45% des Français ont l'intention de célébrer la Saint-Valentin
A l’approche de la Saint-Valentin, Ipsos s’est penché sur le programme des Français pour le 14 février. L’occasion de revenir sur un fléau en vogue : le « ghosting », ou le fait de disparaitre sans donner de nouvelles à sa ou son prétendant. Les Français connaissent-ils ce phénomène ? Ipsos a mené l'enquête.
Les Français et la Saint-Valentin
La Saint-Valentin en perte de vitesse ?
45% des Français ont l’intention de fêter la journée des amoureux cette année. Cependant, autant de Français prévoient de ne rien faire le 14 février (45%) : preuve que l’évènement semble se démoder de plus en plus.
10% des personnes interrogées restent encore indécises sur le sujet.
Les projets des Français pour la Saint-Valentin
Pour ceux qui la célèbrent, le programme est déjà défini :
- Une soirée au chaud à la maison pour la plupart (41%) ou le grand classique : une sortie en tête-à-tête au restaurant pour 37%.
- Certains (10%), prévoient de s’échapper un peu plus de leur quotidien en assistant à un spectacle ou un concert ce soir-là.
- Enfin, une minorité (7%) prévoit de passer le 14 février en compagnie de leurs amis.
Si la Saint-Valentin est la journée de l’amour, c’est aussi pour les célibataires, l’occasion de faire de nouvelles rencontres. Néanmoins, le dating n’est pas chose aisée pour tous, particulièrement face à certains comportements comme celui du « ghosting ».
Le ghosting, fléau du dating ?
Le terme « ghosting » est de plus en plus utilisé dans la langue française pour désigner un phénomène dans les relations amoureuses : celui de ne plus donner de nouvelles du jour au lendemain. 51% des Français connaissent ce terme et 30% de ceux-ci voient très bien ce dont il s’agit.
Trois Français sur quatre ont déjà été victimes de ghosting
C’est arrivé régulièrement à très fréquemment à 31% de la population, et 24% dit vivre le phénomène occasionnellement.
Un peu moins d’un quart des Français (22%) dit être resté sans nouvelles rarement ou très rarement.
Enfin, les plus chanceux à ne jamais s’être fait « ghoster » sont 23%.
26% des Français pratiquent régulièrement le ghosting
Qu’ils aient été victimes du « ghosting » ou non, reconnaissent-ils eux-mêmes avoir disparu de la vie de quelqu’un du jour au lendemain sans prévenir ? 26% des Français admettent le faire régulièrement à très fréquemment et 19% affirment disparaître de la vie des personnes qu’ils fréquentent de manière occasionnelle.
29% disent ne le faire que rarement, voire très rarement.
26% en revanche disent ne jamais l’avoir fait.
Les justifications du ghosting
Comment les Français expliquent-ils ce comportement dans le dating ? Pour 20%, il n’y a pas de débat, il s’agit principalement d’un manque de respect pour la victime du « ghosting ». Néanmoins, certains émettent quelques raisons plus justifiées :
- 19% considèrent que c’est une conséquence d’un manque d’intérêt pour la personne fréquentée.
- 15% estiment qu’une peur de la confrontation est présente, ce qui pousse les personnes à disparaître sans donner de nouvelles.
- 12% pensent ex-aequo que cette situation a lieu chez les personnes qui ont des circonstances atténuantes : une peur de l’engagement, une personne plus intéressante rencontrée, ou le fait qu’elles rencontrent une situation compliquée dans leur vie.
- Enfin, pour 8%, le phénomène reflète un net manque de maturité émotionnelle.
A propos de ce sondage
Enquête flash menée par Ipsos en France du 19 janvier au 22 janvier 2024 via l’omnibus Ipsos.Digital auprès de 1 000 personnes constituant un échantillon national représentatif de la population française âgée de 18 à 75 ans.