Les automobilistes sont favorables au contrôle technique
Aux yeux des automobilistes, le contrôle technique automobile obligatoire apparaît largement justifié. Il constitue une garantie supplémentaire de qualité du véhicule en cas de vente. Les bénéfices d’un renforcement du contrôle technique sont reconnus, en revanche les interviewés ne souhaitent pas une augmentation de la fréquence des contrôles. Près de 9 français sur 10 interrogés (86%) estiment que le contrôle technique est justifié.
Les raisons invoquées spontanément par les personnes interrogées sont essentiellement liées à la sécurité (55%), à la prévention (46%) ou encore à l’entretien du véhicule (24%).
Cette sécurité concerne " les personnes à bord du véhicule " (16%), mais aussi " le fait d’éviter les accidents " (15%) ou " le respect d’autrui " (12%). La prévention est avant tout associée au fait d’empêcher les voitures trop abîmées de rouler (27%), de contrôler l’état du véhicule (15%) et de faire de la prévention en matière de pollution (10%). A noter que le contrôle des freins (12%) constitue l’élément majeur de l’entretien du véhicule.
Le contrôle technique obligatoire avant la vente d’un véhicule est une garantie supplémentaire de qualité du véhicule pour une très forte majorité des interviewés (85%). Près de la moitié des interviewés (49%) sont même tout à fait d’accord avec cette opinion. Ce contrôle obligatoire avant la vente du véhicule permet notamment de garantir le bon état de marche du véhicule (22%), d’éviter les mauvaises surprises (21%), de garantir des vices cachés (12%). Le fait que le contrôle doit être effectué par un professionnel constitue aussi une garantie pour 13% des interviewés...
Plus des deux tiers des français interrogés se déclarent suffisamment informés en matière de contrôle technique automobile obligatoire notamment ce qui concerne la localisation des centres de contrôle (68%) et la périodicité des contrôles (66%). Leur niveau d’information est en revanche plus partagé en ce qui concerne les conséquences du contrôle (56%) et les fonctions contrôlées (50%). En revanche le prix du contrôle reste l’élément où les besoins d’information sont les plus importants (49% se déclarent suffisamment informés, contre 48% insuffisamment informés). Globalement, les conducteurs réguliers se déclarent toujours plus informés que les conducteurs occasionnels ou les non conducteurs.
Si une majorité des personnes interrogées (44%) pense que le premier contrôle technique doit être réalisé pour les quatre ans du véhicule comme actuellement, 30% optent pour un premier contrôle plus tardif, pour les cinq ans du véhicule, alors que 23% optent pour un premier contrôle plus précoce, pour les deux ans du véhicule.
En matière de fréquence de contrôle technique, le passage à un contrôle tous les deux ans est aujourd’hui tout à fait justifié. En effet près des deux tiers des interviewés (64%) estiment que le contrôle technique doit être effectué tous les deux ans. Ils sont 21% à souhaiter un contrôle obligatoire tous les trois ans et seulement 11% à souhaiter un contrôle tous les 4 ans.
L’augmentation éventuelle de la fréquence des contrôles techniques automobiles est jugée très positivement. 63% des interviewés estiment que l’augmentation de la fréquence des contrôles serait efficace pour réduire le nombre d’accidents de voiture et améliorer la sécurité sur les routes. De même 67% estiment que cette augmentation serait efficace pour lutter contre la pollution en préservant l’environnement.
C’est avant tout sur les obligations de réparation que les interviewés (69%) pensent que le contrôle devrait être plus strict. Ils sont beaucoup plus partagés sur les nombres de points à contrôler (42% pensent que le contrôle devrait être plus strict contre 49%). De même, si comme nous l’avons vu précédemment l’augmentation de la fréquence des contrôles est perçue comme garantissant son efficacité, les interviewés sont majoritairement opposés (63%) à une fréquence accrue.
Le freinage arrive en tête des points de contrôle qui devraient être renforcés (66%), suivi de la liaison au sol (roues / suspension) et de l’éclairage ou de la signalisation (30%). Viennent ensuite, dans une moindre mesure la direction (28%), le moteur (19%), la carrosserie et la structure du véhicule (14%) ou encore l’embrayage ou la boite de vitesse (9%).
