Le rapport de force électoral actuel reste très proche de celui de 1998

La dernière vague avant le premier tour du baromètre de climat électoral Ipsos-Le Point montre que le rapport de force n'a pas significativement bougé pendant la campagne électoral, ni même par rapport aux dernières régionales. En terme d'intentions de vote déclarées par les électeurs "certains d'aller voter" (72% de l'échantillon), Gauche et Droite parlementaires sont aujourd'hui presque à égalité (respectivement 37,5 et 37%), à un point de leur score de 1998.

Auteur(s)
  • Jean-François Doridot Directeur Général Public Affairs
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Avec une moyenne à 14,5% (entre 13 et 15,5% pour le FN, 0,3 et 1% pour le MNR), l'extrême-droite n'aurait pas non plus élargi son socle électoral par rapport au dernier scrutin régional (15,3% en 1998). Il faut alors se pencher vers l'extrême gauche pour mesurer des évolutions significatives : les listes LO/LCR se situeraient actuellement dans une fourchette de 5,5 à 8%, pour une intention de vote moyenne à 7%, plus d'une fois et demi supérieure au score de 1998 (4,4%). Cette progression ne leur garantit toutefois pas d'atteindre dans une région le seuil des 10% nécessaires pour se maintenir au second tour, et espérer avoir des conseillers régionaux.

En ce qui concerne les motivations du vote, la moitié des électeurs, qui se recrute essentiellement à gauche et chez les proches du Front National, compte  exprimer "son opposition à l'action du gouvernement Raffarin", contre 27% (surtout les proches de l'UMP) qui exprimeront leur soutien. L'opinion est plus équilibrée quant à se prononcer "en fonction de la situation politique au niveau national" (48%) ou régional (47%). En terme de souhaits de victoire, gauche et droite se retrouvent dos-à-dos, avec 38% de supporters dans chaque camp (24% ne se prononcent pas ou ne souhaitent ni la victoire de la gauche, ni celle de l'UMP-UDF). A quelques jours du premier tour l'indécision demeure, avec près de la moitié des électeurs qui n'ont pas encore arrêté leur choix.

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  • Jean-François Doridot Directeur Général Public Affairs

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