Ipsos bva | Entrepreneuriat | Observatoire de l’envie d’entreprendre
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Entrepreneurs en France : une ambition freinée par l’incertitude mais portée par les jeunes

Malgré un contexte économique et politique incertain, les entrepreneurs indépendants français restent engagés et satisfaits de leur statut. La troisième édition de l’Observatoire de l’envie d’entreprendre, menée par Ipsos bva pour Hello bank!, révèle une baisse générale de la volonté d’entreprendre, contrebalancée par une forte dynamique chez les jeunes et une adoption croissante de l’intelligence artificielle. Focus sur les grandes tendances de l’entrepreneuriat en 2025.

Enseignements clés de l'enquête

▶︎ Les indépendants tiennent bon dans un contexte difficile et continuent à être très attachés à leur statut et satisfaits de leur situation.

▶︎ Néanmoins, l’envie d’entreprendre est pour la première fois en recul cette année chez les Français, une baisse liée en grande partie au contexte incertain actuel.

▶︎ La réforme de la facturation électronique, qui concernera toutes les entreprises à partir de septembre 2027, est encore peu connue des indépendants. 

 

Indépendants en 2025 : résilience et satisfaction dans un climat incertain

Malgré un contexte plus contrasté, les indépendants interrogés restent très satisfaits de leur situation actuelle. La note moyenne de satisfaction (7,7 sur 10, +0,2 point) ainsi que la note de recommandation (6,6 sur 10, +0,1 point) en légère progression par rapport à l’an dernier.

De plus, preuve de leur attachement à leur activité, 75% des indépendants (+2 points) se lanceraient à nouveau dans l’aventure s’ils devaient le refaire demain.

L’envie d’entreprendre en baisse : les jeunes restent moteurs

L’envie d’entreprendre en France connaît un recul cette année, avec désormais trois Français sur 10 qui déclarent envisager de se lancer dans les 5 prochaines années, soit une baisse de 8 points par rapport à 2024 après avoir légèrement progressé l’an dernier.

Cette tendance à la baisse touche l’ensemble des Français et tous les âges, y compris les jeunes de moins de 35 ans qui restent néanmoins cette année encore le segment de la population qui envisage le plus d’entreprendre, pour 54% d’entre eux.

Entreprendre en période d’instabilité : les freins économiques et politiques

Si les principales motivations pour se lancer dans l’aventure entrepreneuriale restent l’envie de faire ce que l’on aime, la liberté et l’autonomie, la période actuelle n'est pas jugée la plus propice au lancement d'une activité.

Les Français déclarent en grande majorité que l’incertitude politique et économique en France comme à l’international pourrait les décourager de se lancer, mentionnant d’abord la situation économique en France ainsi que la possibilité que de nouvelles taxes soient créées pour les indépendants.

Ces inquiétudes actuelles s’ajoutent à des freins déjà identifiés lors des deux dernières éditions et qui persistent dans l’esprit des Français, à savoir l’association du statut d’indépendant à l’instabilité, aux difficultés de financement et à une sécurité matérielle et financière difficile à atteindre.

Accompagnement entrepreneurial : une demande forte pour un soutien « de bout en bout » à la création de l’entreprise

Près de la moitié des entrepreneurs déclare avoir eu des difficultés lors de la création de leur entreprise, et un quart seulement déclare avoir bénéficié d’une solution d’accompagnement (26%) au moment du lancement.

Ils sont de ce fait très favorables à une solution « d’accompagnement de bout en bout » : 85% la jugent utile et 60% de ceux qui n’ont pas bénéficié d’accompagnement déclarent qu’ils auraient été intéressés.

Digitalisation des indépendants : des outils encore sous-utilisés

L'usage des solutions digitales par les indépendants reste globalement faible, à l'exception des démarches administratives en ligne (49%, -1 point). Les notes de frais, devis ou factures en ligne/facturation électronique ne sont utilisées que par un tiers des indépendants (32%), en revanche l’usage des banques digitales progresse (28%, +8 points).

Facturation électronique : une réforme mal connue des indépendants

La réforme de la facturation électronique, qui concernera toutes les entreprises à partir de septembre 2027, est encore peu connue des indépendants : seulement un quart en a une connaissance précise et 40% n'en ont jamais entendu parler.

Seuls 28% de ceux qui connaissent la réforme ont déjà souscrit à une solution de facturation électronique, avant tout auprès d’un cabinet comptable ou d’une banque en ligne.

Intelligence Artificielle : une adoption rapide par les indépendants

Les entrepreneurs sont bien plus positifs cette année sur l’IA et l’utilisent dans le cadre de leur travail : ils sont désormais 42%  (+13 points) à en faire un usage au moins occasionnel et 15% à l’utiliser régulièrement (+8 points). Cette proportion est encore plus élevée et en forte progression chez les entrepreneurs de moins de 35 ans, avec 67% d’entre eux qui l’utilisent (en très forte progression de 21 points).

Le gain de temps dans les tâches répétitives ou chronophages est la principale opportunité perçue (65%) et les indépendants utilisent l’IA principalement pour la recherche d'informations (59%) et la création de contenu texte (54%).

Banques en ligne : une attractivité croissante mais des réticences persistent

Un tiers des indépendants qui ne possèdent pas encore de compte dans une banque en ligne sont prêts à en ouvrir un pour leur activité, en progression de 3 points par rapport à l’an dernier.  Les freins à cet usage de la banque en ligne sont liés à l’absence d’agences physiques (58%) et d’un conseiller dédié (37%).

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A propos d'Hello bank!

Hello bank!

Hello bank! est la banque digitale de BNP Paribas qui accompagne plus d'un million de clients particuliers et auto-entrepreneurs en France. 

Adossée à la solidité du Groupe BNP Paribas, Hello bank! est aussi signataire du programme FAIRE de l’Union des Marques pour une communication plus responsable.

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A propos de cette enquête

Enquête Ipsos bva pour Hello bank! menée du 23 au 30 juin auprès de 1 000 personnes constituant un échantillon national représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus.

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