SEXE, MENSONGE ET INTERNET
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Jean-François Doridot
Directeur Général Public Affairs
Phénomène de masse, le "cybersexe" n'est pas spécialement dangereux, selon une enquête auprès de 9000 internautes ayant visité un site rose publiée par MSNBC. D'autres études estiment qu'environ 10 millions d'Américains ont fréquenté, en avril, les dix sites sexy les plus populaires. Mais, d'après cette enquête, il s'agit plus d'un simple "divertissement" que d'une inquiétante manie. Un quart seulement des "sexinternautes" auraient un réel problème avec la chose. Ce sondage (non scientifique) montre que les femmes sont de plus en plus nombreuses à goûter au cybersexe, mais qu'elles préfèrent les plaisirs de la discussion coquine à ceux de l'image pornographique, plus prisée par les mâles. Dans ces dialogues particuliers, 60% des internautes mentent sur leur âge, 40% sur leur race et... 5% sur leur sexe.
