Régionales : la liste UDF-UMP bien placée en Rhône-Alpes

A trois semaines du scrutin, la liste de la droite parlementaire conduite par la présidente sortante Anne-Marie Comparini (UDF) est en tête des intentions de vote premier et second tour pour les prochaines régionales. L'enquête Ipsos-Le Figaro-LCI relève toutefois que les taux de fermeté du choix pour cette liste - le pourcentage de personnes déclarant aujourd'hui être "sûr" de voter pour elle, par opposition à ceux qui déclarent pouvoir encore changer d'avis - sont assez faibles : 58%, contre des taux de 67% pour la liste PS-PC et de 80% pour la liste FN.

Auteur(s)
  • Jean-François Doridot Directeur Général Public Affairs
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Fort d'un bilan jugé satisfaisant par la majorité des personnes émettant un avis, y compris chez les sympathisants de gauche, Anne-Marie Comparini a de bonnes chances de conserver son fauteuil de Présidente de la région Rhône-Alpes. Au premier tour, la liste UDF-UMP dispose aujourd'hui d'une avance qui devrait lui permettre d'arriver en tête le 21 mars prochain : autour de 41% des intentions de vote exprimées, contre 26% pour la liste PS/PC conduite par Jean-Jacques Queyranne, et 18% pour la liste du Front National conduite par Bruno Gollnisch.
La gauche parlementaire dispose d'un réservoir de voix dans les suffrages qui se porteraient au premier tour sur la liste des Verts, aujourd'hui à 8% dans les intentions de vote (soit au-dessus du seuil des 5% l'autorisant à fusionner dans une liste gauche "plurielle" pour le second tour). Elle devrait également capter une part de l'électorat de la liste divers gauche conduite par Patrick Bertrand, voire de la liste LO/LCR conduite par Roseline Vachetta (à 3% d'intentions de vote chacune). Mais c'est bien la liste de droite qui reste aujourd'hui la mieux placée pour le second tour, avec 45% d'intentions de vote, contre 40% à la liste PS-PC-Verts, et 15% à celle du FN.
Pour autant, le jeu reste encore ouvert. A l'instar des autres régions, 20% des électeurs rhône-alpiens, certains d'aller voter, n'ont pas encore exprimé d'intentions de vote. Et à trois semaines du scrutin, la moitié de ceux qui ont émis un choix déclare pouvoir encore changer d'avis.

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  • Jean-François Doridot Directeur Général Public Affairs

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