PME : consolidation de la reprise
L’horizon s’éclaircit pour les PME. Selon les chefs de petites et moyennes entreprises interrogés par Ipsos pour LCL, La Tribune et BFM TV, la conjoncture serait à nouveau plus favorable ; le redressement de la demande permet même d’envisager de nouvelles perspectives d’embauche et d’investissement.
Au-delà d’une certaine saisonnalité du baromètre, souvent orienté à la hausse en fin d’année quand l’activité devient plus soutenue, le redressement de l’indice synthétique d’Etat de Santé des PME à 105 points marque une nouvelle étape vers la sortie de crise. Hormis dans les transports, fortement impacté par les problèmes de circulation liés aux intempéries (80% des entreprises touchées), tous les secteurs d’activités – ventes, services, industrie, BTP - affichent une meilleure santé.
Le redressement de la demande de produits explique en grande partie le regain d’optimisme relevé chez les petits patrons. Les indicateurs d’activité repassent au vert, qu’il s’agisse du niveau de production, de l’activité commerciale ou de la trésorerie. On en vient même à envisager parfois d’investir et d’embaucher. Pour la première fois depuis deux ans et demi, on relève en effet dans notre échantillon plus d’entreprises qui embauchent (20%) que d’entreprises qui réduisent leurs effectifs (15%). Enfin, même si les efforts du gouvernement en matière d’aide aux entreprises sont toujours jugés aussi peu efficaces (selon 77% des patrons), la perception de l’environnement économique, français et international, est à nouveau meilleure. « L’incertitude politique et économique » (17% de citations) recule d’ailleurs dans la hiérarchie des principaux freins au développement des PME, reléguée loin derrière le traditionnel « poids des charges sociales » (37% de citations), au même niveau que « le coût des matières premières » (17%), qui lui progresse significativement.