Présidentielle US : George W. Bush se détache

N.B. : Enquête d'intention de vote réalisée avant le 1er débat télévisé en George W. Bush et J. Kerry. Prochaine étude à paraître jeudi 7 octobre. Crédité de 52% d'intentions de vote chez les électeurs qui se rendront "probablement" aux urnes le 2 novembre prochain – contre 45% pour John Kerry, la dernière enquête Ipsos/AP réalisée à six semaines du scrutin montre que George Bush a pris de l'avance sur son rival démocrate.

Auteur(s)
  • Jean-François Doridot Directeur Général Public Affairs
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Avant la série de débats télévisés entre les deux candidats, dont le premier aura lieu ce soir, l'avance de George W. Bush devient significative, surtout chez les hommes (57% Bush, 40% Kerry). Pour faire basculer le rapport de force, les Démocrates auront donc besoin d'une forte mobilisation des électrices, actuellement partagées (47% Bush, 48% Kerry), pour contrebalancer un vote masculin traditionnellement favorable aux Républicains. Globalement, George Bush est d'ores et déjà parvenu à mobiliser son socle électoral : 76% d'intentions de vote chez les électeurs de confession évangéliste, 68% dans les milieux ruraux, 65% au Texas et dans les "Oil States" alentours, 63% chez les hommes blancs... Dès lors, sa marge de progression est aujourd'hui faible, mais avec 52% de soutien chez les électeurs "probables", il se pose en favori du scrutin. Le Président sortant bénéficie d'ailleurs toujours d'une majorité d'avis favorables sur son action (54%), et plus spécifiquement en matière de politique étrangère et de guerre contre le terrorisme (55% contre 45% de mauvaises opinions). Autre élément important, plus d'un Américain sur deux approuve aussi sa politique économique (53% contre 46% de désapprobation). Les avis sont plus équilibrés sur les affaires de politique intérieure (50 contre 49%) ou la situation en Irak (51% d'avis favorable contre 48% d'avis contraire). Reste à savoir si la fin de campagne pourra permettre au camp démocrate de rallier les suffrages des électeurs encore indécis. Dans notre échantillon, 22% d'interviewés déclaraient que leur choix n'était pas définitif, et qu'ils étaient susceptibles de changer d'avis, soit environ un électeur sur cinq. Une proportion finalement assez faible, surtout comparativement à ce que l'on mesure en France, mais qui détient la clé du scrutin.

"Le rapport complet disponible en souscription sur Ipsos News Center, le site d'Ipsos Public Affairs aux Etats-Unis"

Auteur(s)
  • Jean-François Doridot Directeur Général Public Affairs

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