Régionales : l'indécision baisse, mais reste forte
A deux semaines du scrutin, 42% des électeurs "certains d'aller voter" ne sont pas sûr de leur choix, ou ne savent pas encore pour qui voter. L'indécision reste donc importante, même si elle a baissé de 10 points en une semaine. L'enquête Ipsos-Le Point sur le climat électoral témoigne d'une relative stabilité du rapport de force national entre les formations politiques, depuis le début de la campagne. Le rapport de force mesuré aujourd'hui est même assez proche de celui de 1998, si l'on fait abstraction de la poussée de l'extrême gauche.
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Jean-François Doridot
Directeur Général Public Affairs
A 36,5%, le sous total des intentions de vote moyennes enregistrées aujourd'hui vers les listes PC-PS-Verts-Divers gauche est exactement le score national obtenu par la gauche plurielle en 1998.
La somme UDF/UMP est également très proche du niveau du dernier scrutin : 37% en intention de vote, contre 35,9% en 1998. La tendance semble toutefois défavorable aux listes de la Droite parlementaire, dont le soutien diminue au fil de la campagne : 41% d'intentions de vote fin janvier, 39,5% début février, 38,5% fin février, 37% aujourd'hui.
Egalement stable autour de 15%, les intentions de vote vers les listes d'extrême-droite laissent présager de nombreuses triangulaires. Toute chose égale par ailleurs, si le nouveau mode de scrutin avait été appliqué en 1998, le FN avec un score national de 15,3% aurait pu se maintenir dans 16 des 22 régions (voir aussi Le FN, clé du second tour ).
Finalement pour le moment, la seule évolution significative en six ans concerne les listes LO/CR. Aujourd'hui créditées de 7,5% d'intentions de vote, l'extrême gauche verrait son score augmenter de plus de 3 points par rapport à 1998, si ces intentions étaient confirmées dans l'urne. Cette poussée ne lui garantit toutefois pas d'atteindre dans une région le seuil des 10% nécessaires pour se maintenir au second tour.
