Plus d'1 Français sur 2 se déclare mal informé sur les vaccinations recommandées aux adultes
À l’occasion de la semaine de la vaccination, GSK France révèle les résultats de son enquête « Les Français et la vaccination : un état des lieux de leurs opinions, connaissances et comportements ». Cette enquête montre le besoin de mieux informer les Français tant sur la vaccination que sur les maladies pour lesquelles des vaccins existent, ainsi que le rôle clé des médecins et plus largement des professionnels de santé dans ce travail de pédagogie et de prévention.
Les ¾ des Français sont majoritairement favorables à la vaccination
- 3 Français sur 4 se déclarent favorables à la vaccination obligatoire pour tous et pour eux-mêmes.
- Ils sont autant (74 %) à estimer que les vaccins présentent plus de bénéfices que de risques.
- 59 % des Français disent qu’il leur arrive de recommander à leurs proches de se faire vacciner et près d’1 Français sur 5 déclare même le faire très souvent. C’est encore plus le cas des seniors (67 % des 65 ans et plus).
- Les raisons pour lesquelles les Français sont en faveur de la vaccination sont multiples :
- éviter une forme grave de la maladie (52 %),
- rester en bonne santé (45 %),
- protéger ses proches (39 %),
- éviter des séquelles (38 %).
- La recommandation des médecins n’arrive qu’en 5ème position (32 %), preuve qu’une partie des professionnels de santé évoque peu ou pas le sujet de la vaccination avec leurs patients.
Un niveau de connaissance sur les différents vaccins et sur leur propre statut vaccinal préoccupant
- Moins d’1 Français sur 2 est certain d’être à jour concernant son statut vaccinal.
- Les Français ignorent l’existence de vaccin pour 1/3 des 18 maladies testées, comme par exemple :
- 86 % des Français se trompent/ne savent pas qu’il existe un vaccin contre le zona,
- 79 % s’agissant du rotavirus,
- 56 % s’agissant de la varicelle, le pneumocoque et les méningites à méningocoque C.
Les vaccins pédiatriques, une méconnaissance chez les parents d’enfants
- Plus d’1/3 des parents se sentent mal informés sur les vaccinations pédiatriques obligatoires.
- Et dans les faits, sur ces 11 vaccinations pédiatriques obligatoires, seulement 4 d’entre elles sont connues par une majorité de parents.
- Par ailleurs, lorsque l’on creuse sur les maladies qui pourraient être prévenues par des vaccinations recommandées, leur niveau de connaissance reste bas. Par exemple, moins d’1/3 des parents d’enfants ont conscience du fait qu’à la suite d’une infection invasive à méningocoque, des séquelles graves peuvent survenir.
- Et alors que la majorité d’entre eux savent qu’il existe plusieurs types de méningites à méningocoque (63 %), ils pensent, de façon erronée, qu’il suffit d’un seul vaccin pour être protégé de toutes les infections à méningocoque ou déclarent ne pas savoir (78 %).
- L’exemple de la vaccination pédiatrique contre le rotavirus est également intéressant : près d’1 parent sur 2 n’est pas conscient de la gravité potentielle de gastroentérite par rotavirus alors qu’il peut conduire à l’hospitalisation.
- Un meilleur niveau de connaissance des parents d’enfants sur les vaccins pédiatriques entraînerait une meilleure protection de leurs enfants.
- En effet, d’une part, si 79 % des parents déclarent que leur enfant n’est pas vacciné contre le rotavirus, 42 % seraient prêts à le faire vacciner. C’est respectivement 52 % et 32 % pour la méningite B.
- D’autre part, les raisons pour lesquelles les parents indiquent ne pas avoir fait vacciner leurs enfants contre le rotavirus ou les méningites à méningocoque : manque d’information (34 % pour le rotavirus, 25 % pour la méningite B), ne pas avoir reçu de proposition du médecin (22 % pour le rotavirus, 19 % pour la méningite B), vaccination non obligatoire (14 % pour le rotavirus, 12 % pour la méningite B).
Qu’en est-il des vaccins pour les adultes ?
- Plus d'1 Français sur 2 se déclare mal informé sur les vaccinations recommandées aux adultes, en général.
- À titre d’exemple, la très grande majorité des Français se trompe ou ne sait pas s’il existe un vaccin contre le zona (86 %).
- De plus, moins d’1 Français sur 10 pense avoir plus de risques que la moyenne de la population de contracter le zona (7 %) alors qu’il s’agit pourtant d’une pathologie fréquente. Quant aux personnes de plus de 65 ans, auprès de qui la vaccination contre le zona est recommandée, elles sont encore moins nombreuses (5 %) à s’estimer plus à risque que les autres.
- S’agissant de la coqueluche, plus d’1 Français sur 2 ne sait pas qu’il s’agit d’une maladie contagieuse.
- Et même si 73 % des Français ont connaissance de l’existence d’un vaccin contre la coqueluche, un peu plus d’1/3 des Français seulement estiment être à jour de leur vaccination tandis que près de la moitié (46 %) est incapable de se prononcer sur son statut vaccinal.
