Les Franciliens réclament un engagement plus fort de la Région en matière de santé
Une partie des Franciliens fait face à de réelles difficultés en matière d’accessibilité au système de santé
Plus du tiers des habitants (38%) a déjà du renoncer à se rendre chez un professionnel de santé au cours des dernières années, un chiffre qui est fort quelle que soit la catégorie sociale, et qui concerne notamment les habitants des départements de la petite et de la grande couronne. Les raisons de ce renoncement aux soins sont avant tout financières (43%) et relatives aux délais d’attente (41%).
Dans ce contexte, la quasi-totalité des Franciliens (95%) réclame un engagement plus fort de la Région en matière de santé. Aux yeux des habitants, les priorités de l’exécutif régional doivent avant tout porter sur la réduction des inégalités territoriales et sociales, le soutien aux professionnels de santé et la prise en compte des besoins spécifiques de certaines populations, notamment les personnes âgées. Les Franciliens sont par ailleurs pleinement conscients des opportunités économiques et sociales générées par un développement du secteur.
Plusieurs pistes d’action précises visant à améliorer la situation en matière de santé en Ile-de-France émergent
Les Franciliens estiment notamment que le développement de maisons de santé, la coordination entre professionnels avec la généralisation du dossier médical/pharmaceutique partagé et l’encadrement de l’accès aux urgences sont prioritaires. Ils approuvent aussi toutes les pistes visant à créer des synergies entre les professionnels, et sont demandeurs d’une évolution de leur rôle et de leurs responsabilités. De même, les mesures permettant d’aider et soutenir les métiers de santé dans leur quotidien rencontrent l’assentiment de la population.