Campagnes agricoles et B2B : quelles tendances pour quelle efficacité ?
Dans le cadre des 2èmes Rencontres de la France Agricole, Françoise Hernaez-Fourrier, directrice du planning stratégique d’Ipsos France, est venue présenter les résultats d’une étude sur l’évolution des codes de communication B to B, et un zoom spécifique sur le secteur agricole. Une étude qu’elle a pu mettre en perspective avec des leviers d’efficacité publicitaire en presse, et les synergies print digitales, à l’ère du multitasking et des enjeux de l’attention.
Malgré des approches collaboratives qui se développent et qui démocratisent de plus en plus l’agriculture (système des AMAP, des jardins partagés ou encore des jardins virtuels comme Monpotager.com), le monde agricole reste en proie à un certain malaise, souvent relayé dans les médias. Un malaise qui s’explique notamment par une gestion quotidienne rendue de plus en plus compliquée et par la perception d’un soutien à son développement trop faible. Deux grandes problématiques qui sont communes à l’ensemble des cibles B to B aujourd’hui.
Réduire les contraintes des professionnels devient un enjeu majeur pour les marques qui s’adressent à ces cibles-là, et qui oscillent entre, d’une part, la nécessité d’aider le pro à s’autonomiser en lui donnant une nouvelle agilité et des superpouvoirs, comme le promettent par exemple les marques à forte innovation technologique dans les télécoms et dans le monde agricole (Libérer les possibles) ; et d’autre part la priorité de lui simplifier ses démarches quotidiennes et notamment ses démarches administratives (Simplifier le quotidien). Une dernière piste très exploitée ces derniers mois par les marques agricoles mais aussi par les marques d’assurance qui tentent de rassurer les professionnels sur la prochaine mise en place de la complémentaire santé collective obligatoire.
A l’opposé de ces marques-là, d’autres vont tenter de se positionner essentiellement sur le soutien au développement des professionnels. Un développement dans certains cas très lié à l’épanouissement personnel où la créativité est stimulée par des marques qui vont tenter de faire naître et nourrir les ambitions à travers des dispositifs d’encouragement et de formation (Stimuler la créativité). D’autres marques vont en revanche plutôt capitaliser sur leur expertise mais aussi sur le dévouement et l’accompagnement qu’elles sont susceptibles de prodiguer aux professionnels (Sécuriser la nouveauté). Deux dernières tendances dans lesquelles les marques d’informatique et de conseil sont très présentes et où il existe de nombreuses opportunités pour les marques agricoles.
Ces premiers insights ont permis d’alimenter la réflexion sur l’efficacité des nombreuses marques présentes le 4 juin dernier. Cette première phase a, par la suite, été complétée par des enseignements d’efficacité publicitaire propres à la communication agricole et élaborés en partenariat avec les équipes du groupe France Agricole.
Pour en savoir plus, contactez Françoise Hernaez Fourrier ou Jérémy Daumard.
L’étude B to B du planning stratégique est d’ores et déjà disponible et adaptable aux différents secteurs intéressés par ces problématiques.