- Les raisons pour lesquelles ils ne sont pas vaccinés : ils indiquent ne pas y penser (28 %), ne pas avoir reçu de proposition de leur professionnel de santé (26 %) ou encore ne pas se sentir concerné par la maladie (21 %).
Un très fort besoin de réponse au manque d’information
Les Français ont aujourd’hui besoin de réponse au manque d’information contre lequel l’implication des professionnels de santé, et particulièrement du médecin, est essentielle.
- Aujourd’hui, les Français déclarent que, lorsqu’ils parlent de vaccination avec leurs professionnels de santé, cette discussion n’est engagée par ces derniers seulement dans 1 cas sur 3 (37 %). 1/3 des personnes interrogées déclare même que le sujet de la vaccination n’est jamais ou presque jamais abordé (34 %).
- Or, l’implication du médecin traitant est essentielle : il reste le premier relais d’information des Français (cité en premier à 59 %, au total à 76 %). Le pharmacien devient lui aussi un relais d’information et de pédagogie indispensable : il arrive en 2èmeposition des sources d’information des Français (55 % au total), juste derrière le médecin généraliste.
« Au-delà du fait que cette enquête vient encore une fois montrer à quel point les Français restent très majoritairement favorables à la vaccination, elle a surtout mis en lumière le très fort niveau de méconnaissance de la population sur les différents vaccins existants et c’est très préoccupant, notamment auprès de la population des jeunes parents ou encore des seniors. Au-delà de ce constat, les résultats montrent que si de nombreux Français ne se vaccinent pas ou ne sont pas à jour de leur vaccination, c’est d’abord en raison du manque d’information sur les vaccins. C’est aujourd’hui le principal frein. Ils ont besoin de pédagogie. », commente Étienne Mercier, directeur du pôle Opinion et Santé d’Ipsos.
« Cette enquête est d’abord l’occasion de rappeler que la vaccination est l’un des meilleurs outils pour prévenir les maladies infectieuses graves et les Français en ont conscience puisque, dans leur très grande majorité, ils considèrent que les vaccins présentent plus de bénéfices que de risques. La vaccination nous concerne tous, à tout âge. De nombreux vaccins, comme celui contre la diphtérie, le tétanos ou la poliomyélite, et parfois la coqueluche, nécessitent des rappels réguliers pour être efficaces : à 25, 45 et 65 ans. Pourtant, l’enquête nous enseigne que les Français ne sont pas au courant de cette recommandation ! Il est ainsi indispensable de rappeler que mettre à jour ses vaccins tout au long de sa vie est nécessaire pour être protégé de manière efficace et durable. Les visites médicales gratuites aux trois âges clés de la vie annoncées pour 2023 par le ministre de la Santé et de la Prévention sont attendues par les Français puisque 3/4 d’entre eux aimeraient en profiter. Enfin, il ne faut pas hésiter à solliciter son médecin traitant et engager régulièrement la discussion avec lui pour s’informer sur la vaccination. », insiste Docteur Alina Gruber, directrice médicale Vaccins chez GSK.
« Cette enquête confirme le rôle primordial des médecins généralistes dans la vaccination des Français. Ils sont la première source d’information des Français sur leur vaccination (76 %), devant le reste des professionnels de santé. Les principales raisons données pour justifier la non-vaccination sont le manque d’information, et le fait que la vaccination n’ait pas été proposée/conseillée par un professionnel de santé. Devant ce constat, il est nécessaire que les médecins généralistes soient davantage proactifs sur les discussions liées à la vaccination auprès de leurs patients. En effet, que les Français interrogés considèrent que le sujet de la vaccination n’est abordé par leur professionnel de santé que dans seulement un peu plus d’1 cas sur 3 (le reste du temps, le sujet n’est jamais abordé ou à la demande du patient) montre qu’il y a encore un travail d’information à faire. », d’après le Docteur Christophe Philippe, pédiatre.
À propos de GSK France GSK France est une entreprise biopharmaceutique de premier plan en France, en termes d’emploi et d’implantation, dont la mission est d’unir la science, la technologie et les talents pour devancer ensemble la maladie. Notre objectif est d’avoir un impact positif sur la santé de 2,5 milliards de personnes au cours des 10 prochaines années. Pour en savoir plus : gsk.fr.
L’activité Vaccins de GSK dispose aujourd’hui d’un large portefeuille avec plus de 20 vaccins pour tous les âges de la vie. GSK met ainsi à disposition plus de 2 millions de doses par jour, dans plus de 160 pays, contribuant, depuis plus de 100 ans, à protéger les populations contre des maladies graves et parfois dévastatrices, dont les infections à pneumocoque, les méningites, les hépatites, le rotavirus, la coqueluche et la grippe. Le pipeline de GSK est composé de 22 candidats-vaccins en développement, ciblant de nombreuses maladies qui ont encore une incidence et des répercussions graves dans le monde, dont notamment 3 maladies infectieuses déclarées prioritaires par l’OMS : le VIH, le paludisme et la tuberculose. |
A propos de cette étude
Sondage Ipsos pour GSK mené du 30 mars au 3 avril 2023 auprès de 4000 personnes constituant un échantillon représentatif de la population âgée de 18 ans et plus.