Londres et Paris, en tête des métropoles européennes les plus attractives pour les entreprises européennes.
Paris Ile-de-France se trouve particulièrement bien notée en ce qui concerne la proximité du marché des consommateurs (36% de citations, devant Londres 33%), les infrastructures de transports et de logistique (37%, à égalité avec Londres), la présence d’une main d’œuvre qualifiée (30%) et la sécurité de l’environnement politique, économique et social (30%).
Au total, sur la base des quatre critères jugés majeurs par les dirigeants d’entreprises implantées en Europe, Paris obtient le meilleur indice (32), à égalité avec Londres et devant Francfort (29) et Berlin (19). Amsterdam (19) et Bruxelles (19) suivent plus loin. Les faiblesses de Paris Ile-de-France sont le coût de la main d’œuvre et le niveau de charges fiscales des entreprises (Budapest est en tête sur ces critères).
L'enquête présente par ailleurs des intentions d’implantations des entrepreneurs européens qui ouvrent des perspectives intéressantes. Les deux tiers des dirigeants d’entreprises implantées en Europe envisagent des implantations nouvelles et/ou des redéploiements d’activités. Un tiers d’entre eux environ prévoit de le faire au cours de l’année qui vient.
Les intentions de déploiement sont les plus fortes parmi les entreprises aujourd’hui implantées en France (73%), en Allemagne et en Grande-Bretagne (70%). Six entreprises sur dix privilégient pour leur croissance leur pays d’implantation actuel. A part presque égale, les autres destinations sont l’Europe Occidentale (32%), l’Europe de l’Est (33%) et le continent asiatique (32%).
L'optimisme des décideurs économiques tranche finalement avec le discours "habituel" de morosité : 90% des dirigeants d’entreprises implantées en Europe sont confiants sur les perspectives économiques de leur entreprise (14% sont très optimistes et 74% "plutôt" optimistes). De quoi atténuer un peu la crainte des délocalisations.