Le regard des Français sur les Jeux Olympiques de 2024

Alors que la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques de 2024 à Paris se rapproche, l’enquête menée par Ipsos pour La Tribune montre une baisse de l’intérêt porté par les Français pour les Jeux. Si une majorité de Français (53%) se déclarent intéressés, cette proportion est en baisse de 8 points par rapport à octobre 2023. L’intérêt est plus marqué chez les plus jeunes (65% des moins de 35 ans) et chez les hommes (58%).

Dans ce contexte, le premier qualificatif que citent les Français pour illustrer leur état d’esprit par rapport aux JO est celui de l’indifférence (35%), qui arrive juste devant l’inquiétude (33%). Les personnes résidant en province citent avant tout l’indifférence (37% contre 28%) tandis que les Franciliens sont 42% (contre 31%) à évoquer l’inquiétude. Les sentiments positifs sont moins cités, que ce soit la fierté (19%), la satisfaction (19%) ou l’impatience (13%).

Les Français affichent une confiance mitigée dans la capacité de la France à assurer le bon déroulement des JO : moins d’un Français sur deux (47%) se dit confiant, les Franciliens étant un peu plus positifs que les personnes résidant hors de l’Ile-de-France (51% contre 46%).

Dans le détail, on observe une baisse de confiance quant à la capacité à organiser la cérémonie d’ouverture. Si 66% des Français sont confiants pour l’organisation d’une cérémonie à la hauteur de l’événement, cette proportion est en baisse de 14 points par rapport à octobre 2023. De même, si une majorité (55%) estiment que les organisateurs et les pouvoirs publics pourront assurer la sécurité de la cérémonie, cette proportion est en baisse de 13 points.

Néanmoins, les Français se montrent assez séduits par l’idée d’une cérémonie organisée sur la Seine : 66% trouvent que c’est une bonne idée.

Concernant la Seine, les Français sont en revanche dubitatifs sur la possibilité d’y organiser les épreuves de triathlon et de natation en eaux libres : 36% seulement estiment que la Seine sera baignable au moment des Jeux.

La baisse de l’intérêt ne signifie pas pour autant que les Français n’ont pas l’intention de suivre les Jeux Olympiques : 66% déclarent qu’ils ont l’intention de suivre au moins certaines épreuves et 57% déclarent la même chose pour les Jeux Paralympiques.

En revanche, les Français se montrent circonspects sur la possibilité pour la France de battre son record de médailles : si les trois quarts pensent que cela est possible, 26% seulement estiment cela probable quand 49% considèrent ca possible, mais peu probable.

Télécharger le rapport complet

A propos de ce sondage

Enquête Ipsos pour La Tribune menée les 10 et 11 avril 2024 auprès de 1000 personnes de 18 ans et plus constituant un échantillon national représentatif de la population française métropolitaine âgée de 18 ans et plus.

Auteur(s)

Articles liés

  • Attentats de Paris | 13 novembre 2015 | Terrorisme
    Terrorisme Enquête

    10 ans après les attentats de Paris, les Français sont toujours inquiets du terrorisme

    Alors que la France s’apprête à commémorer les 10 ans des attentats du 13 novembre 2015 à Paris. Dans le cadre du Baromètre Politique mené pour La Tribune Dimanche, une enquête Ipsos bva-CESI École d'ingénieurs fait le point sur l'état d'esprit des Français face à la menace terroriste.
  • Ipsos bva | Cote de popularité | Baromètre politique | Sondage
    Sondage Enquête

    Baromètre politique Ipsos bva-CESI École d'ingénieurs pour La Tribune Dimanche - Novembre 2025

    Préoccupations des Français, cotes de popularité de l'exécutif, du gouvernement et des leaders politiques Français, questions d'actualité... Retrouvez ici les derniers résultats de notre sondage d'opinion, le Baromètre Politique Ipsos bva-CESI École d'ingénieurs-La Tribune Dimanche.
  • Ipsos bva | Cosmétique Mag | Beauté | Cosmétiques | Parfum | Gen Z
    Génération Z Enquête

    Beauté & parfum : la génération Z redéfinit les codes

    Les jeunes ne consomment plus la beauté comme leurs aînés. Pour la génération Z, la beauté et le parfum ne sont plus des accessoires de séduction, mais des langages identitaires. C’est ce que révèle l’étude Ipsos pour Cosmétique Mag, menée auprès d’un millier de jeunes français âgés de 18 à 25 ans. Derrière cette massification des pratiques, un constat fort : la fluidité ne supprime pas les différences. La génération Z brouille les codes sans les abolir, impose ses propres règles, et transforme la beauté en un terrain d’expression personnelle et culturelle. La beauté se dégenre, mais ne se dissout pas.