Le baromètre des PME en légère hausse
En hausse depuis janvier, l'indice synthétique de l'état de santé des PME-PMI progresse encore légèrement ce mois-ci, pour atteindre la barre des 100 points (+1). La majorité des "petits patrons" se déclare aujourd'hui satisfaite du niveau de production de son entreprise (60%), du niveau d'activité commerciale (52%) et de la trésorerie (50%). La perception de l'environnement économique est également un peu meilleure, même si l'on juge toujours cet environnement majoritairement "défavorable", au niveau français (72%) comme international (53%, mais 22% de "non concernés"). On est également moins sévère sur "les efforts du gouvernement en matière d'aide aux entreprises", même si là encore, les trois-quarts des dirigeants les jugent "peu efficaces".
Dans l'ensemble, la bonne tenue des indicateurs d'activités montre que les PME françaises résistent à la crise. Mais les perspectives d'avenir n'incitent toujours pas à l'optimisme. La faute à une demande qui reste en berne, quel que soit le secteur concerné : grande consommation, interne aux PME, grosses entreprises et collectivités, export. Dans ce contexte, l'humeur n'est ni à l'embauche ni à l'investissement. Une PME sur quatre est en réduction d'effectifs (contre 62% qui déclarent un effectif "stationnaire" et 13% "en hausse"), et une PME sur trois réduit ses achats d'équipements (44% déclarent un niveau d'achat "stationnaire" et 20% "en hausse"). Pour la majorité des patrons, le frein principal au développement de l'entreprise reste "le poids des charges sociales" (37%), mais on relève toujours un haut niveau de citations sur "l'incertitude politique et économique" (25%), qui dépasse l'inquiétude sur "le niveau de la demande" (19%).