Coupe du Monde de football : l’Allemagne pronostiquée comme grand vainqueur

À quelques jours du coup d’envoi de la 21ᵉ édition de la Coupe du Monde de football, Ipsos dévoile les résultats de son étude internationale Global Advisor* sur l’attitude des Français et des citoyens de 26 autres pays à travers le monde face à cette compétition. Ipsos a interrogé un panel de 19 766 individus dont 12 207 ont indiqué avoir entendu parler de la prochaine Coupe du Monde FIFA (groupe qui a été retenu pour l’ensemble des questions).

Auteur(s)
  • Yves Bardon Directeur du programme Flair, Ipsos Knowledge Centre
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Le football intéresse-t-il les Français ?

En général, pas tant que ça, alors que les Saoudiens (41%) et les Péruviens (38%) sont en tête des pays les plus enthousiastes à l’égard de ce sport, ceux qui veulent voir le plus de matches possible. A 17%, les Français se situent entre les Espagnols (19%) et les Australiens (15%). 

Y-t-a-t-il un « Effet coupe du Monde » ?

Incontestablement, oui. 59% des Français, parmi ceux qui ont entendu parler de la compétition, affirment qu’ils la regarderont, sans s’impliquer au point d’acheter massivement des produits brandés « Coupe du Monde » ; 27% envisagent de le faire, contre 68% des Chinois, 64% des Indiens ou des Malaisiens, qui adorent regarder les matchs parés du maillot de leur équipe préférée. Les Serbes, à 13%, sont les moins sensibles à la magie de ce déguisement.

Sécher le travail ou l’école pour suivre un match ? Pas de problème pour plus d’un Indien sur deux (51%). Les Français (16%) sont parmi les plus timides ou les plus hypocrites et sauront inventer des prétextes...

Un match, c’est un spectacle qui se partage devant la télé à la maison : 86% des Français regarderont les compétitions entre amis ou en famille, beaucoup moins (39%) au bureau avec des collègues, contrairement aux Chinois (81%). Même si la pratique semble s’être développée, 36% seulement envisagent d’aller dans un bar ou un restaurant pour suivre une équipe.

La pensée magique fait partie du jeu

Un grigri ou autre porte-bonheur pour forcer le destin ? Indispensable pour 63% des Indiens, 54% des Américains, 45% des Chinois. Les Français, à 16%, révèlent leur cartésianisme ou imaginent d’autres superstitions pour faire gagner leur équipe et paralyser la concurrence. 

La Russie, pays d'accueil de la compétition

Le fait que la FIFA organise la Coupe en Russie n’est pas un problème : seulement 24% des Français estiment que les Bleus auraient dû boycotter ce pays, largement derrière les Indiens (49%) les Saoudiens ou les Américains (45%), les Britanniques (41%), plus sensibles a priori à la dimension géopolitique de l’événement.

La finale ?

Après Allemagne-Argentine en 2014, elle se jouera entre l’Allemagne et le Brésil, les deux pays en tête des pronostics de victoire (23% et 21%), précédant de plus de 10% l’Espagne et l’Argentine. La France, à 4%, sera donc éliminée bien avant si l'on en croit la projection à l'échelle mondiale. Sursaut patriotique, 21% des Français espèrent malgré tout que leur pays emportera le trophée suprême.

Fiche méthodologique : Étude Ipsos Global Advisor, réalisée sur 19 766 individus, entre le 20 avril et le 4 mai 2018. Un filtre a identifié 12 207 individus indiquant avoir vu, entendu ou lu à propos de la prochaine Coupe du Monde FIFA. Ce groupe a répondu aux questions. L’étude a été réalisée en ligne via l’Ipsos Online Panel system dans 27 pays à travers le monde : Argentine, Australie, Belgique, Brésil, Canada, Chili, Chine, France, Allemagne, Hongrie, Inde, Italie, Japon, Malaisie, Mexique, Pérou, Pologne, Russie, Arabie Saoudite, Serbie, Afrique du Sud, Corée du Sud, Espagne, Suède, Turquie, Grande Bretagne, Etats-Unis.
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Auteur(s)
  • Yves Bardon Directeur du programme Flair, Ipsos Knowledge Centre

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