Les Français ne souhaitent pas que François Bayrou devienne le Premier ministre de François Hollande ou Nicolas Sarkozy
Dans un contexte marqué par la crise financière en Europe qui radicalise quelque peu l'opinion, François Bayrou peine à s'imposer et stagne à 5,5% d'intentions de vote présidentielle 2012, malgré le retrait de Jean-Louis Borloo. Si le leader du Modem avait pu bénéficier en 2007 d'un avantage comparatif en terme de "présidentiabilité" par rapport à Ségolène Royal et Nicolas Sarkozy, la candidature de François Hollande, plus proche des "codes centristes", lui laisse aujourd'hui moins d'espace.
Le sondage réalisé pour Le Point montre qu'il incarne pourtant toujours le centre de l'échiquier politique, à égale distance de la gauche et de la droite. Mais en cas d'échec de sa candidature, les Français ne souhaitent pas qu'il devienne le Premier ministre, ni de François Hollande, ni de Nicolas Sarkozy.