). Plus grave, on note que le libéralisme entraîne aujourd'hui des perceptions toujours très clivées politiquement. Si 72% des sympathisants de droite en ont une opinion positivent seulement 44% des sympathisants de gauche soutiennent la même opinion. Nos concitoyens affichent donc aujourd'hui un attachement fort à des valeurs très différentes et qui dans l'hypothèse de réformes pourraient venir s'opposer les unes aux autres.
Une opinion coupée en deux sur la nécessité de “rupture”
Très connotée politiquement depuis que Nicolas Sarkozy s'en est emparée dans le débat public, la notion de “rupture” divise les Français en deux parties égales : 48% estiment qu'il faut "faire une rupture et mettre en place de grandes réformes pour modifier les choses en profondeur", 46% considèrent plutôt qu'il faut “des aménagements pour répondre à certaines difficultés actuelles » mais qu'il n'y a “pas besoin de réaliser de grandes réformes de en profondeur”. Seule une infime minorité (4%) est partisane d'un statut quo fondé sur l'idée qu'il n'y aurait “pas besoin de mettre en place de grandes réformes ou des aménagements” car “jusqu'à maintenant les choses fonctionnent plutôt bien comme ça”. Autour de cette question éminemment clivante, deux France s'opposent bien au-delà du clivage gauche / droite.
En effet, les partisans de la “rupture” appartiennent avant tout à cette France active qui travaille plutôt dans le secteur privé (à 53%), qui est en âge de travailler – les 35-59 ans sont favorables à la rupture à 55% - et où les catégories supérieures sont surreprésentées : les artisans, commerçants et chefs d'entreprise sont favorables à la rupture à 82%, les cadres supérieures à 54% et les professions intermédiaires à 54%. Plus largement, le souhait de rupture des sondés augmente plus ils s'élèvent sur l'échelle des revenus et des diplômes. Constituant le cœur de l'électorat de droite – les sympathisants de droite et d'extrême droite étant acquis à la rupture à 60% -, ces Français partagent une vision négative de l'Etat, des services publics et des syndicats et soutiennent toutes les mesures d'inspiration libérale proposées à droite pour améliorer le modèle social français.
A l'inverse, les partisans de simples aménagements se situent pour beaucoup dans cette France des inactifs (favorables à des simples aménagements à 53%), souvent en début (18-24 ans) ou en fin de période d'activité (70 ans et plus), et qui ont une image positive de l'Etat (53%) et du service public (50%). Touchant une majorité de sympathisants de gauche (58%), cette attitude va de pair avec une hostilité à toutes les mesures d'inspiration libérale proposées par la droite. Cependant, cette opposition socio-politique est à relativiser. D'abord parce que le clivage public / privé joue peu, les salariés du secteur public étant même plus favorables à la rupture (47%) qu'à de simples aménagements (45%). Ensuite, parce que l'opposition droite / gauche n'est pas si frontale: dans chaque camp, près de deux sympathisants sur cinq ne suit pas l'avis de sa majorité
Des Français très sélectifs sur les propositions de réforme du modèle social
Interrogés sur des mesures remettant en cause, d'une manière ou d'une autre, leur modèle social, les Français s'avèrent beaucoup moins rétifs aux réformes qu'il n'y paraît. Cependant, rares sont celles qui font un véritable consensus : la plupart font dissensus ou suscitent un consensus défavorable.
Seule mesure à faire l'unanimité en sa faveur, l'alignement des régimes spéciaux de retraite sur le régime général. Plus des deux tiers des Français s'y disent favorables et même les salariés du secteur public (à 62%) et les sympathisants de gauche (à 65%) le sont. Seuls les sympathisants communistes y sont opposés. Cette mesure semble attiser la fibre égalitaire des Français, quelque soit leurs positions politiques.
