Hier soir, 1er tour des municipales, nous étions au cœur de la rédaction de France2 avec nos équipes pour vous tenir informé de l’évolution des estimations dans plusieurs villes à fort enjeux. Revivez la soirée avec l’historique de nos publications, des premiers chiffres de l’abstention aux dernières estimations.
Abstention différentielle, priorité au "localisme", désenchantement et rejet de la classe politique… Le sondage Ipsos/Steria réalisé pour France Télévisions, Radio France, Le Monde, Le Point et LCP/Public Sénat décrypte le vote des Français au premier tour des Municipales 2014.
Selon les estimations Ipsos/Steria réalisées pour France Télévisions, Radio France, Le Monde, Le Point et LCP/Public Sénat, la droite obtient 36,7% des voix et arrive nettement tête au soir du premier tour. Les listes Mennucci accusent un retard de 16 points, à 20,6% des suffrages. Cet écart ne doit toutefois pas masquer un rapport de force politique plus équilibré, la gauche se présentant en ordre dispersé. Avec le Front de Gauche (7,7%), les divers gauche (3,6%), les listes Diouf (5,4%) et l'extrême-gauche (0,4%), le total gauche s’établit ainsi à 37,7%, pour un total droite à 38,7% (2% de "divers-droite" en plus des listes Gaudin). A 22,8% (soit 14 points de plus qu’en 2008), le FN devrait être en capacité de créer des triangulaires dans tous les secteurs de la ville.Si le rapport de force global gauche-droite (hors FN) est assez équilibré, les résultats par secteurs (et notamment dans le stratégique 3ème ) sont favorables à la droite, qui paraît bien placé pour conserver la cité phocéenne.
A Toulouse, la compétition municipale oppose le maire sortant Pierre Cohen (PS) à son prédécesseur Jean-Luc Moudenc (UMP). L'issue du scrutin de 2008 avait été très serrée, Pierre Cohen gagnant avec 1200 voix d'avance (50,42%). Les estimations Ipsos/Steria réalisées pour France Télévisions, Radio France, Le Monde, Le Point et LCP/Public Sénat montrent que le scrutin de 2014 est une nouvelle fois incertain.
Selon les estimations Ipsos/Steria réalisées pour France Télévisions, Radio France, Le Monde, Le Point et LCP/Public Sénat, la liste PS du maire sortant Roland Ries et la liste UMP-UDI menée par Fabienne Keller arrivent au coude à coude au premier tour dans la capitale alsacienne (32% chacune). La liste de Roland Ries accuse un recul de plus de dix points par rapport à son score de 2008 alors que la liste Keller retrouve à peu près son niveau de l’époque (33,9%). A 11,1%, le FN se qualifie pour le second tour et crée une triangulaire, sans doute plus favorable au maire sortant qu’un duel avec la droite.
La newsletter
En Direct d'Ipsos bva, c’est 2 fois par mois une sélection des meilleurs travaux d’Ipsos bva sur les questions qui mobilisent l'opinion et le monde de l'entreprise.Études exclusives, livres-blancs, webinars et décryptages de nos experts : rejoignez-nous pour découvrir les insights qui vous aideront à prendre les bonnes décisions.
La gauche n’a cessé de progresser à Paris depuis la prise de la mairie par Bertrand Delanoë en 2001 (majoritaire par le biais du système électoral par arrondissements mais minoritaire en voix à l’époque), pour atteindre des niveaux historiques lors des municipales de 2008 (57,8%) et au second tour de l’élection présidentielle de 2012 (55,5% pour François Hollande). Selon les estimations Ipsos/steria réalisées pour France Télévisions, Radio France, Le Monde, Le Point et LCP/Public Sénat, elle régresse sur l’ensemble de la capitale lors du scrutin 2014 avec un total de voix autour de 49%. Mais elle tient suffisamment bien "ses" arrondissements stratégiques (12 et 14) pour être quasi assurée de conserver la ville dimanche prochain.
Les Municipales 2014 à Nancy marquent la fin de l'ère André Rossinot, qui se retire après 31 ans passés à la tête de la ville. Nancy faisait partie des rares villes susceptibles de basculer à gauche au soir du 30 mars. Les estimations Ipsos/Steria réalisées pour France Télévisions, Radio France, Le Monde, Le Point, LCP/Public Sénat montrent qu’à l’issue du premier tour, la droite est plutôt en ballotage favorable.
Selon les estimations Ipsos/Steria réalisées pour France Télévisions, Radio France, Le Monde, la liste UMP-UDI-MoDem conduite par Gaël Perdriaux arrive en tête avec 36,3% devant la liste PS-PC-PRG du du maire sortant Maurice Vincent, à 31,6%.
Elue dans un scrutin serré en 2008 (51,8% des suffrages au second tour), Marie-Josée Roig ne se représentait pas en 2014. La percée du FN dans la cité des Papes crée une configuration de second tour qui pourrait faire perdre la ville à la droite.
Profitant des divisions de la droite et d’un climat national favorable, Adeline Hazan avait fait basculer en 2008 ce bastion ancré à droite depuis plus de trente ans. Les estimations Ipsos/Steria réalisées pour France Télévisions, Radio France, Le Monde, Le Point, LCP/Public Sénat montrent que le scrutin reste très indécis au soir du premier tour.
Dirigée par le PCF de 1971 à 1989, Amiens a ensuite été détenue par le centre-droit de 1989 à 2008 (Gilles de Robien et Brigitte Fouré). Elle avait basculé à gauche en 2008, le candidat PS Gilles Demailly créant la surprise en l'emportant largement au second tour (56,2%). Amiens fait partie des villes de plus de 100 000 habitants pouvant changer de camp lors de ces élections municipales.