Nord-Pas de Calais : avantage à la gauche
L'enquête Ipsos-Le Point sur la situation politique en Nord-Pas de Calais dans la perspective des élections régionales de mars 2004 montre que la gauche est en mesure de conserver la région. La liste PS est en tête des intentions de vote premier tour, les listes PC et Verts étant en mesure d'atteindre le seuil des 5% les autorisant à fusionner dans une liste d'union de la gauche pour le second tour. Avec une intention de vote moyenne à seulement 4%, la liste LO/LCR semble pâtir de la diversité de l'offre électorale à gauche, et surtout de la concurrence d'une liste communiste créditée d'environ 10% d'intentions de vote. Même si globalement la moitié des électeurs reste encore indécis, il sera difficile à l'extrême-gauche d'atteindre les 10% nécessaires pour se maintenir au second tour.
La gauche est bien partie pour conserver la région Nord-Pas de Calais. La liste PS conduite par le président sortant Daniel Percheron sort en tête des intentions de vote 1er tour (27%), devant la liste UMP (22%) et celle du FN, qui, avec une mesure d'intention de vote autour de 17%, ne devrait pas avoir de problème pour atteindre les 10% nécessaires pour se maintenir au second tour. On se dirige donc vers une triangulaire gauche / droite / FN qui pourrait profiter à la gauche. Avec une liste PC créditée aujourd'hui de 10% d'intentions de vote, et une liste Verts autour de 6%, une liste d'union de la gauche dispose d'un socle électoral plus large qu'une liste fusionnée UMP-UDF. Les intentions de vote second tour, qui donnent la gauche en tête avec 11 points d'avance, confirment cet avantage. L'indécision encore forte à quelques jours du scrutin, et l'impact de la campagne de l'entre-deux tours non mesuré ici, incite malgré tout à la prudence.