Quel sera le contenu de notre alimentation à l’horizon 2020?
Comment l’alimentation va-t-elle évoluer au cours des prochaines années ? Quelles seront les priorités des mangeurs en 2020 ? Quelle sera la place du plaisir dans un environnement où la santé jouera un rôle déterminant et où les technologies seront banalisées ?
Telles sont quelques-unes des questions auxquelles cette étude apporte un certain nombre de réponses essentielles sous la forme de quinze tendances identifiées. Si certaines d’entre elles se retrouvent dans les cinq pays retenus pour ce travail (Allemagne, Etats-Unis, France, Japon, Russie), d’autres commencent tout juste à émerger sur certains marchés. Cependant, en 2020, toutes ces tendances seront présentes et représenteront autant d’attentes auxquelles les acteurs de la filière alimentation devront alors répondre.
Deux de ces quinze tendances font l’unanimité :
- La volonté des consommateurs de s’assurer au maximum de l’innocuité et de la qualité de ce qu’ils mangent
- Le plaisir de découvrir de nouveaux horizons en matière alimentaire
La première évoque évidemment les circuits courts, l’appétence pour les cultures locales, le goût pour l’authentique et le naturel, ce besoin de proximité nécessaire à une meilleure maîtrise de son alimentation. Une sorte de retour aux sources, avec une priorité au local qui va s’accroître au cours des prochaines années.
La seconde de ces tendances est celle de l’alimentation sans complexe.
Ainsi, si la santé sera de plus en plus valorisée dans l’alimentation des consommateurs, il n’est néanmoins pas question pour ces derniers de renoncer au plaisir, bien au contraire : on y explorera des territoires nouveaux et des combinaisons originales.
Chacun des cinq pays cibles de cette étude est symbolisé par une tendance spécifique plus locale. Aux Etats-Unis, c’est l’alimentation dite « connectée », c’est-à-dire associée au numérique, alors qu’en Allemagne, on observe une fascination montante pour le cru. Les Japonais, eux, recherchent davantage des aliments de type « cosmeto-food » qui sont bons pour la santé et rendent plus beaux. Quant aux Français, il semble qu’ils soient les plus conservateurs, faisant de la résistance et allant jusqu’à bouder notamment les trois tendances citées ci-dessus.
Des résultats essentiels dans un secteur comme l’agroalimentaire où le turn-over de certaines familles de produits est très élevé. Des résultats grâce auxquels ils vont avoir l’opportunité d’anticiper leurs développements, d’orienter leur démarche d’innovation, voire de se positionner sur de nouveaux marchés, en France et à l’étranger.