Pour trois jeunes européens sur quatre, la réduction de l’extrême pauvreté est un objectif prioritaire
Les jeunes allemands et britanniques considèrent que leurs pays jouent un rôle de premier plan à l’international dans la lutte contre la pauvreté et les inégalités.
Plus de trois jeunes allemands et jeunes britanniques sur quatre considèrent que leurs pays participent pleinement à la lutte contre la pauvreté et les inégalités au niveau mondial (respectivement 77% et 76%), près d’un quart d’entre eux estimant même que l’Allemagne et la Grande Bretagne sont des acteurs très importants dans ce domaine (respectivement 27% et 23%).
Les jeunes français se montrent plus mesurés sur l’influence de la France à l’international : seuls 53% pensent que leur pays exerce une fonction importante à l’échelle internationale en matière de lutte contre la pauvreté et les inégalités.
Les jeunes italiens et polonais sont les plus critiques envers leurs pays concernant leur rôle dans la lutte contre la pauvreté dans le monde. Une large majorité d’entre eux considère que leurs pays ne jouent pas un rôle important dans la lutte contre la pauvreté et les inégalités (respectivement 69% et 73%), près d’un quart estimant même que leurs pays jouent un rôle pas du tout important dans ce domaine (respectivement 21% et 22%).
Les jeunes britanniques sont davantage convaincus de l’efficacité de la politique d’aide au développement de leur pays.
Les jeunes français et allemands restent très partagés quant à son efficacité. Un jeune français et jeune allemand sur deux considère que l’aide de leurs nations aux pays en développement est efficace (53% chacun). Cette adhésion reste toutefois mesurée, ces derniers estimant que l’aide apportée est assez efficace (respectivement 50% et 47%) plutôt que très efficace (3% et 6%).
Les jeunes italiens et polonais remettent quant à eux en question l’efficacité de l’aide, une large majorité estimant que la politique d’aide au développement de leurs pays n’est pas efficace (respectivement 69% et 64%).
Le souhait de s’engager dans la solidarité internationale est réel chez les jeunes européens
Une réelle envie des jeunes européens de s’engager dans la solidarité internationale … Les jeunes italiens se montrent les plus enclins à vouloir s’engager dans la solidarité internationale (69%), suivis des jeunes polonais (56%), français (55%) et allemands (53%). A l’inverse, les jeunes britanniques se montrent plus réticents à vouloir s’y engager, 54% ne l’envisageant pas.
…et ce notamment via le secteur associatif : les ONG et associations sont les acteurs plébiscités par l’ensemble des jeunes européens pour s’engager dans la solidarité internationale, les jeunes français en tête (56%), suivis des jeunes allemands et britanniques (42% chacun). L’ONU est ensuite privilégiée par les jeunes français (18%), britanniques (20%) et italiens (35%) tandis que les jeunes allemands et polonais envisageraient davantage de s’y investir via une fondation privée (respectivement 21% et 28%).
La réduction de l’extrême pauvreté, priorité des Objectifs du Millénaire pour le Développement
Les OMD sont connus en moyenne par près d’un jeune sur trois : ils sont davantage connus par les jeunes italiens (45%), suivis des jeunes polonais (37%) et allemands (35%).
Parmi les 8 OMD, la réduction de l’extrême pauvreté arrive largement en tête des objectifs dans l’ensemble des pays, suivie de la lutte contre les pandémies. Près de trois jeunes sur quatre considèrent que réduire l’extrême pauvreté et la faim est de loin l’objectif le plus important (résultats allant de 71% à 79% selon les pays). La lutte contre les pandémies, et notamment celle du VIH / Sida, est aussi un objectif important pour une majorité des jeunes européens (résultats oscillant entre 51% et 60% selon les pays).