Les Français démunis face au décès d'un proche
L'étude Ipsos-SOS Décès indique que, confrontés à la disparition d'un proche, les Français ont surtout besoin du soutien de leur entourage. Ils regrettent par ailleurs le manque d'informations quant aux formalités à suivre et aux services proposés.
Pour atténuer la souffrance morale résultant de la perte d'un proche, les Français, et particulièrement les femmes et les moins de 35 ans, recherchent avant tout l'écoute et le dialogue. Bien que décroissant avec l'âge, ce besoin reste toujours très important : il concerne 91% des moins de 35 ans, et quand même 78% des 70 ans et plus.
La maturité ne permet donc pas de se passer de l'aide d'autrui ; pour autant, elle donne la force ou le courage d'accompagner les proches dans leur souffrance. La proportion de personnes estimant pouvoir contribuer à l'apaisement des souffrances morales augmente considérablement avec l'âge : 42% des plus de 35 ans se disent tout à fait "aptes à apaiser les souffrances des autres", alors que ce n'est le cas que de 29% des moins de 35 ans. Les femmes également sont plus nombreuses que les hommes à déclarer être d'une compagnie apaisante.
Face au décès d'un proche, les Français ont besoin du soutien des autres. Plus pragmatiquement, ils ont également besoin d'informations. La majorité des personnes interrogées regrette de ne pas être suffisamment informée sur les formalités à suivre, sur les services proposés. Le quart des interviewés souhaiterait être conseillé, guidé vers les bonnes décisions. La confiance en l'entreprise funéraire vient ensuite dans l'ordre des priorités, élément particulièrement important pour 23% des sondés. De manière plus générale, on constate par cette étude que, face à la douleur du décès, les jeunes recherchent en priorité l'écoute et le conseil. Leurs aînés prennent davantage sur eux et s'intéressent d'abord au bon déroulement de la cérémonie.