Les accidents de la vie quotidienne préoccupent les Français
Ipsos a réalisé, pour le compte de la FFSA (*), une enquête d'opinion sur les risques d'accidents de la vie quotidienne. S'ils jugent relativement dangereux de grimper sur une échelle ou un escabeau, ils s'estiment toutefois bien assurés.
Pour les Français, les accidents de la vie quotidienne sont plutôt rares. Interrogés sur le type d'accidents survenants le plus fréquemment, plus de huit sur dix citent les accidents de la route, et un tiers les agressions (34%). Ce n'est qu'ensuite, dans une moindre mesure, qu'ils pensent aux accidents de bricolage (21%), aux chutes (16%) ou aux brûlures (12%). Encore plus en rarement évoqués, on trouve les accidents médicaux (8%), les attentats ou les accidents de sports (7% chacun), et les accidents de jardinage (3%).
Les craintes d'accidents sont proportionnelles à leur fréquence supposée : plus les Français jugent un risque fréquent, et plus ils ont l'impression d'y être exposés. Concernant la vie quotidienne, ils estiment courir le plus de risques "en grimpant sur une échelle ou un escabeau" (44%), en allumant leur barbecue (39%) ou le gaz (38%). En revanche, ils se sentent moins exposés aux "risques liés aux soins médicaux", aux risques liés à une" marche dans la rue" (29%), au "bricolage ou au jardinage" (27%).
Les accidents de la vie quotidienne constituent toutefois pour les deux tiers d'entre eux une préoccupation prioritaire. C'est auprès des femmes et des foyers les moins aisés que les niveaux de préoccupation sont les plus élevés. Près de la moitié des Français est consciente du danger sans savoir comment s'en protéger (46%). Ce manque d'informations est particulièrement présent au sein des foyers les plus modestes (56%) et des personnes âgées de 45 à 59 ans (54%) ou encore des 70 ans et plus (58%).
Une très large majorité de personnes jugent que "le fait d'être assuré contre les conséquences des accidents de la vie de tous les jours" est aujourd'hui indispensable (87%).
Ce besoin atteint ses niveaux les plus élevés auprès des personnes âgées de 35 à 44 ans (94%) et auprès des foyers avec enfant (89%). Les interviewés ont généralement le sentiment d'être bien assurés, que ce soit pour eux (86%) ou pour leur(s) enfant(s) (78%).
Si demain, à la suite d'un banal accident dans le cadre de la vie quotidienne, ils devaient faire face à un handicap ou une infirmité, ce sont les souhaits de retrouver une autonomie physique (31%) ou de réapprendre à vivre comme avant (30%) qui apparaissent prioritaires.
Le fait de peser sur son entourage ne constitue une priorité que pour moins du quart des interviewés (22%). L'autonomie financière pour soi moi-même et ses proches est encore moins souvent citée (14%).
(*) Fédération Française des Sociétés d'Assurance