73% des employeurs estiment rédhibitoires les difficultés à s'exprimer à l’écrit

Pour décrocher un emploi, mieux vaut maîtriser le français que l’anglais ! C’est l’un des constats que dresse l’institut de sondage Ipsos pour le Projet Voltaire. L’enquête conduite auprès de 2 500 décideurs s’est intéressée aux attentes des employeurs concernant les compétences de leurs équipes. Contrairement à ce qu’on pourrait croire, l’étude révèle qu’aux yeux des employeurs, la maîtrise de l’expression et de l’orthographe est largement plus valorisée que la maîtrise de l’anglais.

Auteur(s)
  • Damien Barnier Directeur de département, Market Strategy & Understanding
Get in touch

Parmi les principaux enseignements de l’étude

  • Les employeurs souffrent d’une expression écrite et orale mal maîtrisée par leurs équipes, et ce, d’autant plus en période de télétravail généralisé.
  • Les compétences en français sont primordiales aux yeux des recruteurs, loin devant la maîtrise de l’anglais.
  • 8 employeurs sur 10 jugent rédhibitoires les lacunes en français pour l’évolution professionnelle de leurs salariés.
  • Lors du recrutement, 80 % des employeurs estiment rédhibitoires les difficultés à s’exprimer à l’oral, et 73 % des employeurs jugent rédhibitoires les difficultés à l’écrit.
  • La qualité d’expression en français à l’écrit et à l’oral ainsi que la qualité de l’orthographe figurent au sommet des critères de recrutement (en 4e position pour 69 % des employeurs, en 5e position pour 59 % des employeurs), devant l’expérience professionnelle (46 %) et la formation initiale (35 %).
  • À l’embauche, un certificat en langue française* fait la différence auprès des employeurs. * hors français langue étrangère


La généralisation du télétravail nécessite des facultés d’expression encore plus développées

Alors que les échanges à distance se multiplient et que les moments informels de communication se font plus rares, les compétences d’expression et d’orthographe s’avèrent essentielles : précision, désambiguïsation, concision sont précieuses pour éviter les malentendus.

  • 9 décideurs sur 10 estiment que la qualité de l’expression écrite et orale est davantage requise dans ce contexte.

Dans le processus de recrutement, maîtriser le français est plus important que maîtriser l’anglais

Cette déclaration sonne comme une évidence. Pourtant, des années de mondialisation durant, un bon niveau d’anglais a constitué un avantage indéniable à l’embauche. À l’heure où l’internationalisation des échanges marque un coup d’arrêt, le passeport pour l’emploi a changé de périmètre, la maîtrise de l’expression et de l’orthographe est devenue prioritaire.

  • À l’écrit (CV et lettre de motivation), 80 % des recruteurs écartent les candidats ne maîtrisant pas l’expression, alors qu’ils ne sont que 30 % pour ceux ne maîtrisant pas l’anglais.
  • À l’oral (entretien), 73 % des recruteurs écartent les postulants rencontrant des difficultés à s’exprimer en français, contre 33 % pour l’anglais.

Une certification en langue française fait la différence auprès des employeurs

Conscients de ces enjeux grandissants, entreprises, établissements d’enseignement supérieur et écoles incitent leurs salariés, étudiants ou élèves à améliorer la qualité de leur expression. Pour les motiver, afficher leurs progrès, attester leur niveau, ces acteurs recourent à une certification en langue française, possibilité encore peu connue du grand public. Un levier pour l’employabilité ?

  • Le Certificat Voltaire est cité spontanément par 88 % des recruteurs qui connaissent une certification de niveau en langue française (hors français langue étrangère), loin devant la Certification Le Robert (17 %). La Certification Bescherelle n’est pas citée.
  • 70 % des recruteurs (allant même jusqu’à 88 % au sein des dirigeants) déclarent qu’à profil égal, la référence au Certificat Voltaire dans un CV fait la différence au moment de choisir entre deux candidats.
  • Près de 8 recruteurs sur 10 recommandent le Certificat Voltaire à leurs collaborateurs ou aux étudiants en recherche d’emploi ou d’alternance.

projet voltaire ipsos france

 

A propos du Projet Voltaire

N° 1 de la remise à niveau en expression et en orthographe avec plus de 7 millions d’utilisateurs, dont plus de 7 700 établissements (écoles primaires, collèges, lycées, universités, centres de formation, entreprises...), le Projet Voltaire est devenu l’outil d’entraînement préféré des particuliers comme des professionnels.

Sa force ? Il repose sur la technologie de l’Ancrage Mémoriel®, qui permet de s’adapter avec précision au niveau et au rythme d’acquisition de chacun, garantissant un apprentissage ciblé ainsi qu’une mémorisation rapide et durable. Son efficacité s’est vu récompenser à plusieurs reprises, notamment par le prix Richelieu Senghor . Il a également été élu « meilleur service d’apprentissage en ligne » d’Europe par l’EFFEP.

Le Projet Voltaire travaille en collaboration avec un comité d’experts piloté par Bruno Dewaele, champion du monde d’orthographe. Depuis sa création en 2010, le Certificat Voltaire a franchi le cap des 360 000 inscrits.


Fiche technique : Deux vagues d’enquêtes Ipsos pour le Projet Voltaire réalisées en ligne du 12 au 24 mai 2021 auprès de 504 répondants et du 11 au 20 septembre 2021 auprès de 2 000 répondants (non interrogés en mai), tous décideurs en entreprise ou administration (secteurs public et privé), âgés de 18 à 65 ans, sur la France entière. Les deux échantillons sont issus d’un tirage aléatoire dans la base Panel Ipsos.
Auteur(s)
  • Damien Barnier Directeur de département, Market Strategy & Understanding

Société