La méningite, l’infection qui suscite le plus de craintes chez les Français

Selon Santé Publique France, après plus de deux années de faible incidence, en lien avec les mesures mises en place pendant la pandémie de COVID-19, le nombre de cas d’infections invasives à méningocoques est en hausse depuis le mois d’octobre 2022. L’incidence se situe à un niveau élevé, et a dépassé le pic mensuel observé généralement au cours des saisons hivernales.

Cette hausse du nombre de cas d’IIM (Infections Invasives à Méningocoques) concerne tous les sérogroupes et en grande majorité les sérogroupes B (5‌3‌% des cas d’IIM en 2‌0‌2‌2‌), Y (2‌3‌% des cas) et W (1‌9‌% des cas). Tous les âges sont concernés (jeunes enfants, adolescents, adultes) et la létalité due au sérogroupe W (2‌1‌% en 2‌0‌2‌2‌) reste élevée.2

Parce que cette maladie au diagnostic souvent tardif peut entrainer de lourdes séquelles, voire la mort, il est essentiel, face à cette infection, d’assurer aux Français une prise en charge précoce mais aussi un niveau de protection satisfaisant.3,4,5

La méningite est l’infection qui suscite le plus de craintes chez les Français en général (73%) et, en particulier, chez les parents. En effet ¾ des parents de jeunes enfants interrogés redoutent les méningites pour leurs enfants (73%).1

L’étude fait également état d’une méconnaissance des Français s’agissant des méningites à méningocoques. Quatre Français sur cinq se déclarent mal informés sur les vaccinations (80%), les symptômes (81%), les comportements à avoir en cas de suspicion de méningites (82%), les moyens pour éviter une méningite (85%) ou encore les différents types de méningites à méningocoques (86%).1

Par ailleurs, 1 médecin sur 4 estime manquer d’informations sur les facteurs de risque (25%), 1 sur 3 sur les différents sérogroupes responsables d’infections invasives à méningocoques (30%).1

S’agissant de la vaccination en particulier, de nombreux médecins affichent des connaissances modérées sur l’ensemble des solutions vaccinales disponibles. Si deux tiers des médecins interrogés connaissent précisément les vaccinations contre les infections invasives à méningocoques B (64%) et C (66%), seuls 3 sur 10 déclarent connaitre précisément les vaccinations contre les infections invasives à méningocoques de sérogroupes A, C, Y et W (37%).1

Alors même que le contexte épidémiologique s’avère préoccupant pour la majorité des médecins interrogés (75%) et que les méningites à méningocoques restent complexes à diagnostiquer (71%)1, à ce jour, en population générale, les vaccinations obligatoires et recommandées sont respectivement, les vaccinations contre le sérogroupe C et contre le sérogroupe B.

Dans ce contexte, les professionnels de santé interrogés se montrent majoritairement favorables à une évolution des recommandations vaccinales contre les infections invasives à méningocoques.1

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A propos de Sanofi
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A propos de cette étude

Etude réalisée en ligne du entre du 7 au 16 mars 2023 auprès de 2800 personnes âgées de 18 et plus donc 400 parents d'enfants de moins de 2 ans, 400 parents d'enfants de 11 à 16 ans et 300 professionnels de santé, constituant un échantillon représentatif de la population française âgée de cette tranche d’âge (en termes de genre, d’âge, de CSP et de régions)

  1. Sondage Ipsos pour Sanofi mené du 21 février au 16 mars 2023 auprès de 2800 personnes constituant un échantillon représentatif de la population âgée de 18 ans et plus et de 300 professionnels de santé.
  2. Situation des infections invasives à méningocoque en France au 31 décembre 2022. Saint-Maurice : Santé publique France ; 2023 : 4 p. Disponible à partir de l’URL : http://www.santepubliquefrance.fr
  3. Guiddir T et al. Unusual initial abdominal presentations of invasive meningococcal disease. Clinical Infectious Diseases 2018; 67(8): 1220-7.
  4. Baloche A et al. Epidemiology and clinical burden of meningococcal disease in France: scoping review. J Clin Med 2023; 12: 849. https://doi.org/10.3390/Jcm12030849.
  5. Thompson MJ et al. Clinical recognition of meningococcal disease in children and adolescents. Lancet. 2006; 367(9508): 397-403.

Auteur(s)

  • Amélie Marmuse
    Chargée d'études Senior, Public Affairs
  • Adeline Merceron
    Responsable d'activité santé - Département Public Affairs

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