Présidentielle 2007 : Nicolas Sarkozy creuse l’écart

La nouvelle enquête d'intentions de vote Ipsos / Le Point révèle, pour la première fois depuis deux mois, une hausse significative de Nicolas Sarkozy dans les préférences des Français. En progression de 3 points en une semaine, le Ministre de l'Intérieur arrive aujourd'hui largement en tête des intentions de vote de premier tour avec 35% des voix, loin devant Ségolène Royal. La candidate socialiste enregistre cette semaine une nouvelle baisse de 3 points pour se situer désormais à 26%. En un an de mesures d'intentions de vote, l'écart entre les deux principaux candidats n'avait jamais été aussi important (9 points).

Quant à Jean-Marie Le Pen et François Bayrou, ils se disputent toujours la place de troisième homme de l'élection présidentielle 2007. Avec 11% des intentions de vote (stable), le président de l'UDF fait jeu égal, pour la première fois depuis février 2006, avec le leader du Front National, qui lui est en baisse de 2 points par rapport à la semaine dernière.  

Tous les autres candidats sont loin d'atteindre la barre des 5%, qu'il s'agisse d'Olivier Besancenot (3,5%), de Marie-George Buffet (3,5%), d'Arlette Laguiller (2,5%), de Dominique Voynet (2%) ou encore de Philippe de Villiers (2%). Les candidatures de José Bové (1%), Corinne Lepage (1%) et Nicolas Dupont-Aignan (0,5%), intégrées cette semaine au baromètre, ne suscitent pas d'enthousiasme dans l'opinion.

Dans l'hypothèse où Nicolas Sarkozy et Ségolène Royal s'affronteraient au second tour de l'élection présidentielle, le Ministre de l'Intérieur disposerait également d'une avance confortable face à la candidate socialiste. En hausse de 2 points en une semaine et de 4 points depuis le début du mois, le candidat de l'UMP obtiendrait 54% des voix, contre 46% pour la présidente du Conseil régional Poitou-Charentes. Là encore, l'écart mesuré entre les deux candidats n'avait jamais été aussi important (8 points).

Si les reports de voix restent satisfaisants aussi bien à gauche qu'à droite, Nicolas Sarkozy peut aujourd'hui compter sur des réserves de premier tour bien plus importantes que sa rivale socialiste, avec un total de voix pour la droite (extrême droite comprise) se situant à environ 60%, contre seulement 38,5% pour l'ancienne gauche plurielle et l'extrême gauche réunies.