Emploi : quel regard portent les jeunes sur le secteur pharmaceutique ?
La lutte contre le Covid-19 a mis en avant le savoir-faire des entreprises du médicament et a positionné ce secteur comme stratégique pour l’avenir du pays. Alors que plus d’1 jeune étudiant sur 2 (53%) craint de ne pas trouver facilement d’emploi à l’issue de ses études, les entreprises du médicament recrutent plus que jamais. Pourtant, le secteur reste peu attractif auprès des jeunes. Pourquoi ? Ipsos a mené l'enquête pour le LEEM.
Principaux enseignements de l'enquête
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Les étudiants sont assez pessimistes sur leur capacité à trouver du travail : moins d’un sur deux (47%) pense qu’il trouvera facilement un emploi à la fin de ses études.
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Les critères les plus importants dans le choix de leur métier sont l’ambiance et le bien-être au travail, l’intérêt du poste, l’éthique, ainsi que l’équilibre entre vie privée / vie professionnelle.
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Si la crise sanitaire a sensibilisé la majorité des jeunes (54%) à l'utilité des entreprises du médicament, elle n’a pas suscité de nombreuses vocations pour autant : 1 jeune sur 6 seulement déclare qu’elle lui a donné envie de travailler dans ce secteur (1 sur 5 dans le secteur de la santé).
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Les entreprises du médicament restent un secteur assez peu attractif (28% d’intérêt) au regard d’autres secteurs comme l’énergie / environnement (48%), l’humanitaire (44%), les arts / la culture (41%) l’automobile / l’aéronautique (40%), le numérique (39%).
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Au-delà du manque d’intérêt, c’est avant tout l’auto-censure qui éloigne les jeunes : un tiers de ceux qui ne sont pas attirés par le secteur évoquent le fait de ne pas avoir les compétences requises. Le niveau de salaire, ainsi que l’intérêt, l’utilité et le sens perçus du travail, pourraient toutefois inciter certains jeunes à travailler dans une entreprise du médicament : ils sont considérés comme des atouts majeurs du secteur.
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