Le Dossier médical personnel (DMP) et les médecins

Une adhésion massive au projet DMP soutenue par une forte notoriété

Près de 9 médecins sur 10 déclarent avoir déjà entendu parler du DMP et 74 % se déclarent favorables à sa  mise en place.
Au-delà d’une notoriété élevée plus de la moitié des médecins sont en mesure de citer un élément du contenu qui devra figurer dans le futur DMP. Ils sont en effet 57 % à identifier ce qui devra être inscrit dans le Dossier Médical Personnel.
Le DMP est même déjà un sujet de conversation. 42 % des médecins interrogés déclarent en avoir récemment parlé à leurs confrères et 31 % en avoir déjà parlé à leurs patients.

Une utilité reconnue, un outil attendu

Premiers concernés par l’utilisation du DMP, 79 % des professionnels de santé interrogés jugent que le Dossier Médical Personnel sera utile aux médecins libéraux, 89 % aux médecins hospitaliers et 80 %  aux patients en général.
Ils sont 69 % à assurer qu’ils se  tiennent prêts à recommander à leurs patients d’ouvrir un DMP dès sa mise en service.
Par ailleurs si 40 % des professionnels de santé interrogés déclarent « attendre de voir » ce que sera l’outil DMP, 39 % se disent d’ores et déjà enthousiastes et ouverts au DMP.

Les médecins adhèrent  aux grands principes du DMP...

Lorsque les médecins se projettent dans l’utilisation du DMP, ils reconnaissent en majorité que l’outil leur apportera une aide dans leur pratique quotidienne.
Ainsi, trois principes sont jugés majeurs dans l’aide qu’apportera le DMP :

• La mise à disposition de l’histoire médicale du patient pour 81 % des médecins interrogés.
• Le fait de faciliter l’accès aux informations d’autres professionnels (79%).
• Éviter les redondances de prescriptions (79%).

...et à ses  modalités d’utilisation

Plus de 8 médecins sur 10 affirment être favorables aux modalités d’utilisation du DMP par les professionnels de santé :

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  • La procédure bris de glace (90%),
  • l’accès via leur logiciel professionnel aux informations utiles à la pratiques (83%) ‏
  • l’interdiction de l’accès aux médecins du travail, des assurances et des mutuelles (9O%) ‏
  • la gestion du dossier et des accès par le patient (70%).

En revanche  les médecins se montrent plus réservés sur certains droits donnés aux patients

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  • Seul 37 % des médecins sont favorables au masquage des données par le patient,
  • 57 % adhèrent au principe d’un dossier consultable à tout moment par le patient.

Un  besoin d'informations important

Près de 8 médecins sur 10 se sentent insuffisamment informés sur le DMP et 75% réclament davantage d’information.
La presse professionnelle est actuellement la source d’information principale, pour ne pas dire quasi exclusive, citée par 62% des médecins interrogés. Les autres sources d’informations arrivent loin derrière et sensiblement au même niveau : Internet (13%), l’Assurance Maladie (12%), la presse généraliste (11%) ou les confrères (10%).

Un terrain favorable

86 % des médecins sondés disposent d'un équipement informatique sur leur lieu d'exercice pour un usage professionnel et 58 % s'en servent pour des dossiers patients. Ce chiffre monte même à 78% chez les médecins généralistes. En revanche, seulement 18 % des médecins interrogés (19% des généralistes) déclarent utiliser une messagerie sécurisée.