COVID-19 : l’utilisation d’un vaccin inactivé en France augmenterait la couverture vaccinale
L’utilisation d’un vaccin à virus entier inactivé utilisant une technologie bien établie pourrait doubler les intentions de vaccination chez les personnes encore non vaccinées et pourrait augmenter de façon significative la couverture vaccinale dans le cadre d’une vaccination saisonnière de rappel (+5,8 points). La mise à disposition d’un vaccin inactivé pourrait améliorer également l’image de la vaccination contre la Covid-19 chez 31% des Français non-vaccinés.
77% des Français veulent pouvoir choisir le vaccin qui leur est administré
L’étude Ipsos montre que 77% des 1000 Français interrogés souhaiteraient pouvoir choisir le vaccin qui leur est administré et que la disponibilité d’un vaccin à virus entier inactivé aurait le potentiel d’augmenter significativement la couverture vaccinale française puisque les intentions de primo-vaccination doubleraient quasiment (de 1,5% à 2,8%). De même, si une vaccination saisonnière était recommandée à la population française, l’utilisation d’un vaccin inactivé aurait le potentiel d’augmenter l’intention de vaccination des français de 5,8 points, résultant en un taux de vaccination saisonnière qui pourrait atteindre 62,4% des adultes français.
En outre, l’ajout d’un vaccin inactivé à l’offre de vaccins en France contre la COVID-19 améliorerait l’image de la vaccination contre cette maladie chez 31% des personnes hésitantes et réfractaires à une vaccination.
6 Français sur 10 pensent que la vaccination est le seul moyen de vaincre la pandémie de Covid-19.
En France, l’efficacité perçue de la vaccination prend le dessus par rapport à celle des gestes barrières. En effet, 61% de la population adulte pense que les gestes barrières tels que le port obligatoire du masque, la distance de sécurité et le lavage régulier des mains ne sont pas suffisants pour combattre la pandémie, mais que la vaccination est la seule solution face à la Covid-19. Aujourd’hui, les motivations pour se faire vacciner l’emportent sur les peurs notamment des effets secondaires (62%) et du manque de recul (56%). La population française adulte se fait surtout vacciner pour des motifs de protection : de ses proches (78%), de soi-même (74%) et des personnes à risque (73%), suivis de motifs divers tels que l’obtention d’un pass vaccinal (68%) et de l’atteinte de l’immunité collective (68%).
Fiche technique : Cette étude a été menée par Ipsos en partenariat avec Valneva du 3 au 9 mars 2022 auprès de 1000 Français âgés de 18 à 75 ans. L’échantillon est représentatif de la population nationale française sur plusieurs critères socio-démographiques (âge, sexe, région, CSP). Les données des répondants ont été récoltées via un questionnaire en ligne dans un contexte d’assouplissement des restrictions liées à la crise sanitaire telles que l’utilisation du pass vaccinal et le port du masque obligatoire (à l’exception des transports en commun).