Coup d'oeil sur la santé oculaire des taxis

À l’occasion de la journée mondiale de la vue le 10 octobre 2013, Essilor s’est associé avec Ipsos pour réaliser une étude mondiale inédite auprès d’une population particulièrement concernée par l’importance d’une bonne vision : les chauffeurs de taxi. Réalisée dans plus de 20 pays auprès d’environ 2 100 chauffeurs de taxi, cette étude souligne que, même pour ces professionnels qui exercent un métier où la vision joue un rôle crucial, les niveaux d’acuité visuelle ne garantissent pas toujours une parfaite sécurité, les examens de vue ne sont pas réguliers et le confort visuel n’est pas toujours optimal.

1 chauffeur de taxi sur 5 n’a pas une vision normale… même en portant des lunettes !

Au niveau mondial, 20% des chauffeurs de taxi n’atteignent pas l’acuité correspondant à une vision normale* pour une parfaite sécurité, c'est-à-dire pour que le conducteur ait une vision correcte des situations en face de lui et sur les côtés et qu’il puisse avoir la réactivité nécessaire. Une situation qui touche particulièrement les conducteurs pourtant porteurs d’une correction visuelle : pour 24% d’entre eux, leurs lunettes ou lentilles ne corrigent pas assez leur vue.

Des disparités importantes existent toutefois entre les villes : celles affichant les meilleurs résultats comptent plus de 90% de chauffeurs de taxi ayant une vision normale. Mais parmi celles dont les résultats sont « à améliorer », Séoul et Bangkok par exemple, ne comptent que 55% de chauffeurs de taxi dont la vision atteint ce niveau de vision normale, et New Delhi, seulement 37% !

 

Tests de vue irréguliers et rares : une vision non contrôlée, donc mal corrigée

En moyenne 1 chauffeur de taxis sur 5 n’a pas fait tester sa vue au cours des 5 dernières années, mais là encore, des disparités existent entre les villes : à Bangkok notamment, cette proportion atteint un pic, avec 57% des personnes  interrogées.

Un réflexe à développer auprès des chauffeurs de taxis, d’autant plus que ceux n’ayant pas fait régulièrement contrôler leur vue sont aussi ceux dont la vision est globalement moins bonne.

 

Au-delà du niveau d’acuité visuelle, la lumière représente une gêne

Certaines situations semblent gêner particulièrement la conduite des chauffeurs de taxis, en particulier les porteurs de lunettes ou lentilles correctrices. Parmi ces conducteurs, 60% ont du mal à évaluer les distances, 42% disent rencontrer des difficultés pour conduire par temps ensoleillé, et 49% pour conduire au crépuscule. Un inconfort qui pourrait diminuer en partie grâce à une généralisation de l’équipement en verres solaires correcteurs : actuellement seuls 16% des chauffeurs de taxis porteurs de lunettes ou lentilles confirment avoir aussi des verres solaires correcteurs. 

*Les standards de vision normale doivent être selon Essilor de 10/10 en vision binoculaire et de 8/10 en vision monoculaire (test réalisé à partir de l’échelle d’Armaignac)


Fiche technique :

2 126 chauffeurs de taxi ont été interviewés de janvier à mars 2013 dans 19 pays dont 21 villes (environ 100 chauffeurs par ville). Les interviews étaient menées en face à face dans la rue sur des chauffeurs recrutés dans différents endroits : aéroports, bornes de taxi, gare routière… D’abord soumis à un questionnaire puis à 2 tests d’acuité visuelle : le test de Lang stéréoscopique et le test d’Armaignac.

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