Départementales 2015, 2ème tour des élections

Retrouvez toutes les estimations Ipsos / Sopra Steria du 2e tour des élections départementales.

[21H40] Défaite historique de la gauche

Selon l’estimation Ipsos / Sopra Steria, la droite gagnerait à l’issue du second tour des élections départementales entre 65 et 68 et départements, la gauche en conserverait entre 32 et 35 et le FN n’en conquiert aucun.

La gauche perd la majorité qu’elle avait depuis les élections cantonales de 2004 (50 départements en 2004, 58 en 2008 et 60 en 2011). Elle retrouve aujourd’hui un niveau proche de 1998 (36 départements) mais tout de même supérieur à son étiage de 1992 (23 départements).

Après avoir emporté une majorité des villes aux Municipales de 2014, la droite redevient donc largement majoritaire dans les départements. Même si le renouvellement était partiel pour les précédents scrutins, la gauche enregistre quant à elle la plus lourde défaite jamais concédée dans l’histoire des cantonales, en perdant en une fois de 24 à 28 départements.


[20h00] L’état d’esprit des Français au second tour des Départementales

Perception du haut niveau du FN enregistré au premier tour, front républicain, conséquences des élections sur l’orientation politique du gouvernement, perspective de la Présidentielle 2017… Le sondage Ipsos / Sopra Steria réalisé entre les deux tours pour France Télévisions, Radio France et LCP Public Sénat fait le point sur l’état d’esprit des Français au moment de voter pour le second tour des Départementales.

[18h30] 49,8% : abstention ÉLEVÉE, mais pas record

L’abstention au deuxième tour des départementales est élevée, même si on reste en deça du record absolu de la Vème République (59,4% aux Européennes de 2009), et du record des Cantonales (55,2% au second tour des partielles de 2011).

Articles liés

  • Ipsos Predictions

    Rapport Predictions : les pronostics des Français pour 2026

    En 2025, 85% des Français pensent que l'année a été mauvaise pour leur pays, illustrant un pessimisme élevé, à égalité de la Corée du Sud. Sur le plan personnel, 55% des Français considèrent que 2025 n’a pas été une mauvaise année pour eux ou pour leur famille, une amélioration par rapport aux années précédentes. Pour 2026, seuls 41% des Français se déclarent optimistes, bien en dessous de la moyenne mondiale. Une large majorité de Français (73%) souhaitent renforcer leurs liens avec leur famille et leurs amis, ainsi que faire plus d’exercice physique pour 57% d’entre-deux, tandis que des préoccupations sécuritaires et climatiques prédominent. En ce qui concerne le football, 49% des Français prévoient de suivre la Coupe du Monde 2026 en Amérique du Nord, un intérêt timide comparé à d'autres nations comme l’Argentine avec 89% des Argentins. Pour plus de 6 Français sur 10 (65%), il est improbable que la guerre en Ukraine prenne fin en 2026.
  • Feu d'artifice
    Société Enquête

    Palmarès des personnalités de 2025

    À l'occasion de la fin d'année 2025, les Français ont été interrogés sur les personnalités qui les ont le plus marqués, positivement ou négativement, dans cinq grandes catégories : la diplomatie internationale, le sport, la culture, la politique française et la société civile.
    Pour chaque catégorie, les répondants devaient désigner deux personnalités parmi une liste proposée. Cinq figures se distinguent nettement en arrivant en tête de leur catégorie respective : Donald Trump pour la diplomatie internationale, Léon Marchand pour le sport, Aya Nakamura pour la culture, Jordan Bardella pour la politique française et Michel-Édouard Leclerc pour la société civile
  • Société | France
    Société Enquête

    Économie et citoyens : repenser le lien

    Ipsos bva dévoile les résultats de l’enquête « Économie et citoyens : repenser le lien », réalisée pour l’association « Lire la société », qui révèle un fossé entre les Français, l’économie et la politique. Si 60 % s’intéressent aux questions économiques, notamment à l’inflation et aux prix (90 %), seuls 54 % se disent à l’aise avec les grands concepts. Cette faible littératie s’accompagne d’un blocage politique : 50 % jugent crucial de respecter les promesses électorales, même au détriment du vote du budget, une position marquée chez les sympathisants de LFI (75 %) et du RN (63 %). Très sensibles au pouvoir d’achat, les Français restent divisés sur la culture du compromis, tandis que 94 % estiment prioritaire de renforcer l’enseignement des enjeux économiques à l’école.