Ce n'est pas le cas des autres mesures qui passent dans l'opinion mais qui activent le clivage droite / gauche. Par exemple, la mise en place d'un système scolaire plus sélectif est largement soutenue par les Français (à 59%) mais elle soulève l'opposition des sympathisants socialistes et communistes (à hauteur de 53%) et surtout des moins de 25 ans (53%) connus pour être une population à risque en matière de manifestation. Aussi nettement soutenu par les Français (57%), l'assouplissement des règles du code du travail en ce qui concerne les conditions d'embauche et de licenciement des salariés soulève le même type de clivages à part que les moins de 25 ans s'y montrent les plus favorables. Malgré l'épisode du CPE, les jeunes estiment donc que l'assouplissement du code du travail reste un moyen d'améliorer la situation du pays. Par contre, certaines catégories pourtant privilégiées sur le marché de l'emploi s'y montrent hostiles comme les cadres supérieurs (53%) ou les salariés du secteur public (51%). Touchant aussi au code du travail, la proposition de remise en cause des 35 heures est assez majoritairement soutenue par les Français (à 54% contre 44%). Mais au-delà du fait qu'elle est très clivante sur le plan politique - 76% des sympathisants de droite y sont favorables, 61% des sympathisants de gauche y sont défavorables -, cette idée suscite des mouvements d'opinion assez rares : les foyers au revenus les plus modestes (moins de 1200 €/mois) et ceux au revenus les plus élevés (3000 € et plus/ mois) affirment la même volonté de remise en cause contre la catégorie moyenne suprérieure (entre 2000 et 300 €) qui s'y oppose (51%).
Toutefois, toutes les mesures soumises aux personnes interrogées ne passent pas. Certaines sont même massivement rejetées comme la suppression de l'impôt sur les grandes fortunes (à 61%), la diminution des allocations chômage (à 61%) et le recul de l'âge de la retraite (à 68%). Sur ces idées, un des éléments les plus importants à relever est le fait que même à droite, elles ne passent pas : c'est le cas de la suppression de l'impôt sur les grandes fortunes (rejetée à 51%), du recul de l'âge de la retraite (à 50%) et surtout de la diminution des allocations chômage qui rencontre l'opposition d'une nette majorité d'entre eux (56%).
Des réformes d'autant plus difficiles à mener à bien que les Français ont globalement une mauvaise opinion des acteurs susceptibles d'y participer
De fait, nos concitoyens ont aujourd'hui une image le plus souvent négative des partenaires sociaux et des différents acteurs susceptibles de participer à la mise en place des réformes. Seuls les dirigeants de PME sont aujourd'hui massivement perçus de façon positive (76%). Les autres suscitent des opinions très partagées et surtout politiquement très clivées. C'est notamment le cas des syndicats de salariés qui s'ils sont perçus positivement par une moitié de Français (49%), sont aussi déconsidérés par l'autre (47%). De même, les dirigeants des grandes entreprises sont majoritairement mal perçus (seulement 45% d'opinions positives), tout comme les organisations patronales (43%), les élus (42%) ou l'Etat (37%).
Par ailleurs, si une majorité de sympathisants de droite affichent une bonne opinion des dirigeants des grandes entreprises (60%), des organisations patronales (55%), des élus (57%) et de l'Etat (61%), cela n'est pas le cas des sympathisants de gauche qui en ont au contraire une perception majoritairement négative. Et si ces derniers affichent une opinion globalement positive des syndicats de salariés (66%), à l'opposé, les sympathisants de droite les perçoivent le plus souvent négativement (63%).
Dans ce contexte, il semble que le processus même de réforme en soit d'autant plus complexifié.
Sommaire de l'étude :
- Le bulletin de note de « l'élève France » dans chaque domaine
- La vision du rôle du travail dans la vie
- La perception des notions socio-économiques
- La perception des acteurs économiques, politiques et sociaux
- La confiance dans les entreprises
- La perception de l'évolution de la France
- Le rapport de confiance à l'égard de l'entreprise
- Le rapport aux réformes et à leurs modalités d'application en France
- Le niveau d'acceptation des mesures à prendre pour améliorer la situation de la France
Fiche technique :
Sondage effectué pour : La TRIBUNE
Dates du terrain : Les 3 et 4 novembre 2006.
Echantillon : 932 personnes, constituant un échantillon national représentatif de la population française âgée de 15 ans et plus.
Méthode : Echantillon interrogé par téléphone
Méthode des quotas : sexe, âge, profession du chef de famille, catégorie d'agglomération et région.